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Cath10

Les végétariens se portent bien, merci

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Les végétariens se portent bien, merci
04/02/09

« Les végétariens qui suivent un régime équilibré ne souffrent pas de carence protéique. »
Selon Fernand Lamisse, professeur de nutrition émérite à Tours, un régime qui exclut totalement les protéines animales n'est pas dangereux pour la santé. « Les risques sont inexistants, quand les règles de l'alimentation sont bien conduites. » Cette famille de mangeurs est très vaste et semble gagner du terrain dans les couches les plus aisées de la population française. Certains affichent des pratiques très strictes (végétaliens) et d'autres se contentent d'une consommation réduite de viandes. La plupart accompagnent ces pratiques d'une hygiène de vie supérieure à la moyenne. Cette diversité complique les enquêtes épidémiologiques souvent entachées de biais impossibles à éliminer.

Selon Fernand Lamisse, il n'y a pas de risque de carence en certains acides aminés (lysine et méthionine) pour les végétariens bien informés. « En associant des céréales et des légumineuses au cours d'un repas ou d'une journée, les protéines végétales retrouvent une qualité comparable à celles des protéines animales. » En fait, les effets bénéfiques d'un végétarisme bien pensé semblent même l'emporter sur les effets négatifs. Certaines études montrent ainsi une baisse de la prévalence de l'hypertension artérielle et des problèmes des coronaires chez ces populations. Mais, très souvent, le mode de vie des végétariens les protège des facteurs de risque de ces maladies (alcool, tabac, graisses animales, sédentarité, surpoids).

Ce choix de vie est en expansion, en particulier dans la catégorie des bobos urbains. C'est souvent un acte protestataire contre la malbouffe, l'alimentation industrielle, voire la gastronomie bourgeoise. « La proportion de végétariens augmente à mesure que l'on s'élève dans la hiérarchie sociale. Ce sont des raisons caractéristiques du malaise alimentaire qu'expriment les fractions intellectuelles des classes moyennes ou supérieures », indique Arouna Ouedraogo, chercheur à l'Inra d'Ivry-sur-Seine et spécialiste de la sociologie des végétariens.

http://www.lesechos.fr/info/metiers/4826193-les-vegetariens-se-portent-bien-merci.htm

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