Animal 0 Posté(e) le 12 janvier 2009 29/12/2008 – Le Gouvernement canadien cherche désespérément à éviter l'interdiction des produits du phoque Après des années passées à nier que le hakapik (un gourdin) et la massue étaient barbares, le gouvernement canadien, dans une tentative désespérée pour apaiser les législateurs européens, a décidé de restreindre l'usage de ces deux armes. Le gouvernement canadien exige aussi que désormais les chasseurs de phoques s'assurent qu'ils tuent les phoques avant de leur arracher la peau ; cette pratique qu'ils ont longtemps niée est maintenant avérée. Le Parlement européen a voté pour proposer une interdiction portant sur tous les produits du phoque qui proviennent de toute chasse inhumaine. La Ministre des Pêches (MPO/DFO) Gail Shea prétend maintenant que ces changements ne sont rien de plus que "quelques ajustements" par rapport à la réglementation en vigueur et que le Canada n'a pas l'intention d’arrêter l'abattage de centaines de milliers de jeunes phoques chaque année. Le Canada a également l'intention d’augmenter le budget pour défendre les tueurs de phoques sur la glace contre l'ingérence des opposants à cette chasse. Le rapport du MPO estime également le coût pour mettre en œuvre les restrictions proposées: de 1,8 à 3,6 millions de dollars. Ce montant comprendrait une augmentation des coûts pour les chasseurs de phoques et les patrouilles locales de garde-côtes. « Il n'y a pas de façon humaine de tuer un phoque », a déclaré le Capitaine Paul Watson. « Les représentants élus les plus civilisés d’Europe ne seront pas dupes de l’incessante propagande canadienne sur le côté ‘humain’ de ce massacre. Il suffit à n'importe quel témoin du carnage et doté d’un demi-cerveau, pour se rendre compte combien ce massacre est odieusement cruel. C'est la raison pour laquelle les caméras et les films vidéo sur cette barbarie sont illégaux. Le gouvernement ne veut pas que le public voit ce qui se passe vraiment sur la glace là-bas chaque année. » Les premiers ministres du Nunavut, de Terre-Neuve et du Labrador ont demandé au gouvernement fédéral d'interdire l'usage traditionnel du hakapik ou de la massue, pour tuer les phoques. Ils font valoir depuis longtemps que l'emploi du hakapik représente une image barbare et devrait être proscrite. Les nouvelles règles stipulent effectivement que: « Nul ne doit utiliser une massue ou un hakapik pour frapper un phoque de plus d'un an à moins que l’animal n'ait déjà été abattu avec une arme à feu ». Mais moins d'un pour cent de la chasse annuelle des phoques se porte sur des phoques de plus d'un an. La massue ou le hakapik est principalement utilisé pour écraser les crânes avant que les phoques ne soient saignés et dépecés. En vertu des nouvelles règles, une disposition existante appelée « blink test » (test du clignement des yeux) - utilisée pour vérifier si les phoques sont inconscients de façon permanente avant de leur arracher la peau - est supprimée parce considérée comme peu fiable. Le seul test acceptable sera de toucher le crâne du phoque pour s'assurer qu'il est brisé. Les nouvelles réglementations demandent que les chasseurs saignent le phoque durant une minute entière avant de lui arracher la peau. Les nouvelles réglementations reconnaissent que cela va se traduire par une augmentation des coûts pour les chasseurs de phoques en « réduisant la vitesse de la capture. » Mais avec le Parlement européen et ses 27 pays membres prêts à arrêter toutes les importations de produits dérivés du phoque, dès le moi de Mars, le gouvernement a senti qu'un geste de réglementation était nécessaire selon la Presse canadienne. Et c'est tout ce que c'est - un geste. L'Union européenne a proposé une interdiction des produits dérivés du phoque en provenance de pays qui « pratiquent des méthodes cruelles » - qui pourrait inclure le matraquage des phoques avec un hakapik. Afin de s'assurer que les chasseurs de phoques suivent les directives en 2009, le MPO a dit qu'il utiliserait des caméras installées sur des hélicoptères pour filmer la chasse. L'application proprement dite serait assurée par des gardes-côtes à bord de navires brise-glace. Ce qui est perdu de vue dans l'ensemble de cette controverse sur la cruauté est le fait que le massacre des phoques est en train de causer des dommages irréparables à l'écosystème marin de l'océan Atlantique Nord-Ouest. Les populations de phoques ont été réduites à moins de 10% de leur nombre d'origine. Le morse de la côte Est a été exterminé. Le vison des mers, le canard du Labrador et le macareux ont maintenant disparu. Des oiseaux et d'autres populations de mammifères marins ont été décimées. Depuis cinq cents ans que dure ce massacre d'un si grand nombre d'espèces, l'écologie de la région a décliné et maintenant toutes les pêches sont en train de s'effondrer. « Le Ministère des Pêches et des Océans, la bureaucratie la plus incompétente et destructrice du Canada, a supervisé la destruction quasi totale de tout ce qu'il était chargé de gérer et de protéger. Ils ont détruit le cabillaud, le hareng, le saumon, les baleines et maintenant, ils ont l'intention de faire porter la responsabilité aux phoques pour leurs erreurs en les détruisant eux aussi », a déclaré le Capitaine Paul Watson. « Gail Shea est aussi écologiquement stupide que les clowns Hearn, Efford, Crosby et LeBlanc. Cela fait des décennies que dure la frénésie de meurtre de ces fous écologiques et Shea montre qu'elle peut être aussi impitoyable et mercenaire que n'importe lequel des voyous qui l'ont précédée. » Sea Shepherd Conservation Society ne sera pas de retour pour le massacre des phoques ce printemps. « Nous avons l'intention de donner au Parlement européen la possibilité de mettre fin à cette atrocité par la mise en œuvre d'une interdiction de tous les produits du phoque. » L'année dernière, le navire Farley Mowat de Sea Shepherd a été arraisonné dans les eaux internationales et deux membres d'équipage, le capitaine Alex Cornelissen des Pays-Bas et le premier officier Peter Hammarstedt de Suède ont été accusés de s'approcher à moins de un demi mile d'un phoque que l’on était en train d’abattre. Le fait d'assister ou de filmer l'abattage d'un phoque est considéré comme un délit au Canada en vertu de l'étrange concept orwellien de « réglementation de la protection des phoques ». Le gouvernement canadien détient toujours le Farley Mowat en otage même si aucune accusation n'a été portée contre le navire et les deux officiers de Sea Shepherd doivent être jugés par un tribunal de la Nouvelle-Écosse, en avril 2009. http://www.seashepherd.fr/News/081229_canada_phoques.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites