Animal 0 Posté(e) le 17 septembre 2008 Le lundi 15 septembre 2008 Mirages verts L’exclusion, puis la participation de la chef du Parti vert, Elizabeth May, aux prochains débats télévisés, est un bon exemple de la condescendance de l’establishment des partis pour les questions environnementales. Photo Reuters Éric Moreault Le Soleil Québec Il paraît que David Suzuki se réjouit que les partis fédéraux s’intéressent autant aux questions environnementales en début de campagne. L’activiste et écologiste de renommée internationale est soit un grand naïf, soit un fin renard. Dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas une bonne nouvelle. En fait, le controversé et dérangeant Suzuki est tout sauf naïf. Bonne volonté et sensibilisation ne suffisent pas : les gouvernements doivent légiférer pour obliger la population et les industries à agir en matière d’environnement, tranchait-il, l’an passé, en entrevue au Soleil. Les gouvernements provinciaux et fédéral font tout sauf ça. La déclaration de Suzuki ne vise qu’à maintenir la pression sur les partis fédéraux pour qu’ils dépassent les bonnes intentions. Pour l’immense majorité des politiciens, parler d’environnement n’est qu’un paravent de bonne vertu. Taxe d’accise sur le diesel Ou de la poudre aux yeux. Les conservateurs multiplient les effets de manche depuis leur arrivée au pouvoir (les libéraux n’étaient guère mieux). Dernier exemple en date : la volonté de diminuer de moitié la taxe d’accise sur le diesel et sur le carburant d’avion. Cette mesure «d’aide à l’industrie» encourage la consommation de carburant, qui produit des gaz à effet de serre (GES) et de la pollution atmosphérique, au lieu de favoriser l’utilisation de moyens de transport plus écologiques comme le train ou le bateau. ... http://www.cyberpresse.ca/article/20080915/CPSOLEIL/80914099/6907/CPSOLEIL Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites