hop 0 Posté(e) le 4 janvier 2009 PRAYSSAS (Lot-et-Garonne, France). Marie et Gilles Richard veillent sur les chevaux maltraités comme sur leurs enfants. Dans leur ferme, les équidés côtoient des moutons, des cochons et des chats Gilles et Marie Richard ne vivent pas seuls. Ils cohabitent avec Philo, Poupette, Titanic, Anna, Bingo, les Nains de Jardin, Calypso, Peguy et... Difficile de dire combien d'âmes partagent la ferme du « Bonheur des Chevaux », quelque part sur les coteaux de Prayssas, loin du reste de l'humanité. La maîtresse des lieux dénombre : « Il y a une cinquantaine d'équidés, une quinzaine de moutons, autant de chèvres, sept chiens, quatorze chats, trois cochons. » Et les oies ? « C'est vrai, j'ai oublié de les citer. C'est la voisine de la ferme d'à côté qui voulait les tuer pour les manger à Noël. J'ai eu tellement de peine qu'elle a accepté de me vendre ses trois oies. » Alors que la plupart de leurs camarades finissent en conserve ou dans le four, les trois chanceuses gambadent aujourd'hui, au milieu de Pegguy la cochonne (400 kg pour deux mètres de long), Coco l'âne, les Nains de Jardin (les Shetlands), Étincelle, Blanche et consorts. Le box de la dernière chance « Quand vous aimez les animaux comme nous, vous ne pouvez pas vous faire à l'idée de les manger », rajoute Marie, végétarienne. Depuis 12 ans, au sein du « Bonheur des Chevaux », elle donne de l'amour à ces animaux que personne ne veut, le but de son association étant de sauver les chevaux maltraités ou abandonnés. « Ici, vous avez Étincelle. C'est la doyenne, une jument de 44 ans. C'est un record dans la région je pense. Elle vient d'un centre équestre du département où elle était presque laissée à l'abandon. » Étincelle n'était plus rentable pour ce centre équestre. Heureusement, Marie a ouvert grand les portes de ses box. À côté de « l'ancienne », voici Poupette, 42 ans : « Nous l'avons retrouvée dans une cave, dans le noir. C'est un agriculteur à la retraite qui l'avait laissée là, à patauger dans le fumier. Elle est restée 8 ans dans une cave, c'est un miracle si elle est encore vivante. » Chaque animal du « Bonheur des Chevaux » porte en lui son lot de tourments. La ferme des Richard est leur box de la dernière chance. Un box ouvert sur d'immenses prés et forêts. « Ici, nous leur donnons de l'amour jusqu'à leur dernier souffle », explique le mari. 17 000 euros de foin par an Le bonheur animal a un coût. Depuis la création de l'association, Gilles et Marie doivent payer des factures mirobolantes. « Nous achetons 17 000 euros de foin chaque année. Avec les vaccins et les autres dépenses, nous avons 47 000 euros de frais annuels. » Une raison pour laquelle ces retraités cherchent des bénévoles pour réparer quelques clôtures et s'occuper des animaux. Heureusement, l'association compte aujourd'hui plus de 420 adhérents répartis dans toute la France. « Des amis fidèles », remercie Marie, ancienne comptable de la région parisienne. À sa retraite, elle a décidé d'acheter un cheval pour occuper ses temps libres. « Je suis allée chez un maquignon. Mais quand j'ai vu ses chevaux, j'ai eu pitié, et je suis revenue chez moi avec les trois bêtes les plus abîmées. » C'est ce jour-là que son histoire d'amour avec les animaux a débuté. « Aujourd'hui, je peux dire sans honte que je préfère les animaux aux êtres humains. La seule chose que je reproche à mes chevaux, c'est qu'ils ne peuvent pas aller chercher le foin eux-mêmes », sourit Marie. Renseignements http://bonheurdeschevaux.free.fr/ Le bonheur est dans le box - 04/01/09 http://www.sudouest.com/gers/actualite/article/463173/mil/3992069.html?L=0%3Dd11a05e3f0&cHash=fdbad9c9b0 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Cath10 0 Posté(e) le 11 janvier 2009 Ce sont ces belles histoires qui me redonnent le courage... J'aimerais qu'il y ait plus de gens comme ca dans ce monde. Des gens qui se dévouent pour aider les autres, y compris les animaux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
