Animal 0 Posté(e) le 18 juillet 2008 Le jeudi 17 juillet 2008 Une histoire de faon à fendre le coeur... Après s’être introduit à l’intérieur d’un enclos clôturé ceinturant une piscine du quartier universitaire, un faon s’est infligé de sévères blessures en se coinçant entre les barreaux. Photo courtoisie Serge Vigneux Luc Larochelle La Tribune Sherbrooke Le début du conte est féérique, la fin assez pathétique. Serge Vigneux, un résident du quartier universitaire (rue Parent), s’est cru en proie à des hallucinations en jetant un regard par la fenêtre de sa cuisine au petit matin. Un faon était allongé tel un vacancier sur le bord de sa piscine. «Nous nous étions couchés et j’avais le cerveau dans le brouillard. La scène me paraissait totalement irréelle puisque le petit cerf se trouvait à l’intérieur du périmètre clôturé », décrit-il. Pour convaincre ses proches qu’il n’avait pas la berlue, l’homme a photographié le faon à travers la fenêtre. Celui-ci n’a pas mis de temps à repérer le voyeur. Que faire ensuite ? M. Vigneux a opté pour la stratégie du loup s’approchant de la porte à pas feutrés pour aller libérer le Petit Chaperon rouge au lieu de le croquer. Sauf qu’en mélangeant le récit de Charles Perrault à ceux de Disney, le conte pour enfants a tourné au drame. Malgré son jeune âge, Bambi a souffert d’amnésie. Il a oublié le minuscule orifice par lequel il s’était glissé dans son enclos de villégiature – que le propriétaire a ensuite découvert dans sa haie - et a plutôt eu l’ambition démesurée de sauter la clôture. S’il ne s’était que pété le nez sur l’un des barreaux, il aurait eu les cernes d’un raton laveur autour des yeux quelques jours, mais c’eut été un moindre mal. Il a plutôt aligné son petit corps tacheté entre deux barreaux. Comme un bébé essayant de se faufiler hors de sa couchette. Des coroners se sont penchés sur le drame impliquant des enfants. Ils ont suggéré des correctifs pour les berceaux. Ils ont veillé à ce que, aussi petite soit-elle, la tête d’un enfant ne passe pas à travers une clôture de piscine. Ils ne sont pas encore rendus à la sécurité des chevreuils naissants. Le nez de Bambi a franchi l’obstacle, ses épaules menues, aussi. Le faon a essayé de prendre la forme profilée d’un chat mais la nature lui ayant donné du nerf et de la corpulence dans l’arrière-train pour effectuer des sauts gracieux, il s’est retrouvé coincé. Les pattes d’en-avant d’un bord de la clôture, celles de derrière, de l’autre. Bien que M. Vigneux ait vite retraité, paniqué, Bambi a insisté pour avancer au lieu d’avoir le réflexe de reculer. Au point de se rompre des os. Puis il tirait, plus ça coinçait. Le pauvre s’est mis à gémir d’effroi et de douleur. «Le faon pleurait comme un bébé. C’était tellement triste que je me tournais la tête afin de ne pas le voir souffrir », s’émeut Danielle Létourneau. .... http://www.cyberpresse.ca/article/20080717/CPTRIBUNE/80717070/5206/CPACTUALITES Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 19 juillet 2008 Au moins le monsieur à téléphoner à 911, les agents de la faune ont pu lui donner un sédatif, mais le pauvre petit est mort! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
linda lachapelle 0 Posté(e) le 28 juillet 2008 quelle triste histoire pauvre petit, il n,a pas survécu c,est vraiment tragique tout ça Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites