hop 0 Posté(e) le 29 janvier 2009 L'Argentine, qui vient de déclarer en état d'urgence son agriculture frappée par la pire sécheresse en cinquante ans, a déjà perdu entre 1,5 et 1,8 million de bovins : à Benito Juarez, en pleine pampa, les producteurs disent leur désespoir. "Voilà. Regardez celle-là : elle meurt", dit Pedro Gallarraga, 47 ans, éleveur d'origine basque, comme bien de fils d'immigrés qui ont travaillé sur ces terres de Benito Juarez (400 km au sud de Buenos Aires) depuis plus d'un siècle. Devant lui, une vache brune tente de se lever péniblement, puis retombe. A cinquante mètres d'elle, un petit veau l'appelle en vain. "Lui aussi va mourir", dit Gallarraga. "Quand ils se mettent à l'écart, c'est qu'on ne les sauvera plus". ..."Mes problèmes ne font que commencer", dit-il d'une voix posée, tenant sa casquette à la main. "Mes vaches vont continuer à mourir : aucun de mes enclos n'a d'herbe. J'ignore jusqu'où nous pourrons tenir. Nous risquons la faillite". ..."le pire, ce ne sont pas les vaches et les veaux qui meurent, mais ceux qui ne naîtront pas". ...Les éleveurs conduisent souvent leurs bêtes à l'abattoir plutôt que de les laisser mourir sur leurs terres. (...) L'Argentine, frappée par la sécheresse, perd ses bovins par milliers - 28/01/09 http://www.lettre-agri.com/article-27298505.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
catou1111 0 Posté(e) le 30 janvier 2009 Citation :..."le pire, ce ne sont pas les vaches et les veaux qui meurent, mais ceux qui ne naîtront pas". Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites