hop 0 Posté(e) le 18 novembre 2008 Des élus de tous bords ont plaidé à Berne en faveur de l'initiative réclamant la création d'une fonction d'avocat des animaux dans tous les cantons. Ils s'appuient sur le bon bilan du modèle de Zurich, seul canton à offrir aux animaux un véritable défenseur. Les Chambres fédérales ont en effet refusé fin 2006 de créer un poste de défenseur du monde animal. Pire: selon le conseiller national Ruedi Aeschbacher (PEV/ZH), le nouveau code de procédure pénale ne permettra même plus dès 2010 à l'avocat cantonal zurichois d'intervenir efficacement. Ses compétences et son bienfondé sont pourtant reconnus largement, en particulier par la Conférence des ministères publics et des procureurs généraux. Celle-ci suit ainsi depuis le 1er septembre les recommandations de sanctions unifiées que leur a présentées Antoine Goetschel, l'avocat des animaux zurichois. Les actes de cruauté envers les animaux seront donc au moins désormais sanctionnés sévèrement partout en Suisse. Cette avancée ne vaut en revanche rien si, en amont, les auteurs de délits ne sont pas dénoncés. Là encore l'existence d'un avocat des animaux renforce l'efficacité, au regard des statistiques de la Fondation pour l'animal en droit. Ainsi le tiers des 572 procédures ouvertes en 2006 en Suisse dans des affaires de la protection des animaux l'ont été dans le canton de Zurich. Aucun cas n'a en revanche été signalé dans les cantons d'Appenzell (AI), Genève, Soleure, du Tessin, d'Uri et du Valais, a fait savoir la conseillère nationale Tiana Angelina Moser (Verte libérale/ZH). Privés de parole, contrairement à la nature qui dispose du droit de recours des associations, les animaux ne peuvent se défendre seuls. C'est notamment parce qu'ils ne peuvent s'exprimer ni participer à la procédure que les animaux ne voient pas tous les cas de cruautés à leur égard portés devant la justice, a constasté M. Aeschbacher. http://www.swissinfo.ch/fre/infos/nouvelles_agence/Initiative_pour_la_creation_d_une_fonction_d_avocat_des_animaux.html?siteSect=146&sid=9983556&cKey=1227004570000&ty=ti&positionT=1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 21 novembre 2008 Médor demandera-t-il bientôt des croquettes comme réparation pour maltraitance? Sûrement pas, mais nos amis les bêtes pourraient avoir des avocats dans tous les cantons. La proposition émane de la Protection suisse des animaux. Elle a déposé une initiative en 2007. Hier, des élus de tout poil l'ont soutenue à Berne pour faire pression sur la commission du National chargée, demain, de son traitement. Les partisans de l'initiative prennent Zurich comme exemple. Depuis 1992, un fonctionnaire intervient dans les cas pénaux et coûte 80000 francs par an. Un investissement qui semble payer puisque les cas de maltraitance animalière jugés à Zurich ont été 200 fois plus élevés qu'en Valais entre 1995 et 2004. Ces résultats ne suffisent pas à faire taire les moqueurs ici et surtout en France. Certains avaient déjà raillé la nouvelle réglementation sur les animaux, qui oblige notamment d'adopter deux hamsters pour qu'ils ne se sentent pas seuls. Les Français se lâchent à nouveau: «Vous vous ennuyez tant que ça pour vous inventer des problèmes aussi ridicules?» demande Claude Laugier, de la SNVEL, un syndicat de vétérinaires dans l'Hexagone. Au comité Noé, une structure de chasseurs et d'éleveurs, Thierry Coste va plus loin: «Au lieu de s'occuper des réels problèmes, on veut mettre un flic derrière chaque détenteur d'animaux!» Ces commentaires agacent la Société des vétérinaires suisses: «Nous avons des standards de protection des animaux élevés, note Charles Trolliet. Normal de se donner les moyens de les respecter. Les Français feraient mieux de balayer devant leur porte.» Des avocats pour les bêtes? La Suisse s'interroge, la France rit - 18/11/08 http://www.lematin.ch/fr/actu/suisse/des-avocats-pour-les-betes-la-suisse-s-interroge-la-france-rit_9-315778 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites