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Caro18

Montréal, capitale nord-américaine des chats errants

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Montréal, capitale nord-américaine des chats errants


Émilie Bilodeau

La Presse

Les miaulements des chats errants résonnent de plus en plus fort à Montréal. Avec la reproduction exponentielle des félins non stérilisés et les abandons d'animaux après les déménagements, la métropole s'est vu attribuer le titre de la capitale nord-américaine des chats errants par des organismes de protection des animaux.

C'est le cas de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) à Montréal. Les patrouilleurs de l'organisme ramassent souvent jusqu'à 15 chats par jour dans les rues de la métropole. «En ce moment, c'est la pire saison parce que les chattes ont eu leurs chatons au printemps et doivent maintenant se nourrir plus qu'à l'habitude pour allaiter leurs petits. Pour y parvenir, elles approchent les humains», dit Noémie Barthelet, directrice adjointe des opérations à la SPCA. Pas moins de la moitié des chats qui sont apportés à la SPCA sont euthanasiés.

Johanne Tassé, présidente des Centres d'adoption d'animaux de compagnie du Québec, croit également que Montréal mérite le titre de capitale nord-américaine des chats errants. Pour contrer le problème, elle suggère de rendre obligatoire la stérilisation de tous les chats et chiens de la province.

Les nombreuses plaintes concernant les chats errants ont forcé l'arrondissement de Saint-Laurent à réagir. Depuis 2004, l'organisme Humanochat capture les chats du secteur, les stérilise et les tatoue. Pour éviter qu'un autre clan s'y installe, l'organisme ramène ensuite les chats au même endroit.

«Au départ, nous n'étions pas certains que cette mesure allait être efficace. Mais on se rend compte que les chats ne se reproduisent plus et leur nombre a tendance à diminuer avec leur mort naturelle», explique Alan De Sousa, membre du Comité exécutif de la ville et maire de Saint-Laurent.

La ville de Los Angeles, qui a adopté cette mesure, a vu son taux d'euthanasie d'animaux abandonnés chuter de 70% en 8 ans, soutient Mme Tassé. «Ici, au Québec, la solution, c'est l'euthanasie, mais ça ne fonctionne pas parce que le problème d'errance existe toujours et le taux d'euthanasie ne diminue pas», ajoute-t-elle.

Pour encourager les gens à stériliser leurs félins, la SPCA organise pour la première fois une rencontre avec les citoyens. L'organisme souhaite également trouver de nouveaux propriétaires aux chats abandonnés. La semaine dernière, à la veille des déménagements du 1er juillet, la société a reçu 100 chats.

Cette rencontre aura lieu à la Bibliothèque Atwater, à l'entrée située au 4023, Tupper, ce soir à 19h.



Comme des lapins zut



La SPCA de Montréal a calculé la vitesse à laquelle se multiplient un chat non stérilisé et ses chatons.
Voici le résultat:
1re année = 3 portées = 12 chatons
2e année = 144 chats
3e année = 1728 chats
4e année = 20 736 chats

http://www.cyberpresse.ca/article/20080703/CPACTUALITES/807030662/1019/CPACTUALITES

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Le vendredi 04 juillet 2008

BEAUCOUP D'ANIMAUX RECUEILLIS EN JUIN

La SPCA de l'Outaouais est débordée

Bryan Michaud

Le Droit

Beaucoup d'animaux de compagnie ont été rapportés en juin par leurs propriétaires à la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) en Outaouais, ce qui amène l'organisme à craindre une surpopulation dans ses locaux d'ici peu.

Dans les locaux de la SPCA, qui peuvent héberger près de 200 animaux, on en dénombre présentementun peu plus de 160. "Actuellement, nous devons gérer avec les moyens du bord, admet le président de la SPCA en Outaouais, Yves Geoffrion. Nous avons reçu beaucoup plus de chiens qu'à la normale, ce qui explique nos difficultés."

La SPCA fait donc appel à des familles d'accueil pouvant héberger certains animaux pour une dizaine de jours, afin de faire de la place aux nouveaux venus.

Le mois de juin a également été occupé du côté de la Humane Society d'Ottawa, mais ses dirigeants ne sont pas inquiets. "L'été est la saison où nous recevons le plus d'animaux de compagnie, dit la porte-parole de l'organisme Tara Jackson. On peut accueillir jusqu'à 50 bêtes par jour, à l'occasion. Par contre, nous avons de la place et nous ne refusons aucun animal."

http://www.cyberpresse.ca/article/20080704/CPACTUALITES/807040350/6790/CPDROIT

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