Animal 0 Posté(e) le 6 mars 2009 mardi, 3 mars, 2009 Un libéral tente sans succès d'ouvrir le débat sur la chasse aux phoques OTTAWA - Un sénateur libéral, Mac Harb, a tenté mardi d'ouvrir le débat sur la chasse aux phoques en déposant un projet de loi prônant son interdiction. Sa tentative s'est toutefois soldée par un échec, puisqu'aucun autre membre de la Chambre haute n'a accepté de l'appuyer. M. Harb, qui représente l'Ontario, espérait convaincre ses collègues de mettre fin à la chasse commerciale tout en protégeant les droits des autochtones. Selon lui, la chasse nuit considérablement à la réputation internationale du Canada et n'est plus rentable pour les chasseurs. " Vu le déclin du marché des produits du phoque et l'opposition internationale très vive à cette activité, il est temps que le Canada reconnaisse qu'il n'est plus possible de ranimer cette industrie moribonde", a-t-il expliqué dans un communiqué. Ni ses arguments, ni ceux des militants contre la chasse, n'ont cependant convaincu les parlementaires canadiens qui ont choisi de laisser son projet de loi s'éteindre sans bruit. En l'absence d'un coproposeur, le projet n'a pu être inscrit au feuilleton et ne sera vraisemblablement pas débattu de sitôt. Selon Marc Roy, du bureau du leader de l'opposition au Sénat, la situation est inédite et personne ne sait trop comment procéder à partir de maintenant. Mais les probabilités que M. Harb ait une autre chance de présenter son idée son plutôt faibles, a-t-il indiqué. Le Parti libéral ne fera certainement rien pour que cela se produise, puisqu'il a pour politique officielle d'appuyer la chasse aux phoques. "Le parti croit fermement au droit des sénateurs et des députés de proposer des projets de loi d'initiative privée. Ceci étant dit, la politique du Parti libéral est tout à fait contraire au projet de loi présenté et nous ne supporterons aucunement cette initiative devant le Sénat", a déclaré M. Roy. Les militants contre la chasse ne perdent pas espoir pour autant. L'avocat du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), Clayton Ruby, soutient que l'absence d'un coproposeur n'est qu'une "technicalité" qui sera réglée sous peu. D'après lui, le dépôt du projet de loi de Mac Harb marque "un moment historique". "On peut enfin envisager la fin de la chasse aux phoques commerciale canadienne, a-t-il fait valoir. Le sénateur a démontré un leadership et un courage incroyables, en parlant au nom de la majorité des Canadiens sur ce sujet." L'IFAW, qui lutte depuis des décennies pour l'abolition de la chasse, célèbre aussi cette semaine la décision d'une commission de l'Union européenne d'imposer un embargo sur tous les produits dérivés du phoque: fourrure, suppléments alimentaires et autres. Avant d'être en vigueur, cette interdiction devra être approuvée par le Parlement européen. Les partisans de l'embargo espèrent que ces étapes seront franchies avant la fin du mois prochain et que l'embargo partiel entre en vigueur dès cette année. Les produits dérivés du phoque sont déjà bannis aux Etats-Unis depuis 1972 et quelques Etats de l'UE, dont la Belgique et les Pays-Bas, les interdisent aussi. Un embargo à l'échelle du continent serait toutefois beaucoup plus dévastateur puisqu'il compromettrait l'accès des chasseurs au marché de la mode. La ministre fédérale des Pêches, Gail Shea, a promis lundi de se battre jusque devant l'Organisation mondiale du commerce pour faire annuler cette résolution. En attendant, le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe estime qu'Ottawa devrait redoubler d'efforts pour faire connaître les faits sur cette chasse, pratiquée depuis des siècles dans le Golfe du Saint-Laurent. "Je pense qu'il faut faire une campagne d'information large, avec les moyens requis, pour leur expliquer qu'il n'y a rien d'incorrect dans cette chasse, a-t-il déclaré mardi, à l'issue de la période des questions. "Qu'il y ait des manteaux faits en peau de phoque, comme on porte des chaussures qui sont faites en cuir, ou qu'on mange du foie gras; je ne vois pas pourquoi les Européens ne comprennent pas ça. " La chasse aux phoques du Canada est considérée comme la plus importante du monde, pour le nombre d'animaux tués. Au cours des trois dernières années, le quota des prises de phoques a oscillé entre 270 000 et 335 000 par an. La plupart des bêtes sont âgées de moins d'un an mais ont perdu leur pelage blanc. http://www.capacadie.com/2009/3/3/un-liberal-tente-sans-succes-douvrir-le-debat-sur-la-chasse-aux-phoques Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 6 mars 2009 Je lis que la chambre haute a 105 membres, et il n'y en a pas eu 1 pour soutenir ce projet de loi ? ça fait peur. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Cath10 0 Posté(e) le 6 mars 2009 J'ai en effet constaté la position du Bloc Québécois face à la chasse aux phoques en recevant cette lettre, il y a quelques jours : Madame Méthot, c'est avec intérêt que j'ai pris connaissance de votre courriel portant sur la chasse aux Phoques dans le Golfe du Saint-Laurent. Permettez-moi de répondre à votre lettre en apportant quelques éclaircissements sur la campagne de désinformation menée par de différents groupes animalistes contre cette chasse et vous exposer quelques faits de ce dossier. L'appellation ''groupes animalistes'' est préférable à l'appellation ''groupe écologistes'' car eux, depuis longtemps, ont abandonné leur campagne contre la chasse aux phoques comme l'a précisé Steven Guilbealt en 2004, alors porte-parole de Greenpeace-Québec : '' Il ya des lustres qu'on a plus personne là-bas (Îles-de-la-Madeleine) car, tout simplement, Greenpeace ne fait plus de campagne contre la chasse aux phoques. L'espère n'est pas en danger, contrairement à d'autres mammifères marins -- ce qui est le cas de plusieurs espèces de baleines, notamment -- que nos organisations essaient de protéger et de défendre sur d'autres océans. '' Depuis plus de 30 ans, la chasse aux phoques commerciale pratiquée dans le Golfe du Saint-Laurent est l'objet de critiques et de commentaires divers de la part de défenseurs des droits et du bien-être des animaux. Plusieurs organismes non gouvernementaux (OGN) et vedettes internationales ont entrepris une campagne qui est devenue de plus en plus agressive sur le plan médiatique et politique afin d'attirer l'attention internationale sur cette chasse qu'ils qualifient de barbare et d'inutile. Cependant, il faut savoir que leur argumentation est souvent basée sur des faits donnés non fondés et non actualisés. La principale désinformation dans ce dossier consiste à affirmer que les chasseurs sont autorisés à abattre des blanchons. Cette chasse, de même que celle de petits du phoque à capuchon est strictement interdite au Canada depuis 1987, de même que le commerce, la vente et le troc de leur fourrure. Il est même interdit de chasser les phoques dans les aires de reproduction et de mise bas. Cette interdiction est étroitement surveillée par les agents de Pêches et Océans Canada qui s'appuient sur une réglementation rigoureuse. Que ce soit par voies aériennes ou maritimes ou bien en vérifiant les mises à quai au lieux de débarquement, les agents du ministre fédéral vont bel et bien respecter les lois et règlements en matière de chasse aux phoques. De plus, ils inspectent également les usines de transformation ainsi que les lieux où l'on fait les achats de phoques. Tout chasseur qui serait tenté d'enfreindre le Règlement sur les mammifères marins pris en vertu de la Loi sur les Pêches, risque des poursuites judiciaires et même de se voir saisir son bateau et son permis de pêche. Les règlements canadiens sont donc bel et bien observés et ce, même si le territoire sur lequel sont chassés les phoques est très vaste. Un autre mythe tenace suggère que la population des phoques du Groendland serait grandement menacé par la chasse aux phoques. En fait, il faut savoir qu'en 1995, la population du phoque du Groendland atteingnait 5,2 millions de têtes. Près de 10 ans plus tard, en 2004, elle passait à environs 5,8 millions ! Ces chiffres sont confirmés par les scientifiques du ministrère des Pêches et Océans et prouvent que nous sommes bien loins d'une extinction de l'espèce comme le répètent différents détracteurs ! On peut aussi dire que, grâce aux quotas fondés sur les principes de la conservation, la chasse aux phoques est viable et durable dans le Golfe du Saint-Laurent. Par ailleurs, il a aussi été confirmé par un groupe de vétérinaires canadiens, dans une étude scientifique revue par les pairs et publiée en 2002, que la ''grande majorité des phoques abattus durant cette chasse sont abattus d'une manière humainement acceptable'' (Revue vétérinaire canadienne, septembre 2002, p. 687). L'an dernier, d'autres experts, soit le Groupe de travail de vétérinaires indépendants sur le chasse canadienne au phoques du Groendland, mettaient même en doute les conclusions d'un rapport réalisé par des vétérinaires parrainés par L'IFAW (International Fund for Animal Welfare -- Fonds Internationals pour la Protection des Animaux) qui affirmaient qu'entre 2001-2002 que 42% des phoques abattus avaient étés dépecés alors qu'ils étaient encore vivants. Selon le Groupe, ces derniers résultats n'ont été ni revus par les pairs, ni publiés dans un journal scientifique. Ils remettent même en cause la fiabilité des méthodes utilisées en affirmant que les installations pour examiner les bêtes n'étaient pas conformes, qu'il n'y avait aucun pathologiste parmi les vétérinaires parrainés par l'IFAW et qu'ils n'ont passés que deux jours sur les glaces. Il faut savoir que le Groupe de travail de vétérinaires indépendants sur le chasse canadienne au phoques du Groendland est formé de neuf membres orginaires du Canada, des États-Unis, des Pays-Bas, de la France et de la Grande-Bretagne. Il a été formé en mai 2005 afin de contribuer à la promotion du bien-être des animaux et de réduire et d'éliminer leur souffrance dans le contexte de la chasse. Selon ce groupe, les moyens utilisés par les chasseurs de phoques sont bien réglementés par le gouvernement fédéral et satisfont aux exigences des associations vétérinaires tant canadienne qu'américaine pour l'abattage sans cruauté et l'euthanasie, et se comparent favorablement aux méthodes employées pour chasser d'autres espèces sauvages ou pour l'abattage du bétail domestique. En fait, le gouvernement fédéral a mis en place en 2009 des nouvelles procédures pour la chasse aux phoques qui devraient rendre la chasse aux phoques encore plus humaine. Les procédures adoptées par le gouvernement canadien respectent à la lettre les recommandations du rapport du Groupe de travail de vétérinaires indépendants sur le chasse canadienne au phoques du Groendland. D'ailleurs, une délégation formée de fonctionnaires canadiens et de pêcheurs québécois et canadiens s'est rendue en Europe en janvier 2009 pour dénoncer que les pratiques de la chasse aux phoques des chasseurs de l'Est du Canada sont examplaires. Finalement, pour répondre à certaines autres affirmations qui laissaient croire que la chasse aux phoques ne représente qu'une activité économique marginale, nous devons comprendre qu'il n'y a pas qu'à Terre-Neuve que se pratique cette chasse. En fait, aux Îles-de-la-Madeleine et sur la Côte-Nord (Québec), la chasse aux phoques du Groenland représente une activité économique majeure. Pour plusieurs communautés, cette chasse représente plus de 25% des revenus tirés des pêches. À une période où le secteur des pêches traverse une crise énorme, cette chasse permet aux pêcheurs d'aller chercher une source de revenus importante et permets ainsi à des milliers de familles de vivre un peu décemment. Il faut aussi savoir que cette chasse n'est pas subventionnée au Canada depuis 2001 et qu, même avant cette date, les faibles subventions accordées ne visaient que le développement du marché et des produits. Le Bloc Québécois continuera de dénoncer la désinformation de certains groupes animalistes qui n'hésitent pas à diffuser de fausses images de blanchons tués pour abolir cette chasse importante pour l'économie de la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine. Je vous remercie d'avoir pris le temps de nous faire part de vos commentaires. Soyez assurée que les élus du Bloc Québécois ne ménageront aucun effort pour demeurer à votre écoute et agir en toute occasion de façon responsable, et ce, dans le meilleur intérêt du Québec. Nous vous prions de recevoir, Madame, nos salutations distinguées. Nicolas Dufour, Député de Repentigny Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 6 mars 2009 Cette lettre est ahurissante du début à la fin !!!!!!!!!!!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Cath10 0 Posté(e) le 6 mars 2009 Animal a écrit:Cette lettre est ahurissante du début à la fin !!!!!!!!!!!!! Elle l'est Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites