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Caro18

Abattage et inspection

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Abattage de volailles - Inspection des aliments: Ottawa se déleste de certaines obligations

Poursuivant le gouvernement au nom de la santé publique, les vétérinaires fédéraux veulent écarter le secteur privé


L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) se retrouve une fois de plus sur la sellette. Au coeur de la controverse: un programme expérimental mis en place dans quatre abattoirs au pays, dont deux au Québec, où à l'avenir le retrait de la chaîne alimentaire des poulets non conformes sera laissé au jugement d'employés du secteur privé, plutôt qu'à des vétérinaires du gouvernement. Une réforme jugée inquiétante par les fonctionnaires qui ont décidé d'amener leurs craintes devant la Cour fédérale.

Le projet-pilote, mené par l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et qui vise à mettre dans les mains de l'industrie des procédures d'inspection dans plusieurs abattoirs au pays, dont deux situés au Québec, continue de soulever l'ire des vétérinaires du gouvernement fédéral.

Se disant d'ailleurs inquiets au sujet de cette réforme qui pourrait être à l'origine, selon eux, d'une nouvelle crise sanitaire au pays, ces spécialistes en santé animale ont décidé de traîner l'Agence et ses dirigeants devant la Cour fédérale avec un objectif clair: inciter leur employeur à faire marche arrière.

Baptisé «Projet du rejet des carcasses de volaille (PRCV)», cette refonte réglementaire pilotée par l'ACIA consiste, dans les grandes lignes, à confier à des employés d'abattoir affraid le soin de retirer de la chaîne alimentaire les animaux non conformes à la consommation humaine. Jusqu'à maintenant, cette responsabilité incombait à un vétérinaire de l'ACIA qui, dans le cadre de la réforme en cours, n'aurait alors plus qu'à valider les rapports d'inspection fournis par l'industrie, sans forcément être présent sur la chaîne de production.

Le hic, c'est que cette nouvelle façon de faire bafouerait la Loi sur l'inspection des viandes en laissant des personnes non qualifiées poser des gestes relevant uniquement de la médecine vétérinaire. Ces actes visent d'ailleurs à «protéger la santé publique et à promouvoir la confiance des consommateurs en l'innocuité des produits de la volaille», résume l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), l'organisme à l'origine de la poursuite, dans un document de trois pages déposé en cour le 30 janvier dernier. La date d'audience de cette cause n'a pas encore été fixée.

Poursuivre la lecture: http://www.ledevoir.com/2009/02/07/232180.html

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