Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
hop

Bull automne 08 - animaux de labo

Messages recommandés

COMMUNIQUÉ DE PRESSE BUAV : 07 octobre 2008

Des compagnies aériennes refusent de transporter des primates destinés à la recherche suite aux protestations du public

Les militants demandent aux derniers transporteurs de "cargo de la cruauté" de placer l'éthique avant le profit

La BUAV a aujourd'hui félicité les compagnies aériennes qui ont répondu à la préoccupation du public et qui ont arrêté de transporter des primates destinés à l'industrie de la recherche. Une analyse complète réalisée par l'organisation de protection animale BUAV, dans le cadre de sa campagne de promotion d'un choix de consommation sans cruauté, a révélé que de grandes compagnies aériennes telles que US Airways et Eva Air ne participent plus au transport de primates tandis que certaines des plus grandes compagnies au monde comme United Airlines, Virgin Atlantic, British Airways, Northwest Airlines, Qantas Airways, South African Airways, Delta Airlines et China Airlines ont confirmé leur engagement à ne pas transporter des primates non humains en tant que marchandise destinée à l'industrie de la recherche.

La BUAV mène une campagne internationale demandant aux compagnies aériennes d'arrêter de prendre part à ce commerce cruel. Des informations recueillies lors d'enquêtes, de recherches et de correspondances avec les compagnies ont permis de procéder à l'analyse de la position des compagnies aériennes et de publier une liste complète des "cargos de la cruauté".

Le commerce international de primates destinés à la recherche est une industrie mondiale qui engendre la misère, la souffrance et parfois la mort des animaux concernés. Beaucoup de singes sont capturés dans la nature puis isolés de leur famille et de leur habitat d'origine dans des pays tels que l'Île Maurice, la Tanzanie, les Barbades et la Guyane. D'autres sont élevés en captivité dans des conditions intensives dans des pays comme les Philippines, l'Indonésie, la Chine, le Vietnam, les USA et Israël. La capture et la détention de ces primates est une source d'anxiété et de stress qui provoque non seulement de la souffrance mais aussi des infections et des débuts de maladies. De plus, un récent rapport sur la conservation a mis en évidence que beaucoup de groupes de primates d'Asie et d'Asie du Sud-Est sont de plus en plus soumis au risque d'extinction.

Le transport aérien provoque encore plus de souffrances et même la mort. En effet, les primates destinés à l'industrie de la recherche sont entassés dans de petites caisses en bois (en général trop petites pour leur permettre de se tenir debout) et voyagent comme marchandise, la plupart du temps sur des vols passagers vers des destinations du monde entier. En plus d'être à l'étroit, les primates doivent supporter une ventilation inadaptée, le bruit ainsi que des fluctuations de températures extrêmes lors de voyages extrêmement longs vers des laboratoires de recherche du monde entier.

L'industrie de la recherche sur les primates est maintenant dépendante d'un nombre de plus en plus restreint de compagnies aériennes. Air France, Philippine Airlines, American Airlines, Continental Airlines, BWIA, China Eastern et China Southern Airlines ainsi que Korean Air figurent parmi les compagnies qui ont transporté des milliers de primates, certains capturés dans la nature, vers des destinations du monde entier au cours de 2007-2008.

Quelques exemples :

* Air France a transporté des macaques sauvages en provenance de l'Île Maurice et des macaques d'élevage provenant du Vietnam à destination des USA.

* China Eastern et China Southern Airlines ont toutes les deux transporté des milliers de macaques entre la Chine et les USA.

* BWIA a transporté des singes verts africains provenant des Barbades et des singes capucins et tamarins de Guyane. Tous avaient été capturés dans la nature.

* Philippine Airlines a transporté des macaques entre l'Indonésie et les USA.

* American Airlines et Continental Airlines ont transporté des primates entre les USA et l'Europe.

Michelle Thew, directrice de la BUAV, déclare : ''La BUAV se réjouit du nombre croissant de compagnies aériennes qui ont pris position et qui refusent maintenant de transporter des primates pour l'industrie de la recherche. Nous implorons maintenant les compagnies restantes à reconsidérer leur participation à ce commerce cruel."

La BUAV a reçu plusieurs messages de soutien de la part de compagnies qui souhaitent se dissocier de la cruauté et des souffrances causées par le commerce international de primates, notamment :

Malaysia Airlines : "En effet, nous souhaiterions figurer dans la liste des compagnies contre le commerce international de primates destinés à l'industrie de la recherche"

TAP Portugal : "Nous souhaitons que votre campagne aboutisse et que la liste des compagnies aériennes qui refusent le transport de ces animaux soit de plus en plus importante."

China Airlines : "Au nom de China Airlines, nous souhaiterions vous indiquer que nous apprécions votre engagement à protéger les primates contre toute ingérence humaine non naturelle"

United Airlines : "Nous vous prions de prendre note du fait que nous ne soutenons pas le transport de primates non humains et que nous serions ravis de figurer dans la liste des compagnies qui interdisent cette pratique"

Pour la liste complète des compagnies qui ne transportent pas de primates : www.buav.org

************ ********* ********* ********* ********* ********* ********* ********* ********* ********

Version d'origine (en anglais) du communiqué de presse :

www.buav.org/downloads/pr/PR_2008_10_Airlines_Refuse_Transport.pdf

www.international-campaigns.org/ic/actualite s/transport_primates.htm

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une nouvelle singerie à Pursat

23-10-2008

Une ferme d’élevage de macaques a ouvert ses portes. Ses dirigeants chinois ciblent une clientèle internationale de laboratoires médicaux qui les utiliseront dans le cadre de leurs expériences.

Un singe dans Phnom Penh, près du marché central. ©️ANLe chef vétérinaire de la province de Pursat, Kong Reatrey l’a confirmé à « Cambodge soir Hebdo », Vanny Buyer Research a démarré son activité mardi 21 octobre. Cette société chinoise s’est lancée dans un créneau original, l’élevage de macaques.

Sur un terrain de 40 hectares, Vanny Buyer Research a rassemblé une population de 1500 primates, principalement des femelles enceintes, issues de Pursat, de Kampong Cham et de Battambang.

A terme, les bébés seront vendus à travers le monde à des laboratoires médicaux qui s’en serviront pour réaliser des tests et des expériences.
Depuis de nombreuses années, les villageois du nord est du royaume, dans le Mondol Kiri et à Kratié ont participé à la déforestation en chassant les singes sauvages en vue de les vendre.

De nombreux singes seraient ainsi expédiés à l’étranger où ils finissent dans les assiettes de restaurants spécialisés. Leur cervelle est, paraît-il, un met de choix dans certaines communautés asiatiques.


http://www.cambodgesoir.info/content.php?itemid=34988&p=

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La province du Brabant flamand ne veut pas d'extension des expériences animales de Philip Morris


GAIA est ravie de cette décision respectueuse des animaux


L'organisation de défense des droits des animaux GAIA se réjouit de la décision de la province du Brabant flamand qui a refusé la demande de Philip Morris d'augmenter à Heverlee le nombre d'expériences animales (de 1600 à 6850 souris et rats). GAIA constate que la députation du Brabant flamand base son refus sur la décision du gouvernement fédéral d'interdire les expériences animales pour les produits tabagiques.

GAIA a plaidé pour une interdiction de telles expériences animales totalement inutiles et cruelles. Pendant des semaines, des souris et des rats doivent inhaler de la fumée dans l'objectif de créer de soi-disant cigarettes moins nocives.

Précédemment, le 18 avril, l'administration municipale de Louvain avait refusé la demande de l'entreprise d'adapter son permis d'environnement pour des motifs éthiques. Philip Morris avait fait appel contre cette décision auprès de la députation du Brabant flamand.


http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp143

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les expérimentations animales ont augmenté en Suisse


Les expérimentations animales ont légèrement augmenté l'an dernier. Le nombre d'animaux utilisés à cette fin s'est élevé à 726'392, soit une hausse de 1,5% par rapport à 2006, a indiqué l'Office vétérinaire fédéral (OVF).

La moitié des expériences a été pratiquée dans l'industrie, un tiers dans les universités et les hôpitaux. La hausse est surtout notable dans l'enseignement et la formation (+89,6%), le diagnostic des maladies (+19,3%) et dans la recherche fondamentale (+9,8%) alors que la recherche médicale appliquée a utilisé moins d'animaux (-8%).

Les tests de forte gravité (+9,7%) ont davantage augmenté que les autres. 80% des animaux soumis aux expériences sont des rongeurs de laboratoire (souris, rats, hamsters ou cobayes). Le reste est constitué d'oiseaux, de poissons, de lapins, d'amphibiens, de singes et d'autres mammifères. Comme en 2006, aucun animal n'a été utilisé pour tester des cosmétiques.

Le nombre d'autorisations cantonales pour des expériences soumises à annonce s'est élevé à 3075 (+4%). Plus de la moitié des 1061 nouvelles décisions ont été assorties de charges. Huit demandes été rejetées. Dans huit cas, l'OVF a demandé des précisions supplémentaires ou contesté des parties d'expérience. Mais il n'a fait recours contre aucune autorisation cantonale.

(ats / 30 octobre 2008 10:22)


http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20081030102213691721948107000_brf022.xml&associate=phf0869

----------------------

Expériences sur animaux en 2007: les chiffres sont en légère hausse

Berne, 30.10.2008 - Le nombre d'animaux utilisés en 2007 pour l'expérimentation animale (726 392) est en légère hausse (+ 1.5%) par rapport à l'année précédente. Comme en 2006, aucun animal n'a été utilisé en 2007 pour tester des cosmétiques.

Un total de 726 392 animaux a été utilisé en 2007 à des fins expérimentales contre 716 002 en 2006.

L'expérimentation animale a sensiblement augmenté dans la recherche fondamentale (+ 10%), mais diminué dans la recherche médicale appliquée (- 8%). La moitié des expériences a été pratiquée dans l'industrie (- 2%), un tiers dans les universités et les hôpitaux. En 2007, comme en 2006, aucun animal n'a été utilisé pour tester des cosmétiques. Quatre-vingts pour cent des animaux utilisés dans les expériences sont des rongeurs de laboratoire (souris, rats, hamsters ou cobayes), le reste est constitué d'oiseaux (y compris la volaille), de poissons, de divers animaux domestiques, de lapins, d'amphibiens, de singes et autres mammifères.

Les autorisations sont délivrées par les instances cantonales. En 2007, le nombre d'autorisations cantonales de pratiquer des expériences sur animaux et de décisions concernant des expériences soumises à annonce s'est élevé à 3075 (+ 4%). Le nombre de nouvelles autorisations et décisions a été de 1061, dont plus de la moitié assorties de charges; 8 demandes d'autorisation ont été rejetées par l'autorité cantonale (0,7%). Dans 8 cas, l'Office vétérinaire fédéral (OVF), qui exerce la haute surveillance de l'exécution, a demandé des précisions supplémentaires ou contesté des parties d'expérience. Par contre, l'OVF n'a fait recours contre aucune autorisation cantonale.

La statistique détaillée interactive des expériences sur animaux réalisées en 2007 peut être consultée sur le site Internet de l'OVF (www.tv-statistik.bvet.admin.ch ).

http://www.news.admin.ch/dokumentation/00002/00015/?lang=fr&msg-id=22326

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
German authority halts primate work


27 October 2008


Germany's constitution guarantees its citizens the freedom to conduct research — but local authorities in the northern city of Bremen are forcing a leading neuroscientist to halt his primate experiments. A court will probably now have to decide whether the controversial ruling violates federal law.

Andreas Kreiter at the University of Bremen uses 24 macaques to study cognitive processes in the mammalian brain. Germany's largest animal-protection group, the Animal Welfare Association, has for years campaigned against the experiments, claiming that they are intolerably painful and have no short-term therapeutic use.

Local politicians have become increasingly sympathetic to that view. Last year, in a move criticized by scientists as a grab for votes, Bremen's parliament called on the state government to ban Kreiter's primate research (see Nature 446, 955; 2007). After regional elections in May 2007, the newly formed Social Democrat–Green coalition government agreed not to reapprove his experiments when his current licence expires later this year.

On 15 October, Kreiter was officially informed by the senate of health — the local authority in charge of approving animal experiments — that his licence will not be renewed. Referring to "changed societal values", the authority argued that the experiments were "ethically unjustified" because they address long-term scientific questions rather than help develop specific medical therapies.

Kreiter counters that the authority's reasoning is subjective and will not hold legally. "It is a purely arbitrary ethical assessment that doesn't go into the nature and purpose of my work at all," he says.

The authority's logic is "pretty strange", agrees Reinhard Fischer, who oversees the primate experiments on behalf of Wilfried Müller, the university rector. Fischer notes that the ruling ignores a positive judgement rendered last year by an expert commission comprising scientists and representatives of animal-welfare organizations. Bremen's govern­ment had asked the commission to evaluate Kreiter's work, and it voted in favour of continuing the experiments — deeming them scientifically important and in full accordance with animal-protection laws.

Matthias Kleiner, the president of Germany's main research-funding agency, the DFG, and many neuroscientists have criticized the decision. "We're all very concerned about what's going on in Bremen," says Stefan Treue, director of the German Primate Center in Göttingen and coordinator of EUPRIM-Net, a European Union-funded network of eight large primate centres. "I just can't see why what's perfectly fine in one place should be unethical in another. To me, this is a flagrant case of political interference with approval procedures, and with the general freedom to do science."

Nine laboratories across Germany conduct primate experiments; in recent years the number of animals involved has ranged between 1,300 and 1,800. About 150 of those are for basic research; the rest are used for other experiments such as drug toxicity tests.

Kreiter's experiments record the activity of single neurons in the brains of macaques while they complete particular behavioural tasks. This cannot be usefully done on animals with less-developed brains, such as mice, or with available non-invasive brain-imaging methods, says Kevan Martin, a neuroscientist at the Swiss Federal Institute of Technology, Zurich, whose own research on macaques is also threatened by a ban (see Nature 453, 833; 2008). "By taking away monkey experiments you certainly greatly diminish the potential benefits of fundamental research like Kreiter's for future clinical applications," says Martin.

The ruling jeopardizes the existence of Kreiter's centre, including the work of a dozen or so postdoctoral researchers and PhD students. Also at risk is his group's participation in a €2.3-million (US$2.9-million) project, funded by the German science ministry and aimed at developing key technologies for neuroprostheses.

Kreiter's current licence to conduct experiments runs out on 30 November. To be able to continue his research beyond that date he will appeal the decision and seek an interim injunction at court.

University officials say they will support him and, if necessary, take the case to Germany's Federal Constitutional Court.


http://www.nature.com/news/2008/081027/full/4551159a.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Vers une interdiction de la recherche sur les grands singes


07/11/08


La future directive européenne sur la protection des animaux utilisés en laboratoire devrait réduire au minimum la recherche sur les grands singes –chimpanzés, orangs-outans, gorilles et bonobos. Selon la proposition présentée cette semaine par la Commission européenne, les recherches sur les grands singes ne seront autorisées que si elles ont pour but la préservation de ces espèces en danger ou si une menace lourde de type pandémie de grippe menace la population et que rien ne peut remplacer des tests sur les grands singes. Rolling Eyes

Même si elle est adoptée telle quelle par le Parlement européen, cette disposition ne bouleversera pas la science en Europe, sachant qu’il n’y a pas eu de recherches biomédicales sur les grands singes depuis 2002 chez les 27 pays de l’UE. L’Autriche, la Grande-Bretagne, la Hollande et la Suède ont déjà banni les recherches sur les grands singes.

La proposition de directive souhaite par ailleurs en finir progressivement avec la capture de primates à l’état sauvage et recommande donc de mener les recherches sur des animaux nés en captivité.

Ce texte, qui modifie et réforme une réglementation datant de 1986, doit être approuvé par le Parlement européen et le Conseil des ministres avant d’entrer en vigueur, ce qui devrait prendre près d’un an. Certains députés européens appelaient de leurs vœux une réglementation encore plus stricte, en particulier pour les primates.

En Allemagne, un chercheur spécialisé en neurosciences risque de devoir arrêter ses recherches sur les macaques: Andreas Kreiter a appris le 15 octobre que sa licence –qui s’achève le 30 novembre- ne sera pas renouvelée par les autorités locales de Brême. L’année dernière le parlement local avait voté pour demander à l’Etat d’interdire les recherches de Kreiter. Ses travaux, qui consistent à enregistrer l’activité des neurones des macaques lorsqu’ils exécutent des tâches précises, avaient pourtant reçu l’avis positif d’une commission composée de chercheurs et d’associations de protection des animaux. Les chercheurs dénoncent un acte électoraliste de la part des autorités de Brême. Kreiter a fait appel de la décision.

NOUVELOBS.COM



http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/homme_et_societe/20081107.OBS0035/vers_une_interdiction_de_la_recherche_sur_les_grands_si.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La Commission propose de renforcer la protection des animaux utilisés pour des expériences scientifiques

News Press 05/11/2008


La Commission européenne a présenté aujourd'hui une proposition visant à renforcer, conformément au protocole de l'Union européenne sur le bien-être des animaux, la protection des animaux encore utilisés dans le cadre de procédures scientifiques, à assurer à l'industrie des conditions de concurrence équitables dans toute l'UE et à améliorer la qualité des activités de recherche menées dans l'UE. Les nouvelles dispositions contribueront également à limiter autant qu'il est possible le nombre d'animaux utilisés à des fins expérimentales.

Le commissaire européen chargé de l'environnement, M. Stavros Dimas, a déclaré à ce propos: «Il est essentiel de mettre un terme à l'expérimentation animale. La recherche scientifique doit faire le maximum pour trouver des méthodes de substitution. Cependant, en l'absence de telles méthodes, il importe d'améliorer la situation des animaux qui sont encore utilisés pour des expériences..»

Une révision bien nécessaire

L'objectif de la proposition de la Commission est de renforcer la législation communautaire en vigueur dans le domaine de la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales, notamment en subordonnant l'autorisation des projets utilisant des animaux à des évaluations éthiques et en imposant des exigences minimales en ce qui concerne l'hébergement des animaux et les soins qui leur sont prodigués.

La directive proposée couvre les animaux utilisés dans la recherche fondamentale, l'éducation et la formation. Elle s'applique à tous les animaux vertébrés non humains vivants, ainsi qu'à certaines autres espèces susceptibles d'éprouver de la douleur. L'utilisation de primates non humains est soumise à des restrictions. En outre, la proposition interdit le recours aux grands singes - chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans - dans les procédures scientifiques. Ce n'est que lorsque la survie même de l'espèce est en jeu, ou en cas d'apparition imprévue, chez l'homme, d'une maladie potentiellement mortelle ou invalidante, qu'un État membre peut, à titre exceptionnel, être autorisé à utiliser ces animaux.

Améliorer les conditions de vie de millions d'animaux d'expérience

À l'heure actuelle, il est impossible d'interdire totalement l'utilisation d'animaux pour ce qui est des essais d'innocuité ou de la recherche biomédicale. Aussi la révision proposée vise-t-elle à faire en sorte que les animaux ne soient utilisés qu'en l'absence d'autres moyens. Il faut que cette utilisation soit pleinement justifiable et que les avantages escomptés l'emportent sur les préjudices causés aux animaux. La proposition permettrait aussi de garantir que les animaux reçoivent des soins et un traitement appropriés, et soient notamment hébergés dans des cages suffisamment grandes et dans un environnement adapté à chaque espèce. L'application de ces dispositions ferait l'objet d'une surveillance constante.

Par ailleurs, en vertu de la révision proposée, les projets utilisant des animaux ne pourraient pas débuter avant d'avoir reçu l'autorisation de l'autorité compétente. Les organisations désireuses d'élever, de fournir ou d'utiliser des animaux devront obtenir des autorisations pour leurs activités et pour le personnel travaillant avec les animaux.

Trouver des solutions de substitution

La règle d'or consistant à remplacer, réduire ou affiner les essais menés sur les animaux est solidement ancrée dans la proposition de la Commission. Pour la Commission, il est absolument nécessaire de mettre au point des méthodes de substitution à l'expérimentation animale. Néanmoins, lorsqu'on ne peut recourir à de telles méthodes, le nombre d'animaux utilisés doit être réduit au minimum ou les méthodes d'expérimentation doivent être améliorées afin d'infliger moins de dommages aux animaux.

Quelque 12 millions d'animaux sont utilisés à des fins expérimentales dans l'Union chaque année.



http://www.newspress.fr/communique_208848_645.aspx

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Animal Rights Group Slams Cambodia Monkey Trade

24/11/08

SINGAPORE - An animal rights group says Cambodia is flouting international conventions by allowing the cruel capture of monkeys for research in the United States and China.


A report to be released on Monday by the British Union for the Abolition of Vivisection (BUAV) says thousands of long-tailed macaque monkeys are taken from the wild each year and kept in cruel conditions before being exported.
Thousands more are raised on monkey farms in conditions so far removed from nature that they are traumatised for life, it says.

While the long-tailed macaque is not endangered, the group says the unregulated trade is already having an effect on population numbers and leading to a degrading of Cambodia's jungles.

"People around the world will be shocked by the findings of the BUAV investigation and to learn of the suffering inflicted on Cambodia's monkeys," said Michelle Thew, chief executive of the organisation.

"At a time when there is growing international concern over the plight of primates, we urge the Cambodian government to protect its indigenous macaque population".

Apart from humans, the macaque is the world's most widespread primate and includes 22 species ranging from Africa to Japan.

They are highly intelligent and adapt well to living in urban areas where they frequently earn a love-hate relationship with locals on account of their mischievous ways.

The report says nearly 10,000 monkeys were exported from Cambodia last year -- mostly to laboratories and primate dealers in the US and China.

International conventions discourage the use of captured wild animals for research, preferring second-generation breeding stock instead, but BUAV says this is widely ignored in Cambodia.

The report said as many as eight out of 10 macaques trapped in the wild died before reaching the laboratory as a result of poor treatment, handling or trauma.

The BUAV has called on the Cambodian government to better regulate the industry and to ban the capture of wild animals.

It also urges the US and European Union to prohibit imports of captured wild animals and to press for better conditions at monkey breeding centres.

(Writing by David Fox; Editing by Bill Tarrant)


http://www.planetark.com/dailynewsstory.cfm/newsid/51203/story.htm

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
allo ma belle hop,

J'ai pensé que cette nouvelle t'intéresserait peut-être pour tes nouvelles ...

Tulane's primate center to study airborne contaminants
by Benjamin Alexander-Bloch, The Times-Picayune

Friday December 05, 2008, 8:59 PM

Five years in the making and prompted by an influx of federal financing for bioterrorism research after anthrax scares and the Sept. 11 attacks, Tulane University's National Primate Research Center on Friday showed off its new $27.5 million lab for studying airborne contaminants and infectious diseases.

The Regional Biosafety Laboratory, a 38,000-square-foot facility within the center near Covington, is not expected to open for business until mid-summer, but on Friday morning, national, state and local officials used an oversized pair of scissors to cut a green ribbon, officially marking the lab's completion.



"The focus is how you prevent exposure for a new emergent disease that is moving this way, or for a bioterrorism event, " said Andrew Lackner, the center's director. He said the facility will work "to protect the community and the nation."

Scientists will study a variety of bacteria, viruses and biotoxins, such as Severe Acute Respiratory Syndrome or SARS, West Nile virus, tuberculosis, epidemic typhus, Eastern equine encephalitis, St. Louis encephalitis, Brucellosis and the plague.

Biosafety level 3

It's one of 13 labs supported by the National Institutes of Health that are characterized as biosafety level 3. Biosafety levels indicate the danger of the infectious agents with which people will be working. The scale, established by the federal Centers for Disease Control and Prevention, runs from 0 to 4.

The National Institutes of Health supports only two labs that are biosafety level 4.

For about 15 years, the research center tucked away in the piney woods south of Covington has had one level-3 biosafety lab, but it is only about 3,000 square feet and it does not have the containment capacities needed to study many airborne contaminants, officials said.

The new lab has various bells and whistles to prevent microorganisms from entering the environment. There are respiratory protections, ventilation and decontamination systems, and retina scans for entering certain areas.

Lackner referred to the new facility as a "box within a box within a box."

Infectious pathogens are contained within chambers under negative pressure that are contained within larger laboratories, which in turn are contained within the facility's outer building. The air leaving the chambers is filtered before it reaches the labs, filtered again before it leaves the labs, and then again before it exits the building.

Lackner said air leaving the building is cleaner than the air coming into the building. He joked that during allergy season, some of his employees compete over who can wear the respirators while strolling the facility's grounds.

Monkey business

The Primate Research Center is situated on 500 acres along Three Rivers Road. It is the largest of eight federally financed primate research centers, and it has more than 5,000 monkeys used in the study of diseases such as cancer, HIV, tuberculosis, malaria, Lyme disease and leprosy.

The new lab will house about 180 monkeys, Lackner said, and likely will include only three of the center's eight species: African Green, Cynomolgus Macaque and Rhesus Macaque monkeys.

The monkeys in the labs will be monitored through implants. Antennas will transmit data about their biological progress to computers outside the containment areas for researchers to study.

After the studies, the moneys will be "humanely euthanized and disposed of through a federally approved process that renders all agents inert. No animal will leave the facility, and no incineration is needed, " according to the facility's literature.

In the past, animal rights activists, who oppose the use of primates for medical research, have spoken out against the local center. But center officials emphasized that the monkeys are treated humanely, according to strict federal standards, and pointed out that many medical advances would not have been possible without animal research.

Evolution of pathogens

Dr. Michael Kurilla, director of Biodefense Research Affairs for the National Institutes of Health, flew in Thursday from Washington, D.C., and discussed the evolution of pathogens.

He told how in 1919 a pathologist interrupted a lecture to show a group of students "a unique pathological oddity" -- lung cancer. By the second half of the 20th century, the illness was an oddity no more.

Kurilla talked about how ominous it was watching AIDS emerge in the 1980s, and how subsequently West Nile virus, SARS and the avian flu have come into the global consciousness.

On Tuesday, a bipartisan Commission on the Prevention of WMD Proliferation and Terrorism presented a report to Vice President-elect Joe Biden, stating that the United States can expect a terrorist attack using nuclear or, more likely, biological weapons before 2013. It asked the incoming administration to do more to prepare for bioterrorism.

"There is a recognized need that there has been a gap here, in this area, for a long time, " Kurilla said.

Lackner said most pathogens used in bioterrorism can be treated with medicine already available. But the facility will work to develop vaccines, he said, so people don't contract the illnesses in the first place.

http://www.nola.com/news/index.ssf/2008/12/tulanes_primate_center_to_stud.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
bonjour ma belle hop,

Voici1 article qui pourrait peut-être t'intéresser-
peut-être pour le bulletin du printemps prochain

XXXXXX

---------------------------------------------------------

Puerto Rico hunting, killing troublesome monkeys
By BEN FOX – 2 days ago

20 dec. 2008
LAJAS, Puerto Rico (AP) — The easy life is over for hundreds of monkeys — some harboring herpes and hepatitis — that have run wild through southwestern Puerto Rico for more than 30 years.

Authorities launched a plan this month to capture and kill the monkeys before they spread across the entire island, threatening agriculture, native wildlife and possibly people. But some animal experts and the farmers who have complained for years about the rhesus and patas monkeys think it may be too late.

"I don't honestly believe they will ever get rid of the patas monkeys in Puerto Rico," said Dr. Mark Wilson, director of the Florida International Teaching Zoo, which has helped find zoos willing to take some of the animals. "They may go deep into the forest, but they will never go away. There's just too many of them, and they are too smart."

At least 1,000 monkeys from at least 11 distinct colonies populate the Lajas Valley. After a year of study, rangers began trapping them in steel cages that are about 10 feet long, baited with food and equipped with a trip lever. Two of 16 monkeys were released with radio collars for further tracking. Each of the others was killed with one shot from a .22-caliber rifle.

Officials determined shooting the monkeys was more humane than lethal injection, said Secretary of Natural Resources Javier Velez Arrocho. He said he regrets having to kill the animals but had no choice after 92 organizations rejected them.

Animal treatment is a sensitive topic in Puerto Rico, which was in the spotlight last year after about 80 dogs and cats were seized from a housing project and hurled off a bridge. In May, a veterinarian confirmed that more than 400 racehorses, many in perfect health, are killed by injection in Puerto Rico each year. Both cases sparked widespread criticism.

But the elimination of pesky monkeys has not spawned public protests.

"My personal opinion is that I would rather see them put to sleep than put through horrible experiments," said Sally Figueroa, a board member of the animal-welfare group Pare Este in the eastern city of Fajardo.

The scourge of nonnative animals is particularly acute in Puerto Rico because of its lush climate and lack of predators. Several species of dangerous snakes, crocodiles, caimans and alligators — imported, kept as pets, then released into the wild — now flourish in more than 30 rivers, said Sgt. Angel Atienza, a ranger who specializes in exotic animals.

As Atienza spoke, his agents were investigating reports of a mountain lion running wild in hills near the small central town of Adjuntas. Behind his office, cages confined snakes, monkeys and a 400-pound black bear confiscated from a private menagerie.

The Lajas monkeys arrived in the 1960s and '70s after escaping research facilities on small islands just off the mainland. They adapted easily, fueled by plentiful crops, including pineapple, melon and the eggs of wild birds.

The creatures cost about $300,000 in annual damage and more than $1 million in indirect ways, such as forcing farmers to plant less profitable crops that don't attract the animals, according to an analysis by the U.S. Department of Agriculture and other agencies. The monkeys are also blamed for a dramatic drop in the valley's bird population.

Lacking resources, the Puerto Rican government has made only sporadic attempts to control the monkeys in the past. Last year, however, the island's agricultural and wildlife agencies secured $1.8 million from the territorial government, allowing them to track, study and begin trying to eliminate the Lajas Valley populations.

The patas, natives of Africa, are not considered desirable for research, and there's little demand from zoos. The rhesus monkeys, from Asia, are believed to be infected with a variation of the herpes virus and hepatitis, making them potentially dangerous to humans, Velez said. Patas can also harbor the viruses.

Authorities have kept their monkey-control campaign relatively quiet.

"I don't want to have a protest by people who don't understand this," Velez said. "We are dealing with a plague of animals that do not belong to Puerto Rico that are very dangerous."

Controlling them, Velez said, will require money and time — both of which are scarce.

"If they reach the central part of the island, especially the forest," he said, "there is no way we can finish them."

The Associated Press

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ouais, comme tu dis.

_____________

La scandaleuse vente des macaques du Japon aux laboratoires
comme solution à la destruction de leur habitat


Septembre 2008



Chaque année, le gouvernement japonais autorise la capture de macaques destinés à approvisionner les laboratoires de recherches.
One Voice s’associe à BUAV (Union britannique pour l’abolition de la vivisection) pour que cesse ces captures et que des mesures de gestion des populations soient mises en œuvre.

-
Des singes gênants

Du fait de la réduction de son habitat (déforestation, urbanisation), le macaque du Japon (Macaca fuscata) est de plus en plus présent dans les zones cultivées ainsi qu’en zone urbaine où il trouve sa nourriture dans les déchets. Cette proximité avec l’homme est problématique et provoque la mort de 10000 singes chaque année.

Le gouvernement japonais semble avoir trouvé une alternative pour faire face à ce problème… en fournissant les laboratoires du monde entier en cobayes pour leurs expérimentations.

Alternatives proposées

Des études scientifiques sur d’autres espèces de macaques menées en Inde et à la Barbade ont démontré l’efficacité de méthodes alternatives aux massacres ou à l’exploitation des singes.

Une de ces méthodes consiste à capturer les singes pour les transporter et les établir dans des zones éloignées de l’homme (translocation). L’autre solution consiste à stériliser les animaux afin de contrôler le développement des populations. Ces stérilisations peuvent être menées sur les mâles ou sur les femelles. Chirurgicales ou médicamenteuses, elles ont toutes fait leurs preuves dans le milieu de la conservation de la faune sauvage.

Vers une cohabitation ?

Si 50 % des espèces de primates sont menacées dans le monde, ces alternatives ne peuvent supplanter le fait que l’homme doit accepter de cohabiter avec les primates. En changeant quelques gestes quotidiens (déchets hors de portée, déshabituation...), l’homme peut avoir un impact sur l’éloignement des singes et ainsi leur permettre d’occuper d’autres territoires.

Par ailleurs, il est temps que les humains cessent d’envahir et de détruire inexorablement tous les espaces naturels.

Coalition européenne

À l’image de la campagne menée contre l’exportation des singes de Malaisie, One Voice, au sein de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale, demande au gouvernement japonais d’interdire les captures et les exportations de macaques. Le Japon doit dès à présent mettre en œuvre les moyens qui existent pour éviter les conflits hommes/animaux et réfléchir d’urgence à la nécessité absolue de protéger la nature et les animaux qui la peuplent.


http://www.experimentation-animale.org/animaux_concernes/primates/macaques_japon.html

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bientôt des rats génétiquement modifiés !

par Caroline Lachowsky

Article publié le 29/12/2008


Des généticiens britanniques et américains ont réalisé un grand pas dans le domaine de la recherche pour le traitement de certaines maladies en parvenant à fabriquer des cellules souches embryonnaires de rat, lesquelles devraient bientôt permettre de créer des rats génétiquement modifiés ...


Très proches des humains, les rats : animaux omnivores et intelligents, ces animaux ont un système nerveux presque aussi complexe que celui de l’homme et représentent des modèles parfaits pour étudier le développement des maladies.
Jusqu’à présent, et malgré de nombreux essais, les chercheurs n’avaient pas réussi à fabriquer des cellules souches embryonnaires de rats, une technique en revanche très bien maîtrisée sur les souris, qui permet de fabriquer sur mesure des animaux génétiquement modifiés.

Dans les laboratoires du monde il existe ainsi des souris cardiaques, obèses, porteuses de cancer ou d’autres malformations génétiques. Désormais, d’ici environ 6 mois, il y aura aussi, selon les chercheurs qui ont publié leur étude parue dans la revue Cell et reprise sur le site de Nature, des Rats transgéniques.

Il s’agira de rats dont on aura modifié le patrimoine génétique afin de pouvoir étudier sur pièce, in vivo, le développement d’une pathologie et l’efficacité des traitements potentiels, une recherche qui intéresse tout particulièrement les neurologues, ainsi que les grands laboratoires pharmaceutiques qui voient dans ces cobayes génétiquement prêt à l’emploi, un potentiel de développement des plus prometteurs.

http://www.rfi.fr/sciencefr/articles/108/article_76656.asp

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...