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Caro18

UE votera lundi sur l'interdiction des produits du phoque

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L'Union européenne votera lundi sur l'interdiction des produits du phoque
Publié à 19h31 le dimanche 1er mars 2009

ST-JEAN, T.-N.-L. - Des moments de tension attendent l'industrie canadienne de la chasse aux phoques, alors que l'Union européenne (UE) s'apprête à voter sur l'interdiction des produits du phoque. Une importante décision doit être prise lundi pour déterminer les paramètres d'une nouvelle loi qui pourrait également inclure un processus de certification.

Un comité comptant 44 membres se réunira à Bruxelles pour évaluer s'il est possible de permettre l'importation des produits du phoque, dans la mesure où la pratique de la pêche se déroule sans cruauté.

Les parlementaires européens, qui ne partagent pas forcément les mêmes positions, se prononceront en avril sur les orientations proposées par le comité.

Loyola Sullivan, ambassadeur canadien pour la conservation des pêches, a reconnu qu'une certaine forme d'interdiction entrerait en vigueur, mais selon lui, il reste à voir si les peaux et autres produits du phoque canadiens en seront exemptés.

"S'il y en a qui s'imaginent qu'il n'y aura pas d'interdiction en Europe, ils font sérieusement erreur", a-t-il dit.

"Je crois qu'il est juste de dire que la volonté - certainement celle de la population en Europe, des parlementaires et des Etats membres - est (en faveur d'une) certaine forme d'interdiction", a ajouté M. Sullivan.


Au cours des dernières semaines, plusieurs politiciens du Canada, incluant M. Sullivan et la ministre fédérale des Pêches et des Océans, Gail Shea, ont multiplié les rencontres avec leurs homologues européens pour les convaincre que la chasse aux phoques se faisait sans cruauté . Mad

Mme Shea a indiqué qu'il était encore trop tôt pour confirmer si oui ou non le Canada appuierait un processus de certification.

"Il faudra évaluer ce que contiendra la proposition. Si nous pouvons vivre avec, nous accepterons, mais s'il s'agit de mesures qui viendront restreindre considérablement la pêche, alors nous ne pourrons pas accepter", a-t-elle déclaré.

Ottawa estime que la décision de l'UE pourrait avoir une influence considérable sur le secteur de la pêche aux phoques, qui pourrait perdre annuellement jusqu'à 13 millions $, et affecter 6000 pêcheurs au Canada.

Au cours des trois dernières années, le quota des prises de phoques a oscillé entre 270 000 et 335 000 par an.

http://www.jminforme.ca/article/588472

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Diffusion :

Je transmet de Fourrure Torture :

Bonjour,

La chasse aux phoques reprend chaque année au Canada. Des centaines de milliers de phoques sont tués à coups de hakapik ainsi qu'au fusil, ce qui en fait le plus grand massacre de mammifères marins au monde.

Ce lundi 2 mars 2009, les députés européens de la Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur (IMCO) décideront des amendements pour la réglementation en Europe concernant l'importation des produits issus de la chasse aux phoques.

Il est crucial d'écrire aux députés européens de la commission IMCO, avant ce lundi 2 mars 2009 à midi, pour qu'ils soutiennent les amendements de la Députée européenne Arlene McCarthy allant dans le sens d'une interdiction complète de l'importation des produits issus de la chasse aux phoques au sein de l'Union européenne. Vos courriers auront d'autant plus de poids que les élections européennes sont très proches.

Vous trouverez sur le site dédié à la chasse aux phoques de Fourrure Torture : http://www.chasse-aux-phoques.com/ les adresses mails et les consignes pour contacter les députés européens, que vous soyez en France ou en Belgique.

Merci de faire savoir aux députés européens votre opposition à toute importation des produits dérivés de la chasse aux phoques !

L'équipe Fourrure Torture
http://www.fourrure-torture.com/
http://www.chasse-aux-phoques.com/

Voici les adresses ou envoyer cette lettre :

FRANCE : janelly.fourtou@europarl.europa.eu , catherine.neris@europarl.europa.eu, jacques.toubon@europarl.europa.eu, bernadette.vergnaud@europarl.europa.eu, brigitte.foure@europarl.europa.eu, benoit.hamon@europarl.europa.eu, marine.lepen@europarl.europa.eu, beatrice.patrie@europarl.europa.eu

BELGIQUE : giovanna.corda@europarl.europa.eu, mia.devits@europarl.europa.eu, pierre.jonckheer@europarl.europa.eu, marianne.thyssen@europarl.europa.eu

Voici un exemple de lettre (Celle que nous avons envoyé) :


"Madame la Députée européenne, Monsieur le Député européen,

Ce lundi 2 mars 2009, en tant que Député(e)s européens de la Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur (IMCO), vous déciderez des amendements pour la réglementation en Europe concernant l’importation des produits issus de la chasse aux phoques.

En tant que Citoyen Européen, je suis fermement opposé(e) à la cruelle chasse aux phoques canadienne qui prend chaque année des dizaines de millier de vies innocentes.

Aussi je vous demande, ce lundi 2 mars 2009, de prendre cette décision historique, s'il vous plait soutenez les amendements de la Députée européenne Arlene McCarthy qui vont dans le sens d’une interdiction inconditionnelle de l’importation des produits issus de la chasse aux phoques, au sein de l’Union européenne.

Je vous remercie, Madame la Députée, Monsieur le Député, d'avoir pris le temps de lire ce mail et de prendre la bonne décision.

Veuillez recevoir, Madame, Monsieur, mes salutations les plus respectueuses.

VOTRE NOM, PRENOM
VOTRE ADRESSE COMPLÈTE

____________________________________________
____________________________________________

Merci pour les phoques.

SOYONS LA VOIX DES SANS-VOIX !!!

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liberationanimale a écrit:
Un comité du Parlement européen veut une interdiction des produits du phoque
Il y a 1 heure

BRUXELLES — Un comité du Parlement européen a voté lundi en faveur d'une proposition visant à imposer un embargo partiel des produits du phoque en provenance de pays où on en fait la chasse, parmi lesquels figure le Canada.

Ces parlementaires ont rejeté un premier projet de proposition recommandant de strictes règles d'étiquetage plutôt qu'une interdiction partielle de l'importation des produits.

Un amendement prévoit cependant des exceptions pour les produits du phoque fournis par les Inuits du Canada et du Groenland.
Avant d'être en vigueur, cette interdiction devra toutefois être approuvée par le Parlement européen dans son ensemble et par les gouvernements membres de l'Union européenne. Les partisans de l'embargo espèrent que ces étapes sont franchies avant la fin du mois prochain.

Certains pays d'Europe du Nord, dont le Danemark, la Suède et la Finlande, ont manifesté leur opposition à l'interdiction d'importation. Déjà le Canada et le Groenland ont prévenu l'Union européenne qu'ils ont l'intention de contester cet embargo devant les instances internationales du commerce.
Au cours des dernières semaines, plusieurs politiciens du Canada, dont la ministre fédérale des Pêches et des Océans, Gail Shea, ont multiplié les rencontres avec les parlementaires européens pour les convaincre que la chasse aux phoques se faisait sans cruauté.

Ottawa estime que la décision de l'Union européenne pourrait avoir une influence considérable sur le secteur de la chasse aux phoques, qui pourrait perdre annuellement jusqu'à 13 millions $, et affecter 6000 pêcheurs au Canada.

Au cours des trois dernières années, le quota des prises de phoques a oscillé entre 270 000 et 335 000 par an.

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5gtOByNpcF-TBlZf1h8ALmM3YrUeQ

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Animal a écrit:
voeu


- Communiqué de presse

Produits dérivés du phoque: vers une stricte interdiction

Libre circulation des marchandises - 02-03-2009 - 20:05
La commercialisation des produits dérivés du phoque devrait être strictement interdite dans toute l'UE, selon la commission du marché intérieur du Parlement européen. Les députés ont limité les dérogations proposées par la Commission européenne et n'ont pas suivi l'avis de leur rapporteur, qui proposait un étiquetage à la place de l'interdiction.
L'interdiction devrait s'appliquer à la mise sur le marché des produits dérivés du phoque, leur importation à destination de la Communauté, leur transit par le territoire de l'UE et leur exportation depuis celui-ci, selon le rapport approuvé par la commission parlementaire ce mardi. Par ailleurs, elle devrait couvrir la viande, l'huile, les organes, la graisse et les pelleteries, estiment les députés. En pratique, seraient concernés notamment les sacs, les nappes, les chapeaux, les bottes et les gants utilisés par les motocyclistes, les skieurs ou encore les boxeurs, ainsi que les produits parapharmaceutiques présentés comme suppléments d'acides gras d'oméga-3.

Dérogations pour les Inuits

Les députés ont rejeté une série d'exceptions à l'interdiction générale proposées par la Commission européenne, notamment en cas d'abattage "sans détresse" et "sans souffrances inutiles". Ils ont aussi exclu la possibilité d'accorder une dérogation nationale, à la demande d'un Etat. Dans les deux cas, cette position a été justifiée par l'impossibilité pratique de superviser le respect des conditions auxquelles une dérogation serait accordée.

En revanche, les parlementaires sont favorables à la dérogation proposée pour les Inuits ou d'autres communautés aborigènes. Elle s'appliquerait aux produits provenant de la chasse traditionnelle et nécessaires à la subsistance de ces communautés, pouvant faire l'objet d'échanges commerciaux à des fins culturelles, éducatives ou rituelles, mais selon une série de conditions à respecter.

La proposition sur l'étiquetage rejetée

La position de la commission du marché intérieur a été soutenue par 25 députés sans abstention, avec le vote contre du rapporteur, Diana Wallis (ADLE, UK), et de 6 autres députés. Mme Wallis proposait, à la place de l'interdiction, un système d'étiquetage qu'elle estimait plus efficace pour assurer le consommateur "du respect de normes élevées de bien-être animal ". Elle mettait notamment en doute la compatibilité de cette interdiction, fondée sur les règles du marché intérieur de l'UE, avec les règles internationales du commerce. Un avis juridique émis récemment par le Conseil va dans le même sens.

Néanmoins, la plupart des membres ont partagé l'opinion de Christel Schaldemose, député socialiste danoise, pour qui "il ne s'agit pas dans ce débat d'un dilemme juridique mais politique auquel le Parlement doit apporter une réponse politique".

Répondre aux préoccupations de l'opinion publique

Le projet d'interdire la mise sur le marché communautaire, l'importation, le transit et l'exportation de produits dérivés du phoque vise à répondre aux préoccupations du Parlement européen quant aux pratiques causant des souffrances injustifiées aux animaux. Une déclaration signée par 425 députés en 2006 avait aussi souligné la nécessité de prendre des mesures n'ayant pas d'incidence sur la chasse au phoque traditionnelle des Inuits (3% du volume total de chasse dans le monde). Cette position du Parlement avait été stimulée par les inquiétudes des ONG et de l'opinion publique dans la plupart des Etas membres quant au traitement infligé aux phoques.

Harmoniser les règles du commerce dans l'UE

Le règlement vise aussi à mettre un terme à la fragmentation actuelle du marché intérieur de l'UE en établissant les règles communes harmonisées, directement applicables sur tout le territoire de l'UE. En effet, les législations nationales varient, certains Etats, comme la Belgique ou le Pays-Bas, ont d'ailleurs déjà interdit la commercialisation des produits dérivés du phoque, d'autres envisagent de le faire.

Etapes suivantes

Le Parlement européen, qui co-décide sur ce dossier avec le Conseil des ministres, se prononcera sur ce dossier en session plénière probablement le 1er avril, à Bruxelles. Le règlement, une fois adopté par le PE et le Conseil, devrait entrer en vigueur vingt jours après sa publication au Journal officiel de l’Union européenne. L'article 3 portant sur les interdictions serait d'application six mois après la date d’entrée en vigueur.


02/03/2009
Présidente : Arlene MCCARTHY (PSE, UK)
REF. : 20090302IPR50623Contact
Cezary LEWANOWICZ
Service de presse
http://www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/054-50624-061-03-10-909-20090302IPR50623-02-03-2009-2009-false/default_fr.htm

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Produits du phoque en Europe

Interdiction partielle en vue
Mise à jour le lundi 2 mars 2009 à 15 h 24

Photo: La Presse Canadienne /Jonathan Hayward


Le comité du Parlement européen appuie une interdiction partielle des produits du phoque. Cette décision est une mauvaise nouvelle pour les milliers de chasseurs de phoques canadiens. Mr. Green

Les élus européens ont ainsi rejeté un projet de loi initial qui recommandait de strictes règles d'étiquetage plutôt qu'une interdiction partielle.

Un amendement prévoit des exceptions pour les produits du phoque fournis par les Inuits du Canada et du Groenland.

Pour être en vigueur, ce projet de loi devra être adopté par le Parlement européen dans son ensemble et par les gouvernements membres de l'Union européenne.

Les partisans de l'embargo espèrent que ces étapes soient franchies avant la fin du mois prochain. C'est toutefois loin d'être gagné, puisque certains pays d'Europe du Nord, dont le Danemark, la Suède et la Finlande, s'opposent à l'interdiction d'importation.

Impact important

Ottawa estime qu'une interdiction des produits du phoque entraînerait des pertes allant jusqu'à 13 millions de dollars par années pour les 6000 chasseurs canadiens.

Depuis les dernières semaines, les politiciens canadiens ont multiplié les rencontres pour convaincre les autorités européennes que la chasse aux phoques n'a rien d'inhumain. En vain. Mr. Green

Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, où l'on retrouve la majorité des chasseurs au pays, a déjà menacé l'Europe de sanctions économiques si elle décrétait l'interdiction.

...

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2009/03/02/001-phoque-parlement-decision.shtml

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Très bonne nouvelle!! Il faut maintenant que le projet de loi soit adopté... impatience

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lundi, 2 mars, 2009
Un comité du Parlement européen veut une interdiction des produits du phoque


OTTAWA - Un comité du Parlement européen a voté lundi en faveur d'une proposition visant à imposer un embargo partiel des produits du phoque en provenance de pays où on en fait la chasse, parmi lesquels figure le Canada.

Ces parlementaires ont rejeté un premier projet de proposition recommandant de strictes règles d'étiquetage, préférant plutôt une interdiction partielle de l'importation des produits dont les peaux et l'huile, entre autres.

Un amendement prévoit cependant des exceptions pour les produits du phoque fournis par les Inuits du Canada et du Groenland.

Avant d'être en vigueur, cette interdiction devra toutefois être approuvée par le Parlement européen dans son ensemble et par les gouvernements membres de l'Union européenne. Les partisans de l'embargo espèrent que ces étapes seront franchies avant la fin du mois prochain.

D'après Denis Longuépée, de l'Association des chasseurs de phoque des Iles-de-la-Madeleine, il est toutefois possible qu'aucune décision finale ne soit prise avant juin. Les conséquences sur le commerce pourraient néanmoins être immédiates.

M. Longuépée s'est dit d'autant plus déçu du résultat du vote que le Canada a récemment fait beaucoup d'efforts pour démystifier la chasse au loup-marin en Europe.


La chasse aux blanchons a cessé il y a plus de 20 ans et les chasseurs sont désormais formés par des vétérinaires qui leur enseignent comment abattre les animaux en les faisant souffrir le moins possible. "On est prêts à changer, mais avec le vote de ce matin, on dirait qu'on recule", a-t-il déclaré en entrevue à La Presse Canadienne.

Le Canada et le Groenland ont prévenu l'Union européenne qu'ils ont l'intention de contester l'embargo devant les instances internationales du commerce. Le Danemark, la Suède et la Finlande, ont eux aussi manifesté leur opposition à l'interdiction d'importation de produits du phoque dans les 27 pays de l'Union européenne.

La ministre fédérale des Pêches et des Océans, Gail Shea, a récemment multiplié les rencontres avec les parlementaires européens pour les convaincre que la chasse aux phoques se faisait sans cruauté. Elle a promis lundi de garder le cap et de défendre les chasseurs "jusqu'à l'Organisation mondiale du commerce" s'il le fallait.

Le député bloquiste de la Gaspésie et des Iles, Reynald Blais, croit cependant que le vote de l'UE devrait inciter Ottawa à modifier rapidement sa stratégie de relations publiques pour s'adresser directement à la population européenne. "Ce n'est pas uniquement par des séances d'information à l'ambassade qu'on va réussir. Il faut un plan d'action beaucoup plus musclé", a-t-il insisté.

Ottawa estime que la décision de l'Union européenne pourrait avoir une influence considérable sur le secteur de la chasse aux phoques, qui pourrait perdre annuellement jusqu'à 13 millions $ et affecter 6000 pêcheurs au Canada, dont près d'un millier aux Iles.

Au cours des trois dernières années, le quota des prises de phoques a oscillé entre 270 000 et 335 000 par an.

http://www.capacadie.com/2009/3/2/un-comite-du-parlement-europeen-veut-une-interdiction-des-produits-du-phoque

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Je continue de me croiser les doigts! voeu

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Le Canada a averti qu'il entendait prendre "les mesures nécessaires" pour préserver la commercialisation des produits dérivés du phoque en exprimant lundi sa déception après un vote d'une commission du Parlement européen favorable à une interdiction.

"Le gouvernement du Canada est déçu du vote de la commission du marché intérieur et de la protection du consommateur du Parlement européen" a déclaré dans un communiqué Gail Shea, ministre canadienne des Pêches et des Océans.

La commission a endossé une proposition de règlement qui, si elle est retenue par les députés européens, interdirait la vente de produits dérivés du phoque, tout en prévoyant certaines exceptions pour les produits préparés par les Inuits.

"C'est une mauvaise nouvelle pour nous" car ce règlement "empêcherait les gens de choisir" d'acheter des produits dérivés du phoque, a dit à l'AFP Denis Longuépée, président de l'Association des chasseurs de phoque des Iles-de-la-Madeleine -- un archipel du golfe du Saint-Laurent, haut lieu de cette chasse.

M. Longuépée regrette en outre que la commission ait rejeté la proposition d'un système d'étiquetage garantissant au consommateur que le produit acheté provient de phoques tués "sans souffrance inutile". Cette idée avait été avancée par le rapporteur de la commission, l'eurodéputée britannique Diana Wallis.

Le Canada continuera à consulter tous les gouvernements concernés afin de parvenir "à une solution représentant un compromis acceptable qui reconnaîtra que la chasse au phoque canadienne est sans cruauté, durable et légitime", a poursuivi la ministre Shea.

Mais elle a aussi souligné qu'Ottawa continuerait également à "explorer toutes (ses) options légales, y compris la possibilité d'exercer (ses) droits par rapport à des actions qui ne sont pas conformes aux obligations des pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC)", une allusion à une plainte éventuelle devant l'organisation internationale.

"Le gouvernement du Canada demeure résolu dans son engagement à défendre les activités économiques légitimes des Canadiens et prendra les mesures nécessaires afin de préserver l'accès au marché des produits canadiens dérivés du phoque", a encore déclaré Mme Shea.

Le Canada avait adopté à la fin 2008 de nouvelles règles de chasse au phoque visant à minimiser les souffrances des animaux, afin notamment d'éviter une interdiction du commerce des peaux de phoques par l'Union européenne.

Mme Shea a fait valoir que le Canada a déployé de nombreux efforts pour mieux faire connaître la chasse au phoque canadienne et "fourni une multitude de preuves démontrant que cette chasse est sans cruauté et durable".

"Malheureusement, ces preuves demeurent mal entendues en Europe", a-t-elle ajouté en relevant que le vote de lundi n'est qu'une étape avant le vote du Parlement européen début avril.

"Nous espérons que le résultat final sera positif pour le Canada", a-t-elle dit.

"Même si l'Union européenne choisit d'imposer un embargo, on n'arrêtera pas de chasser et on trouvera d'autres débouchés", a ajouté pour sa part Denis Longuépée, prévenant que les chasseurs allaient "continuer à faire du lobbying du côté de l'Europe".


Ottawa se battra pour préserver la commercialisation des produits du phoque - 03/03/09
http://www.romandie.com/infos/news2/090303003849.1gd1ljdr.asp

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bad Quoi qu'ils disent, quoi qu'ils fassent, quoi qu'ils tentent de cacher, de changer, rien ne pourra jamais redorer l'image de cette tuerie annuelle de bébés phoques dans notre pays. Les images de bébés phoques écorchés vifs ont fait et continuent de faire le tour du monde...

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Animal a écrit:
lundi, 2 mars, 2009

Le député bloquiste de la Gaspésie et des Iles, Reynald Blais, croit cependant que le vote de l'UE devrait inciter Ottawa à modifier rapidement sa stratégie de relations publiques pour s'adresser directement à la population européenne. "Ce n'est pas uniquement par des séances d'information à l'ambassade qu'on va réussir. Il faut un plan d'action beaucoup plus musclé", a-t-il insisté.


J'ai écrit à Reynald Blais, blaisraynald@lino.com : zut


J'ai demandé à M. Blais qui payait pour les nombreux voyages et toutes les dépenses des délégations canadiennes en Europe pour promouvoir la chasse aux phoques ainsi que les nombreux déplacements en Europe de M. Denis Longuépée, de l'Association des chasseurs de phoque des îles? Je lui demande à combien s'élève la facture depuis les 3 dernière années : billets d'avion, hôtels, restaurants etc., J'ai inclus dans ma lettre l'article du National Post signé Murray Teitel, qui établit que la chasse au phoque rapporte 12 millions par année aux chasseurs, moins leurs dépenses : 6 millions. Mais ces 6 millions en coûtent au moins 60 millions aux contribuables canadiens. ( J'AI PAS EU DE RÉPONSE, JE VAIS LE RELANCER )

Voici sa réponse:

Bonjour Madame,


Par la présente, nous accusons réception de votre courriel et nous vous remercions vos commentaires.

Cependant, quant aux adjectifs que vous utilisez pour décrire la chasse dans votre commentaire : « Les citoyens commencent à être exaspérés par toutes ces dépenses destinées à défendre une chasse cruelle et inutile!», nous tenons à vous informer qu’en utilisant cet argument, vous reproduisez deux mythes qui ont été mainte fois utilisés par les abolitionnistes et dont la fausseté n’est plus à défendre. La chasse au phoque représente une source de revenus importante pour les chasseurs et pour des milliers de familles de l’Est du Canada, dont la mienne, à une période de l’année où les autres possibilités de pêche sont pour le moins limitées. Nous comprenons que cette chasse puisse être inutile dans votre situation, mais daignez à tout le moins considérer que d’autres catégories de gens vivent dans les villages côtiers de l’Atlantique et ont besoin de ce revenu pour subsister à la fin mars de chaque année. Ces gens ont également besoin d’un porte-parole pour faire valoir leur point de vue et ont choisi M. Denis Longuépée qui s’investie à l’année de manière bénévole. mensonge

Quant à la question de la cruauté de la chasse au phoque, rappelez-vous que la Commission royale sur les phoques et l’industrie de la chasse au phoque se sont penchées sur les méthodes de chasse et ont conclu que la chasse au gourdin – ou le hakapik – lorsqu’elle est pratiquée correctement, n’est pas plus cruelle que les méthodes d’abattage utilisées dans les abattoirs commerciaux, lesquelles sont acceptées par la majorité de la population. Des études américaines réalisées entre 1969 et 1972 ont démontré que le hakapik est une arme efficace pour abattre l’animal rapidement et sans cruauté. Dans un rapport publié en septembre 2002 dans la « Revue vétérinaire canadienne », on a présenté des résultats semblables à ces conclusions.

Espérant le tout conforme, recevez, Madame, mes salutations distinguées.

Bureau des Îles-de-la-Madeleine
735, chemin Principal, bureau 208
Cap-aux-Meules (Québec) G4T 1G8
Téléphone : (418) 986-5552
Télécopieur : (418) 986-5553
blaisraynald@lino.com

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Citation :
La chasse au phoque représente une source de revenus importante pour les chasseurs et pour des milliers de familles de l’Est du Canada, dont la mienne, à une période de l’année où les autres possibilités de pêche sont pour le moins limitées.


Encore une fois, aucune considération pour les phoques. C'est EUX qui se font massacrer, pas les pêcheurs. C'est toujours une question d'argent.

Citation :
lorsqu’elle est pratiquée correctement, n’est pas plus cruelle que les méthodes d’abattage utilisées dans les abattoirs commerciaux, lesquelles sont acceptées par la majorité de la population.


Lesquelles sont INCONNUES par la majorité de la population, vous voulez dire!

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Exactement. La population ignore ce qui se passe vraiment. De notre point de vue, on peut penser que les gens savent mais il y a beaucoup de personnes qui ignorent ce qui se passent dans la réalité. Il y en a aussi qui ne veulent rien savoir mais si au moins on peut renseigner ceux qui sont intéressés à ne pas demeurer dans l'ignorance, on atteint un but. Lors de nos actions de militance dans la rue, il nous arrive de rencontrer des gens qui pensent que les tests sur les animaux n'existent plus depuis longtemps. D'autres pensent que s'il y avait de la cruauté dans l'industrie de l'élevage, le gouvernement ne laisserait pas faire ça. Erreur. Le gouvernement est un des plus difficile à faire réagir quand il s'agit de lois versus les retombées économiques. Par exemple, la construction à Sherbrooke de ce gros labo qui apportera de grosses rentrées d'argent et des emplois à la population.

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