Animal 0 Posté(e) le 13 novembre 2008 Oui, les odeurs rendent malade! Le Journal de Chambly - 28 octobre 2008 Opinions > Lettres des lecteurs Deux lettres d'opinion publiées récemment dans le Journal de Chambly exprimaient des inquiétudes concernant les mauvaises odeurs senties par les résidants de la ville de Richelieu. Les personnes qui s'en préoccupaient étaient des adultes, mais une nouvelle étude scientifique sortie à la fin du mois de septembre nous rappelle que nous devrions nous inquiéter de la santé de nos enfants aussi. Un couple d'adultes de Richelieu s'est plaint d'odeurs intolérables à Richelieu senties les 27, 28 et 29 août, mentionnant qu'ils n'avaient jamais rien senti de tel depuis leurs 35 ans à vivre à Richelieu, et leur lettre a été publiée dans le Journal de Chambly du 9 septembre. Ma lettre a été publiée dans l'édition du Journal de Chambly du 23 septembre, mentionnant des odeurs épouvantables senties le 5 septembre. Je m'inquiétais du bien-être de ma mère de 85 ans et de tous les résidents de l'âge d'or qui vivent avec elle dans la Maison Richelieu. Et maintenant, on découvre dans le Journal de l'environnement (propriété de Red-on-line Presse, le Journal de l'environnement - JDLE - quotidien électronique gratuit destiné à informer les professionnels de l'actualité internationale, européenne et nationale en environnement, sécurité et santé) un article intitulé «Cancers de l’enfant: des facteurs environnementaux en cause», qui explique une étude menée par James A. Thompson de l'Université du Texas et al., publiée originalement dans l'Environmental Health, volume 7, no 45, septembre 2008. Dans cette étude, les statistiques du Texas démontrent que les enfants nés dans des régions de culture intensive, où se trouvent des rejets importants de polluants atmosphériques, auraient un risque plus élevé de développer certains cancers, comme des tumeurs au foie, des leucémies ou des tumeurs embryonnaires du système nerveux central. Plus près de chez nous, d'après le dernier rapport de l'Agence de santé publique, près de 10% des personnes en Montérégie qui sont décédées étaient atteintes d'une maladie ayant un lien direct avec la pollution de l'air extérieur. On se doit de se souvenir aussi de l'étude de NOVE Environnement inc. (mars 2006), payée par le CRMQV et reconnue comme scientifiquement valable par le MDDEP, qui a démontré que les odeurs d'une porcherie peuvent parcourir des kilomètres. Comment expliquer le silence des autorités en la matière? Comment expliquer l'inaction des gouvernements pour assurer un milieu de vie sain à ses citoyens? Comment expliquer l'apathie des électeurs qui n'exigent pas d’actions concrètes des élus? Certains répondent que les gens ne se révoltent pas pour ne pas perdre leurs acquis, mais quels acquis restera-t-il si nos enfants souffrent de cancers, si nos personnes âgées meurent à cause de la pollution de l'air qu'ils respirent et si les autres doivent tâcher d'en prendre soin tout en gagnant leur vie? Je ne peux m'empêcher de penser au docteur Benoît Gingras qui a remis sa démission «de l'objection de conscience» de son poste de conseiller scientifique au ministère de la Santé et des Services sociaux et à l'Institut national de la santé publique au début de l'année 2006. Il se battait depuis des années contre la pollution agricole, mais il était excédé par les reculs en matière de protection environnementale. Je le cite: "Nous tous, qui faisons de la santé publique, devons être plus énergiques. On va mourir de trop de prudence!" Johanne Dion Richelieu Référence sur l'Internet: www.journaldelenvironnement.net (taper «James Thompson» dans l’outil de recherche pour atteindre le document). http://monteregieweb.com/Mon_Chambly/main+fr+01_300+Oui_les_odeurs_rendent_malade.html?ArticleID=548149 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites