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Animal

Le massacre canadien des licornesCommentaire du Capt.Watson

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30/11/2008 – Le massacre canadien des licornes

Commentaire du Capitaine Paul Watson
Avant de lire ce texte, comprenez que je l’écris avec la rage au cœur. Le Canada, mon pays, la nation où ma famille réside depuis 1648, vient de commettre l’un des crimes contre la nature les plus sauvages et les plus odieux que l’on puisse imaginer. Une fois de plus, ils ont versé dans la mer un sang innocent, et ont rempli les airs des cris du plus doux et du plus sociable des animaux. Cette fois, ce sont ceux du Narval, la licorne des mers.

Le Département Canadien des Pêches et des Océans (DFO) est l’administration canadienne la plus mauvaise, la plus insidieuse, la plus incompétente et la plus dangereuse. Il n’est rien, dans nos océans, qui ne soit à l’abri de l’œil calculateur et froid de ces bureaucrates avides qui contrôlent le département le plus destructeur du gouvernement canadien.

Ce qu’ils ont fait par le passé, comme l’effondrement des pêches, le massacre des phoques, les dommages infligés aux écosystèmes marins, ainsi que leurs infractions aux lois nationales n’est rien comparé à leur décision, cette semaine, d’assassiner 500 narvals piégés et sans défense.

500 baleines piégées dans les glaces de l’Arctique. Pouvaient-elles être sauvées ?

La réponse est « oui, absolument, elles pouvaient être sauvées ». Mais des cœurs aussi noirs que le souffle nauséabond des démons du gouffre sans fond de l’enfer étaient à l’œuvre. Alors qu’ils pouvaient donner la Vie, ils ont préféré déchaîner un torrent de violence qui a vomi le plus chaud de sangs dans les mers glacées du grand nord.

Le gouvernement canadien dispose d’une flotte de puissants brise-glaces. Il a à la fois l’argent et les moyens pour intervenir. Il aurait été possible d’atteindre les baleines et de leur briser un chemin vers la liberté.

Et la réponse du gouvernement à cette solution de sauvetage a été que « le bruit des brise-glaces aurait été stressant pour les baleines ».

Quelle connerie ! La folie règne en maître au département des affaires poissonnières. Au lieu du bruit légèrement irritant de brise-glaces apportant le salut, nous avons eu droit à des douzaines d’impitoyables tueurs Inuits qui ont mitraillé, avec de très puissants fusils, des baleines hurlantes qui tentaient frénétiquement d’échapper aux balles. Désespérées, dans une horreur panique, elles plongeaient et refaisaient surface, frustrées de n’avoir nulle part ou aller. Tout autour d’elles, les corps de leurs compagnons flottaient à la surface, gargouillant de sang et se convulsant dans une agonie mortelle et frénétique.

Ce fut un tableau d’horreur dantesque inspiré par les profondeurs les plus abyssales de l’enfer et à la fois, un rappel de la capacité de l’homme à être tout simplement totalement impitoyable.

Pour les Inuits, ce fut littéralement comme de tirer un poisson dans un tonneau.

Et les Inuits furent assez heureux de jouer de la gâchette. Une défense de narval se vend des dizaines de milliers de dollars, et ce bonus de prises représentait quatre fois leur quota « légal ».

Ce fut surtout l’occasion de mettre sur le marché des centaines de précieuses « cornes de licornes » et d’injecter des centaines de milliers de dollars dans l’économie du grand Nord. C’est la véritable raison derrière la décision de tuer les baleines, c’est la raison pour laquelle le DFO a choisi de ne pas les sauver.

Ce massacre sanglant a été commis de manière totalement incontrôlée. Pas un seul officier du DFO n’était présent, et les tueurs Inuits hurlaient et riaient de façon barbare tout en infligeant de mortelles tortures à ces douces créatures. Le DFO a fait preuve d’une incroyable insensibilité et d’une bêtise abjecte en suggérant que les brise-glaces stresseraient les baleines. Croient-ils vraiment que ce que les tueurs faisaient n’était pas stressant ?

« Les chasseurs locaux tiraient sur les narvals lorsqu’ils faisaient surface pour respirer dans les rares espaces où l’eau était dégagée », témoigne Rebecca Aldworth, directrice de la section canadienne de l’organisation « Humane Society International ». Le DFO a tenté de justifier son choix indéfendable de ne pas briser la glace afin de libérer les baleines en prétextant que le bruit des brise-glace aurait été « stressant » pour les narvals. « Il est évident que les déflagrations assourdissantes des fusils et les litres de sang répandus dans l’eau des seules ouvertures où la respiration était possible furent largement plus stressants. »

Chaque printemps, le DFO dépense des millions pour les tueurs de phoques, lorsqu’il envoie des brise-glaces leur dégager un chemin. Il a dépensé plus d’un million de dollars en affectant un brise-glaces rien que pour suivre le bateau de Sea Shepherd, le Farley Mowat, afin de l’empêcher de témoigner du massacre des phoques du Groenland. Ainsi, les massacres sont subventionnés a coups de millions alors que pas un centime n’est dépensé pour aider à ouvrir un chemin et sauver 500 baleines prises au piège.

En tant que canadien, j’ai profondément honte d’être citoyen d’une nation qui tolère si volontiers le massacre de 500 de ces créatures sensibles si incroyablement uniques et qui plus est menacées d’extinction.

Le narval est sur la liste rouge des espèces en danger publiée par l’Union Mondiale pour la Nature (UICN). Cela signifie qu’ils sont au stade le plus alarmant du risque d’extinction globale. La commission mixte Canada-Groenland sur la conservation et la gestion du narval et du beluga, de même que la Commission Baleinière Internationale, ont tous deux déclaré que la chasse au narval n’était pas une activité durable.
Cette semaine, grâce au Canada, le Narval est plus proche de l’extinction de 500 individus.

http://www.seashepherd.fr

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Cette nouvelle date de 2000, mais elle est très pertinente...

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November 24, 2000

NWMB cautions communities to reduce narwhal kills
AARON SPITZER
Nunatsiaq News

ARVIAT — Nunavut wildlife officials are warning three Nunavut communities to rein in their narwhal harvests or risk a return to federal quotas.

Ben Kovic, chair of the Nunavut Wildlife Management Board, said if communities can’t control their narwhal kill, unpopular federal limits may be reimposed.

"If we don’t take off on the right track, the minister will reinstate the quota," Kovic warned delegates to the Nunavut Tunngavik Inc. annual general meeting in Arviat last week.

Pond Inlet, Repulse Bay and Qikiqtarjuak are currently in the second-year of a three year pilot project in the community management of narwhal. Federal quotas on narwhal stocks have been lifted and those communities have been permitted to set their own limits.

But so far, hunters in those communities have far exceeded the previous federal quotas, and have often gone over their own harvest caps.


In Pond Inlet, which used to have a 100-narwhal annual quota, hunters last year harvested 130 animals. This year they took 166.

In Repulse Bay, the old limit used to be 50 animals per year. After the federal quota was lifted, the community set a quota of 100. But in 1999, hunters took 156 narwhals and reported another 100 lost or sunk. This summer the community only harvested 49 narwhal.

In Qikiqtarjuak, where the old limit was 50 narwhal, harvesters last year took 87 animals and this year killed 127.

Kovic said he recently received a letter from the federal Department of Fisheries and Oceans, expressing concerns about the high narwhal kill rates.

While the ministry hasn’t explicitly threatened a return to the old quota system, the letter should be read as an early warning. "When you receive a concerned letter from a minister you treat that very seriously," Kovic said.

Kovic attributed some of the overhunting to the exhilaration of having the restrictive quotas finally lifted. "They’ve haven’t done this for years and years and years. It’s exciting for a hunter. We expected that. But we didn’t expect three times more, or two times more."

And he said the high harvest rates may also be explained by the fact that narwhal have a sideline monetary benefit: their tusks can sell for as much as $250 per foot.

"Why else does one family get two or three or four, and they’re all male?" he said. "They get females too, but most of the harvests we know of are males."

Kovic said if the narwhal project proves viable, local control may be extended to the harvesting of other animals, such as polar bear. "My dream was if this type of community-based management is successful there is a possibility we could expand it to another species."

Kovic told NTI delegates he still has faith in community management. "We can manage properly on an annual basis," he said.

"This project is not a failure by any means. It’s a learning process," he said. "But if they want to look good at the end of three years, my view is they shouldn’t be doing it the way they have been doing it."


http://nunatsiaq.com/archives/nunavut001130/nvt21124_07.html

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