hop 0 Posté(e) le 11 mars 2009 Un rapport spécial de One Voice sur l’abattage des animaux pour la viande Rapport - Février 2009 Au sein de l’Union européenne, près de 360 millions de porcins, d’ovins, de caprins et de bovins ainsi que plusieurs milliards de volailles sont abattus chaque année pour produire de la viande. Or, chacun de ces animaux est un être sensible, c’est-à-dire capable d’éprouver toute une gamme de sentiments, de sensations et d’émotions, comme par exemple la douleur, la peur, le plaisir et la joie. Depuis une trentaine d’années, la science du bien-être animal a montré que tout animal « de ferme » est un individu hautement complexe. Pourtant, afin de répondre à la demande mondiale de viande, ces êtres sensibles sont tués, écorchés et découpés pour être transformés en simples produits alimentaires. Tout cela se fait commodément hors de la vue du public, derrière les murs des abattoirs, et dans un laps de temps le plus court possible. Aujourd’hui, une investigation de One Voice, réalisée sur une période d’un an et portant sur 20 abattoirs, révèle ce que subissent quelques-uns seulement des 40 millions d’animaux destinés à la boucherie et à la charcuterie et plus d’un milliard de volailles, lapins et petits gibiers abattus chaque année en France. Ce rapport de One Voice sur une enquête relative aux abattages révèle les réalités de l’activité quotidienne dans les abattoirs français. Il décrit ce que subissent les animaux dans ces chaînes de traitement à grande vitesse et à gros débit destinées à satisfaire le marché de la viande. Nos enquêteurs ont constaté que les animaux recevaient parfois des coups de pied, des coups de bâton ou des coups de pique ; certains animaux ont dû être étourdis à deux ou trois reprises et certains étaient conscients au moment où ils étaient égorgés et perdaient leur sang ; certains animaux étaient recroquevillés ou tremblants de terreur et essayaient de s’échapper, et des animaux malades ou infirmes étaient littéralement traînés vers la mort. Ce rapport met aussi en lumière un des aspects les plus choquants de l’enquête : la désensibilisation apparente d’un certain nombre d’employés des abattoirs, qui ne paraissaient pas se rendre compte qu’ils avaient affaire à des êtres sensibles et souvent terrifiés (...) http://www.one-voice.fr/sites/default/files/Derriere_les_portes_des_abattoirs_de_France_0.pdf Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites