hop 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Si l'entente de cinq ans conclue avec la Ville de Québec en juillet pour y assurer les services de fourrière et de recensement canin permet à la Société protectrice des animaux (SPA) de mieux survivre, elle a cependant également fait doubler le nombre d'animaux abandonnés recueillis par l'organisme sans but lucratif qui est présentement en pleine campagne de financement. «Avant, nous assurions ces services pour toutes les municipalités environnantes, sauf Québec. On accueillait alors de 5500 à 6000 animaux par année. Maintenant, avec le contrat de fourrière pour Québec, ce sera plutôt dans l'ordre de 11 000 à 12 000», explique June Gormley, chargée de projets à la SPA. L'effectif de l'organisme a aussi suivi la même courbe, passant cette année de 8 à 17 employés qui assurent la surveillance et les soins des petits animaux du refuge le jour, la nuit et les fins de semaine. Au plus fort de la période estivale des déménagements, l'organisme pouvait recevoir de 30 à 40 chats et six ou sept chiens par jour, sans compter les oiseaux, souris, gerboises et autres animaux parfois plus exotiques. «Cette semaine, nous avons été appelés par un propriétaire d'immeubles qui avait trouvé un boa laissé là par les anciens occupants d'un appartement!», explique Mme Gormley en soulignant que la période des Fêtes est également un moment où les abandons d'animaux sont à la hausse. «Des gens donnent leurs animaux, car ils ne sont pas capables de leur trouver une pension pour deux semaines et il y a aussi des cadeaux de Noël non désirés qui aboutissent chez nous en décembre», poursuit-elle. Euthanasie June Gormley explique que, comme à plusieurs autres endroits au Québec, les locaux de la SPA débordent dans la capitale avec plusieurs dizaines de chiens et de chats qui attendent une famille. Au cours des dernières années, 25 % des animaux recueillis par la SPA de Québec devaient cependant être euthanasiés en raison de l'engorgement du refuge. Ce chiffre inclut toutefois les propriétaires qui préfèrent faire euthanasier leur animal à la SPA en raison des coûts moins élevés que chez le vétérinaire. «Malgré tout, nous avons réussi à maintenir notre taux d'euthanasie plus bas qu'ailleurs au Québec, où il se situe davantage autour de 35 % ou 40 %. On s'attend toutefois à ce que ça augmente ici aussi cette année en raison du nombre plus élevé d'animaux dont nous aurons à prendre soin», enchaîne-t-elle. L'organisme a toujours sur sa table à dessin un projet d'agrandissement qui s'est cependant transformé au fil des mois en un projet de construction d'un tout nouveau refuge dans un horizon de deux ans. «Au départ, on parlait de rénovations de 500 000 $, mais avec la hausse du budget, on parlait plutôt de 900 000 $. Comme nous sommes installés dans un ancien garage qui n'est pas nécessairement adapté, on pense donc plutôt ériger un nouveau bâtiment qui coûterait un peu plus de 1,7 million $», conclut Mme Gormley. Société de protection des animaux de Québec: deux fois plus d'animaux recueillis - 14/12/08 www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/200812/13/01-810254-societe-de-protection-des-animaux-de-quebec-deux-fois-plus-danimaux-recueillis.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Il n'y a qu'une solution pour régler ce problème: Cesser de vendre des animaux dans les animaleries ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Cath10 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Animal a écrit:Il n'y a qu'une solution pour régler ce problème: Cesser de vendre des animaux dans les animaleries ! Exactement. Et stéréliser le plus d'entre eux possible! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites