Animal 0 Posté(e) le 14 septembre 2008 Le refuge les Plumeaux prend son envol à Rosemont par Valérie Maranda 15 juillet 2008 «Notre but n’est pas d’avoir le plus d’oiseaux possible, mais d’en aider le plus possible», dit Élizabeth De Melo. (Photo: Jacques Pharand) Voir toutes les photos Le refuge les Plumeaux prend son envol à Rosemont Vous ne pouvez pas garder votre oiseau dans votre nouvel appartement? Votre petit compagnon à plumes menace de vous rendre fou? N’ouvrez pas la fenêtre pour le laisser s’envoler. Une alternative: le refuge les Plumeaux, ouvert depuis peu dans l'est de Rosemont-La Petite-Patrie. En opération depuis avril 2007, cette maison pour animaux à plumes a quitté Longueuil pour rouvrir ses portes sur Lacordaire. Pour l’instant, la propriétaire du refuge, Élizabeth De Melo, a onze pensionnaires en attente d’un foyer d’accueil. «Je regarde les besoins des familles et des oiseaux. Je ne donnerai pas un oiseau qui a besoin de beaucoup d’attention à une famille absente. On ne peut pas adopter un oiseau et le laisser toujours en cage», commente Mme De Melo. La dame tient à garder un petit nombre de locataires. «Sinon, c’est la qualité de l’attention que je leur porte qui se dégradera et je ne veux pas que cela arrive», explique-t-elle. Actuellement, le refuge a plus de demandes d’adoption que de placements. «C’est tant mieux!, affirme Élizabeth De Melo, notre but n’est pas d’avoir le plus d’oiseaux possible, mais d’en aider le plus possible.» Les personnes désirant adopter un oiseau doivent postuler au refuge. Si elles sont acceptées,. «Étant donné que je ne reçois aucune subvention et que je suis un organisme à but non lucratif, je dois demander un coût de base pour assurer la survie du refuge.» Le prix varie selon chaque espèce d’oiseau. Par exemple, pour une perruche, c’est 5 $, indique Mme De Melo. Cette bonne âme n’est pas seule à s’occuper du refuge. Son mari l’aide énormément. Elle reçoit également un coup de main de familles d’accueil qui gardent ses protégés. Difficile d'opérer un tel petit nid en plein cœur de la ville? D'emblée, la dame explique qu'elle n’a jamais eu de problème avec son voisinage. Même à Longueuil, alors qu’elle vivait dans un appartement, elle n’a jamais reçu aucune plainte. «Dans la journée, les gens sont absents et, quand vient le soir, les oiseaux dorment. Ils ne font donc pas de bruit.» Les gens peuvent lui apporter leur petit ami à plumes. Par contre, Mme De Melo n’accueille pas les oiseaux sauvages ou blessés. Elle réfère ce genre d’appels à d’autres organismes ou à des vétérinaires. «Je n’ai pas de formation spécifique dans ce domaine. J’ai suivi une formation pour les soins d’urgence pour les perroquets, mais ce n’est que pour le temps de les emmener chez le vétérinaire», donne en exemple la fondatrice du refuge. Quoi faire alors avec des oiseaux sauvages ou blessés? On peut glaner quelques conseils sur son site web au www.refugelesplumeaux.over-blog.com http://www.journalderosemont.com/article-232373-Le-refuge-les-Plumeaux-prend-son-envol-a-Rosemont.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites