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Textes animaux de labo pour le bulletin

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1)



Terrible nouvelle pour les rats


Des généticiens britanniques et américains ont réussi à obtenir des cellules souches embryonnaires de rat, ce qu’il leur permettra de créer des rats génétiquement modifiés.

Jusque là cette technique, qui avait permis d’obtenir des souris transgéniques, avait échoué avec les rats. A présent, les scientifiques vont pouvoir aussi fabriquer des rats malades "sur mesure". Neurologues et laboratoires pharmaceutiques s'en frottent les mains d’avance.

Les rats possèdent un système nerveux très complexes et sont considérés comme des modèles idéals pour l’étude de maladies neurologiques et le développement de médicaments pour les traiter. On peut s’attendre à ce que le nombre de rats utilisés augmente dramatiquement comme c‘est le cas pour les souris, depuis la création de la première souris génétiquement modifiée.


Sce :
Bientôt des rats génétiquement modifiés, 29/12/08 - www.rfi.fr

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2)



Allemagne - Une étude sur des primates non reconduite



A l’Université de Brême, en Allemagne, le Dr Andreas Kreiter, spécialiste en neurosciences, étudie le cerveau mammalien (souvent considéré comme le siège des émotions) en effectuant des expériences sur vingt-quatre macaques.

Une association cherche depuis plusieurs années à faire cesser ces expériences "source de souffrance intolérable et sans intérêt à court terme".

Le gouvernement de l’état de Brême a finalement décidé de ne pas renouveler l’autorisation de Kreiter à la fin de l’année 2008.

De nombreux confrères se sont déclarés inquiets de ce qu’ils considèrent comme une ingérence dans "la liberté de faire de la science". Andreas Kreiter, soutenu par son université, a fait appel de la décision du gouvernement.

En juin 2008, le tribunal administratif de Zurich (Suisse) avait déclaré illégales des études sur des singes rhésus pratiquées à l’Université et celle-ci avait dû y mettre un terme.


sce :
German authority halts primate work, 27/10/08
www.nature.com/news/2008/081027/full/4551159a.html

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3)



Réservoirs d’organes


Lord Winston, chercheur britannique, projette d’élever des cochons génétiquement modifiés afin d‘obtenir des organes pouvant être greffés sur des humains.

Leurs organes étant de taille et de fonctionnement similaires, les cochons étaient les victimes désignées pour les expériences de xénogreffes. Les essais de transplantation avaient toutefois été laissées de côté à la fin des années 90, en raison des risques de rejets et de transmissions de maladies.

Lord Winston et plusieurs confrères, avec lesquels il a fondé l’entreprise Atazoa, ont réussi à créer un sperme de cochon génétiquement modifié. En élevant des cochons porteurs de six gènes humains, ils comptent ainsi limiter les risques de rejet.

Ces chercheurs poursuivront leurs expériences aux Etats-Unis où la réglementation en ce qui concerne les animaux transgéniques est quasi inexistante, contrairement à la Grande-Bretagne. Ils espèrent produire un cochon génétiquement d’ici 2 ans.

En 2005, le très controversé Docteur Hwang Woo-Suk annonçait que son équipe avait créé, à l’Université de Séoul, un élevage expérimental de cochons en manipulant des ovules de truies, réimplantés ensuite dans l’utérus de mères-porteuses.

L’équipe munichoise des professeurs E. Wolf et R. Klose annonçait, la même année, la création d’un cochon génétiquement modifié à l’abri, a priori, des défenses immunitaires humaines.


Sce :
"Genetically Modified Pigs to be Bred for Organ Transplant Harvesting" - Naturalnews.com, 26/01/09
"Des organes de porc génétiquement modifiés pour la transplantation" - communiqué de presse de l'université Ludwig-Maximilian de Munich, 29/07/2005

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4)



Tester l’exposition aux produits chimiques sans brûler de lapins


La version amélioré d’un test cutané sans recours à l'animal (l’EpidDerm SIT) réalisé par MarTek Corporation, producteur d'équivalents de tissus humains, a été validé par le Centre Européen pour la validation des méthodes alternatives.

La modification de ce test porte sur le temps d’exposition chimique qui a été augmenté de 15 à 60 minutes. Ces tests permettent de mesurer le pouvoir irritant des substances chimiques sur la peau, sans sacrifier des milliers de lapins, comme c’était le cas il y a peu, et comme cela continuera d’être le cas aux Etats-Unis, où ces alternatives ne sont pas reconnues.

Peta, qui a aidé au financement de la mise au point de ce nouveau test, a écrit au Ministère de la Santé pour lui demander de faire en sorte que l’ICCVAM, l’équivalent du Centre de validation européen, cesse d’être un frein au progrès d’un science respectueuse des animaux.


Sce:
MatTek Corporation www.mattek.com
Peta, www.peta.org

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5)


Un petit pas en avant pour une université de Taïwan


L’université Yang-Ming, à Taïwan, a mit un terme à 2 types d’expériences conduites en cours de pharmacologie, après avoir été contacté par PETA à ce sujet.

Ces expériences consistaient à injecter de l’acide acétique (un produit corrosif), du Pentétrazol (qui provoque des convulsions) et de la strychnine dans l’estomac de souris. Chaque semestre, environ 300 souris mouraient ainsi dans de terribles souffrances.

Malheureusement, l’université continuera à expérimenter sur les animaux. Parmi ces expériences, il en est une particulièrement cruelle durant laquelle les étudiants coupent des vaisseaux et la trachée-artère de rats. Il n’y sera pas mis un terme, mais un seul rat sera tué désormais.

A quand une enseignement éthique sans sacrifice d’animaux à Yang-Ming ?


Sce
www.peta.org - 07/11/08

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6)


BUAV vs monkey business


Un rapport de l’organisation BUAV, publié en novembre dernier, révèle qu’au Cambodge, des milliers de macaques à longue queue sont capturés dans leurs forêts et que des milliers d’autres sont élevés dans des fermes aux conditions intensives.

L’année dernière, près de 10 000 macaques ont été expédiés aux Etats-Unis et en Chine, à des pourvoyeurs de cobayes pour la recherche.

8 macaques capturés sur 10 meurent avant d’atteindre les laboratoires auxquels ils sont destinés.

BUAV a demandé au gouvernement cambodgien, d'une part, de mieux réglementer cette industrie et d’interdire les captures de primates et aux Etats-Unis et à l’Union Européenne, d'autre part, d’interdire les importations de primates à destination des laboratoires.

Au Japon aussi, on capture les primates. Année après année, les macaques japonais voient leur habitat rapetisser. Fatalement, ils en viennent à pénétrer les zones "humaines' mais les humains n’ont pas envie de cette cohabitation et 10 000 singes environ sont tués chaque année.

Le gouvernement a cru trouver la solution en autorisant la capture annuelle de 1 000 macaques pour les expédier dans des laboratoires.

BUAV et One Voice se sont associées pour demander au gouvernement japonais de mettre un terme à ces captures, d’envisager des alternatives comme le transport des singes vers des zones reculés et/ou la stérilisation d’une partie d’entre-eux.

L’ organisation britannique mène, par ailleurs, une campagne à l’adresse des compagnies aériennes pour qu’elles arrêtent de transporter des primates destinés à la recherche. Ces transports, durant lesquels les singes sont enfermés dans des petites caisses, causent à ces animaux déjà traumatisés par la capture ou les conditions d’élevage, de nouvelles souffrances physiques et psychiques.

De grandes compagnies aériennes ne participent pas - ou plus, au transport de primates vers les laboratoires, malheureusement d’autres continuent ce commerce malgré les requêtes répétées des associations et la réprobation manifeste de l'opinion publique. Parmi ces compagnies, il y a Air France, China Easter et China Southern Airlines, BWIA, Philippine Airlines, American Airlines et Continental Airlines.

On peut trouver la liste complète des compagnies qui ne transportent pas de primates sur www.buav.org


Sce :
"Animal Rights Group Slams Cambodia Monkey Trade", 24/11/08 - www.planetark.com
"La scandaleuse vente des macaques du Japon aux laboratoires comme solution à la destruction de leur habitat", septembre 2008 - www.onevoice-ear.org/
Communiqué de presse de BUAV "Airlines refuse to transport primates for research following public outcry" octobre 2008

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7)

Suisse : 726 392 animaux utilisés à des fins scientifiques

Le nombre d’animaux utilisés en Suisse a augmenté de 1,5% en 2007.

La hausse concerne en grande partie l’utilisation d’animaux dans l’enseignement et la formation : + 89, 6% et les tests qui ont le plus augmenté concernent les tests de forte gravité : + 9,7%.


Sce :
www.romandie.com , octobre 2008



à demain pour les autres articles

flowers si vous passez par là

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8]


Protéger la communauté et la nation


Le centre de recherche sur les primates de la Tulane University (Nouvelle Orléans) vient d’ouvrir un nouveau laboratoire - de $27,5 millions. Le Centre a bénéficié d'une aide financière de l’Etat, qui est généreux avec les chercheurs qui se proposent d’étudier les agents du bioterrorisme.

Le centre étudie des maladies telles que les cancers, le sida, la maladie de Lyme, la tuberculose et la lèpre en faisant des expériences sur les 6000 primates qu’il détient. Dans le nouveau laboratoire de niveau de biosécurité 3, les recherches porteront sur des bactéries, des virus et des biotoxines ; SRAS, virus du Nil, typhus, encéphalites, peste, etc. afin d’éviter l’exposition à une nouvelle maladie émergente ou à une attaque bioterroriste. Andrew Lackner, directeur de ce centre, précise que les traitements contre la plupart des agents pathogènes utilisés dans le bioterrorisme sont déjà disponible mais qu'il reste à trouver des vaccins.

Afin de "protéger la communauté et la nation", 180 singes verts, macaques rhésus et crabiers seront exposés à ces bactéries, virus et biotoxines. On surveillera l’évolution de leur état, puis on les tuera.

Des militants pour les droits des animaux s’étaient opposés à la création de ce laboratoire, mais en vain. Le centre tient à affirmer que les primates seront traités "avec humanité, conformément aux strictes normes fédérales"!


Sce :
"Tulane's primate center to study airborne contaminants", 05/01/09
http://www.nola.com/news/index.ssf/2008/12/tulanes_primate_center_to_stud.html

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9)

Union européenne : bientôt une nouvelle directive relative à la protection des animaux "de laboratoire"


La Directive 86/609/CEE est obsolète : les bases scientifiques sur lesquelles elle se fonde datent de plus de vingt ans et, par ailleurs, elle ne correspond pas aux demandes de l’opinion publique qui s’inquiète de plus en plus du "bien-être" des animaux comme l’ont démontré dernièrement des sondages et des consultations publiques. La Commission européenne a donc travaillé sur le projet d’une nouvelle directive qu’elle a soumis à l’approbation des eurodéputés, en novembre 2008.
Alors, quoi de neuf ?

- Protection des grands singes… sauf en cas de force majeur

La Commission européenne a proposé aux pays membres d’interdire l’expérimentation sur les grands singes, à savoir les chimpanzés, les bonobos, les gorilles et les orangs-outans. Dans les faits, les grands singes ne sont plus utilisés à des fins scientifiques en Europe depuis 9 ans mais des associations environnementales et de défense des animaux réclamaient une "protection légale".

Cette proposition a été bien accueillie et devrait être rapidement approuvée par l’ensemble des députés européens. Il faut dire qu’elle n’a rien de bien contraignant. Il s’agit simplement d’approuver l’interdiction d’une pratique qui n’existe plus depuis plusieurs années et qui, de plus, sera assortie d’une dérogation; si la survie de l’espèce est en jeu ou si une maladie potentiellement mortelle ou invalidante pour l’homme apparaissait de façon imprévue, on pourrait faire l’impasse sur cette protection.
A part cette proposition audacieuse, qu’est-ce qui va réellement changer ?

- Hélas…

La Commission reconnaît que la précédente directive est dépassée, mais déclare inscrire la proposition dans la stratégie des trois R (remplacer, réduire, raffiner) vieille d’un demi-siècle ! Elle se propose donc de renforcer la législation déjà en vigueur : évaluation des procédures scientifiques par des comités d’éthique, exigences minimales en matière de logement des animaux et encouragement de la recherche d‘alternatives. Une impression de déjà-vu…?

Stavros Dimas, commissaire européen chargé de l’environnement a déclaré dans un communiqué :"Il est essentiel de mettre un terme à l'expérimentation animale. La recherche scientifique doit faire le maximum pour trouver des méthodes de substitution."

La directive réaffirme toutefois que "l’utilisation des animaux demeurent indispensable au niveau de sécurité qu’il y a lieu d’assurer aux êtres humains, aux animaux et à l’environnement ainsi qu’à l’avancement des connaissances qui permettra d’assurer la santé et le bien-être des être humains et des animaux." Autant dire que s’il est essentiel de mettre un terme à la vivisection, c’est un "essentiel " qui n’est ni crucial, ni fondamental, ni indispensable, et qui ne revêt aucun caractère d'urgence !

En conclusion, une citation de Katherine Perlo, docteur en philosophie :
"Lorsque vous faites quelque chose de mal, vous devriez d’abord cesser de faire cette chose et ensuite lui trouver une alternative. Le discours des chercheurs selon lequel ils doivent d’abord trouver des alternatives avant d’abandonner l’expérimentation sur les animaux peut être comparée à celui d’un voleur qui, au tribunal, assurerait au juge : je cesserai de voler dès que j’aurai trouver un travail qui rapporte autant." *


Sce :
"Proposition de directive du Parlement européen et du Conseil relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques" - 05/11/08
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2008:0543:FIN:FR:pdf
* "Response to consultation on the ethics of research involving animals", 2003
http://www.nuffieldbioethics.org/fileLibrary/pdf/Dr_Katherine_Perlo-_Dundee_Animal_Rights.pdf

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C'est fini, y'en a plus

------

Au fait, il y avait eu une petite erreur dans le dernier n° au sujet des militants autrichiens.
"Le 13 août, le juge a libéré l'un des 10 militants, président de la Vegan Society d'Autriche."
En fait, ce n'est pas lui, mais Chris Moser, de l'association VGT
(il y avait un emploi à mi-temps) qui avait été libéré le premier.

Je ne sais pas si vous voulez mettre un errata ou pas.

voilà flowersflowers

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hop a écrit:
C'est fini, y'en a plus

MILLE MERCIS !!!

------

Au fait, il y avait eu une petite erreur dans le dernier n° au sujet des militants autrichiens.
"Le 13 août, le juge a libéré l'un des 10 militants, président de la Vegan Society d'Autriche."
En fait, ce n'est pas lui, mais Chris Moser, de l'association VGT
(il y avait un emploi à mi-temps) qui avait été libéré le premier.

Je ne sais pas si vous voulez mettre un errata ou pas.

MERCI POUR LA PRÉCISION. (C'est l'asso VG d'Autriche au lieu de l'asso Vegan ? Et Moser est président de l'asso VG ?) JE VAIS VOIR SI NOUS AVONS SUFFISAMMENT D"ESPACE CAR NOUS AVONS PAS MAL DE "stock" dans ce NUMÉRO.

voilà flowersflowers

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Non, en fait Chris Moser avait un emploi (je ne sais pas quel poste) à l'association VGT (Verein Gegen Tierfabriken), dont le président est Martin Balluch.

Mais s'il n'y a pas assez de place, c'est pas bien grave.

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hop a écrit:
Non, en fait Chris Moser avait un emploi (je ne sais pas quel poste) à l'association VGT (Verein Gegen Tierfabriken), dont le président est Martin Balluch.

Ah D'accord, c'est peut-être la raison pour laquelle il a été confondu avec son patron dans les nouvelles.

Mais s'il n'y a pas assez de place, c'est pas bien grave.

Je ne sais pas encore s'il y aura de la place, mais si c'est le cas, je ferai un petit "erratum" content

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