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Caro18

Le Bloc et la chasse aux phoques

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Bloc québécois
Adoption d'une motion pour soutenir l'industrie de la chasse aux phoques

MadThumb down

: 11/03/2009 16h39


Le Bloc Québécois a fait adopter à l’unanimité une motion au Comité permanent des pêches et des océans afin de soutenir l’industrie québécoise de la chasse aux phoques.

Cette motion vise à accélérer les représentations auprès des pays européens qui ont récemment annoncé un embargo sur les produits dérivés du phoque.

Elle prévoit aussi le déploiement d’une campagne d’information afin de faire le point sur les campagnes de groupes écologistes activistes.

La saison de la chasse aux phoques débute vers la fin du mois de mars.

Que pensez-vous de l'adoption de cette motion? Écrivez-nous en cliquant ici. http://lcn.canoe.ca/contact/

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David Ruffieux Mr. Greencheersbravo


12 mars 2009, 5:48
Par: David Ruffieux

Les Fantômas de l'écologie?

Connaissez-vous les Fantômas de l'écologie? «Ces individus mystérieux qui commettent leurs crimes parfois sous le nom de ‘Nature Québec’ ou du ‘Fonds mondial pour la nature’ (WWF) ou encore ‘Greenpeace’» Le commissaire Juve et le journaliste Fandor enquêtent (et votre humble serviteur aussi) chacun à notre manière sur cette affaire. Nous ne croyons pas à l'existence de tels malfaiteurs. Mais nous sommes confrontés à des Fantômas de l'écologie, bien structurés et bien financés, dont la méthode consiste à utiliser des masques pour commettre des méfaits envers la Nature et la Vie, trahir et saboter le mouvement dont ils se réclament.
Il est des signes qui font craindre que des individus masqués se prévalant du nom d’« écologiste, » cachent leur véritable identité aux yeux des honnêtes gens. Au Canada, des centaines de milliers de phoques sont tués chaque année par des chasseurs dans le Golfe du Saint-Laurent, à Terre-Neuve, et aux îles-de-la-Madeleine. Au Québec notamment, les Fantômas de l’écologie frappent sur toutes les tribunes, pour démontrer la manière humaine avec laquelle les phoques sont abattus. Leurs articles dans les journaux et les blogs ne tarissent pas et le prouvent : les phoques dont on éclate la cervelle au gourdin, qu’on crochète ensuite par la tête et qu’on traîne enfin jusqu’à l’endroit où ils seront dépecés parfois vivants, ne sont pas traités avec cruauté. Avec la satisfaction du travail bien fait, le chasseur fatigué peut rentrer chez lui et y apprécier la chaleur d’un bon foyer.

Les politiciens, chasseurs de votes, ne sont pas en reste et ceux du Bloc Québécois, menés au doigt et à l’oeil par Gilles Duceppe, ont fait adopter à l’unanimité une motion au Comité permanent des pêches et des océans pour soutenir la chasse aux phoques. Le but de cette motion est d’accélérer les représentations propagandistes de l’industrie de la chasse, auprès des pays européens. L’Europe est seulement à quelques semaines de passer une loi qui mettra en vigueur un embargo sur les produits dérivés du phoque. Ce serait le coup de grâce pour cette industrie. D’autres politiciens, telle la risible sénatrice Céline Hervieux-Payette, ne manque pas de rappeler son insignifiante campagne contre la ‘Humane Society of the United States’, il y a deux ans. « J'en ai ras le bol de ce monde-là, ils agissent par la menace, l'intimidation,» nous dit-elle. Madame Hervieux-Payette, qui veut, avec ses amis libéraux, promouvoir des produits santé et naturels, développer la recherche et l’économie dérivés du phoque, va devoir assister impuissante à sa magistrale défaite.

À l’adresse des sceptiques du monde entier, qui voudraient bannir la chasse, les écologistes nous invitent à contempler la noyade ou l’étouffement d’un phoque dans son propre sang, comme un acte anodin et naturel. Ce dernier caractérisant le rapport ancestral et noble, mais néanmoins tragique, qui unit l’humain au reste du monde animal. Il faut préciser que cette chasse au phoque représente aux yeux des écolos en question, la plus grande « cueillette » de mammifères marins au monde. Selon nos indices, l’ampleur de ce « prélèvement durable » de quelques 275,000 phoques en 2008, a d’ailleurs encouragé certains activistes à s’interposer physiquement aux chasseurs. Certains militants vont jusqu’à faire preuve d’une “violence extrême,” sans cesse dénoncée par la presse objective et impartiale du Québec.

Paul Watson, un activiste canadien aux commandes de la Sea Shepherd Society, avait scandalisé bien des écologistes lorsqu’il eut pris l’arme des mains d’un chasseur pour la jeter ensuite dans l’océan. Cet acte, qu’on peut dès à présent qualifier de terroriste, lui a valu l’expulsion de Greenpeace, une organisation qu’il a cofondé. D’après des sources certaines, les Fantômas de Greenpeace regardent, depuis leur bureaux, ces scènes primitives de chasseurs courageux plongeant, avec l’exactitude chirurgicale, leur hakapik dans les têtes de ces infortunés animaux, et pour lesquels les dons des généreux adhérents de Greenpeace ne peuvent rien faire. Contrairement à Greenpeace, Paul Watson est pour la confrontation directe avec les bourreaux, comme les baleiniers japonais qu’ils croisent dans les eaux de l’Antarctique. Dans les mers du Sud, les écologistes affrontent à coups de bouteilles les baleiniers qui ripostent à l'aide de canons à eau. C’est une véritable guerre qui se joue, dans un quasi silence médiatique, alors que le bateau ‘Steve Irwin’ de Watson n’hésitait pas, cette année, à emboutir les navires de la flotte japonaise. Il s’agit d’une violence trop insoutenable pour la voir à la télévsion.

Paul Watson avait demandé à Greenpeace d’aider son groupe à localiser les bateaux japonais. Ses requêtes ont été refusées à chaque occasion par les Fantomâs de Greenpeace qui espèrent, mains sur le coeur et cheveux au vent, stopper la chasse à la baleine de manière pacifique. D’aucuns pensent que l’éthique unilatérale, dogmatique et utopique, défendue par les apôtres d’une écologie défaillante et sotte, selon laquelle les actions directes sont moralement condamnables, et en pratique vouées à l’échec, ne pourra malheureusement rien contre les machines de guerre lancées contre l’environnement et ses communautés vivantes.

C’est faire abstraction de l’histoire violente des luttes des sociétés humaines pour la justice et le droit, et ne pas reconnaître la nature humaine profondémment prédatrice et indifférente que de compter sur un appel univoque et naïf à la compassion et à la raison des barbares de notre siècle. Steven Best, professeur de philosophie à l’université du Texas, à El Paso, a d’ailleurs opposé à ce fondamentalisme pacifique, simpliste et crispé sur le seul recours myope à la non-violence, un militantisme utilisant toutes les stratégies possibles à la disposition des activistes. La persistence des Fantomas de l’écologie à condamner d’autres actions plus radicales que les leurs, et d’exclure d’autres organisations, rend un service inestimable à un adversaire puissant, vicieux, sans conscience, utilisant la force financière, la persuasion médiatique et la violence politique pour atteindre ses objectifs de destruction et de subordination.

Une enquête précédente de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, du Département de philosophie de l'Université de Montréal, avait déjà distingué la «pensée écologiste» de la «pensée animaliste». En résumé, alors que les animalistes s’intéressent à l’individu au sein d’une espèce et mettent au centre de leurs considérations, la souffrance, l’écologiste concentre son attention sur l’espèce et sa protection ; l’individu n’est important que s’il maintient la survie de son espèce. Avec cette information, nous commençons à mieux comprendre les agissements des Fantômas de l’écologie qui ne cessent de saboter le difficile travail, surhumain, qui consiste à changer les comportements et les mentalités, en se basant sur une approche multilatérale, mais surtout, réaliste, contextuelle et pragmatique, tel que préconisé par Stephen Best.

Partout où les yeux s’orientent, nous assistons à la destruction programmée, organisée et sytématique des écosystèmes mondiaux. Les mers et les océans, sources originelles de la vie, sont en train de mourir d’acidification, congestionnés par la pollution humaine et la surexploitation criminelle des ressources. La forêt primaire disparaît chaque jour pour y laisser des monocultures d’huile de palme et de soja, pour nourrir un bétail plus nombreux, source principale des gaz à effet de serre, appauvrissant la biodiversité, tuant les cultures autochtones et faisant croire aux populations locales en un avenir meilleur. Monsanto et la logique capitaliste actuelle vous font la promesse d’un désert culturel, moral, social et écoloqique contre lequel les mots et les discours ne suffiront pas. Nous vivons l’urgence de trouver des solutions à une crise sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Cette détestable conjoncture me fait penser à cette citation de Jules Michelet: « L'animal, sombre mystère !... monde immense de rêves et de douleurs muettes !... Mais des signes trop visibles expriment ces douleurs, au défaut de langage. Toute la nature proteste contre la barbarie de l'homme qui méconnaît, avilit, qui torture son frère inférieur.”

Dans cette logique écologique pernicieuse et molle, de développement “durable”, il n’est pas étonnant, ni scandaleux, que le Fonds mondial pour la nature ait fait activement la promotion de tests sur les animaux, d’une envergure sans précédente dans l’histoire de la toxicologie. Il existe des milliers de substances pour lesquelles il n’existe pas de connaissance sur le risque toxicologique. REACH, le projet de législation européenne sur les produits chimiques (Registration, Evaluation et Authorisation of chemicals -enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques) doit contribuer à une réduction des risques chimiques pour la vie sauvage et pour les humains. Ce projet vise à l'identification et l'élimination progressive des produits les plus toxiques. Les Fantômas du WWF, ont non seulement encouragé des tests peu fiables sur l’animal, mais ont fait peu d’efforts pour développer des législations permettant de réduire l’exposition à ces produits chimiques et potentiellement dangereux pour la santé. Ce positionnement du Fonds mondial pour la nature en faveur de tests cruels et inefficaces qui, dans le cadre de REACH, causeraient la mort de millions d’animaux, ne pouvaient manquer d’irriter les organisations de défense des animaux, qui demandent du temps, de la cohérence et les ressources pour mettre au point de véritables méthodes scientifiques de substitution aux tests sur l’animal. PETA a répliqué en qualifiant le WWF de ‘Wicked Widlife Fund’ (Méchant Fonds pour la nature) pour souligner l’étrange soutien de cette organisation multimillionnaire pour l’abattage des éléphants et des phoques, pour la chasse à la baleine par les peuples autochtones, et pour son refus de condamner l’utilisation des pièges à mâchoire.

‘Québec Nature’ est-il un Fantômas de l'écologie? A la lumière des faits ci-dessus, et au regard de l’appui récent de ‘Nature Québec’ envers la chasse au phoque commerciale, nous sommes en mesure de conclure et qu’il s’agit bien d’un groupe de Fantomâs de l’écologie. En effet, ‘Nature Québec’ veut se mettre à genoux devant les députés européens et les supplier de ne pas bannir la tuerie printanière, une caractéristique du mode de vie des communautés maritimes qui fait sursauter de dégoût le monde civilisé. Considérant qu’il faudrait apporter des preuves pour démontrer le caractère cruel de la chasse, que fracasser le crâne des phoques constitue une forme d’abattage acceptable, que le phoque n’est pas une espèce menacée, et que cela rapporte de l’argent, ‘Nature Québec’, que notre équipe d’enquêteurs rebaptise sur le champs ‘Contre-Nature Québec’, apporte sa litanie de fallacieux arguments, comme d’autres l’ont fait avant eux. La complainte désespérée de ‘Contre-Nature Québec’ ne trompera pas les députés européens, s’ils veulent bien résister au lobby européen de la chasse.

http://www.voir.ca/blogs/cahr/default.aspx


caresse

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Chasse au phoque Mad
Le Bloc Québécois fait adopter une motion à l’unanimité afin de soutenir l’industrie

[Par Bloc Québécois
28 visites, Aucun vote


Il est grand temps de rétablir les faits avec exactitude et d’arrêter le recours au sensationnalisme qui met en péril une industrie basée sur des pratiques parfaitement légales et dénuées de cruauté.

Le porte-parole du Bloc Québécois en matière de pêches et océans et député de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Raynald Blais, a fait adopter à l’unanimité une motion au Comité permanent des pêches et des océans afin de soutenir l’industrie québécoise de la chasse au phoque.

La motion vise à accélérer les représentations auprès des pays européens qui ont récemment annoncé un embargo sur les produits dérivés du phoque. La motion prévoit aussi le déploiement d’une vaste campagne d’information pour contrer la désinformation de certains groupes écologistes activistes. Les chasseurs de phoques du golfe du Saint-Laurent pourront donc pratiquer leur métier dans de meilleures conditions.

Nous réclamons depuis longtemps que le gouvernement fédéral fasse activement la promotion des produits dérivés de la chasse au phoque, une tâche qu’il a grandement négligée par le passé. L’attentisme du gouvernement à cet égard est d’autant plus répréhensible et malvenu que l’industrie est aux prises avec un projet d’embargo de l’Union européenne sur ces produits, alors même que les chasseurs ont mis tous les efforts nécessaires pour modifier la pratique de cette chasse », a fait valoir Raynald Blais.

Nature Québec, l’un des principaux groupes de conservation du Québec, abonde également en ce sens. Le groupe écologiste a envoyé une lettre au Parlement européen afin de sensibiliser les parlementaires aux graves conséquences que pourrait avoir la cessation des activités de chasse au phoque tant sur l’équilibre écologique du golfe du Saint-Laurent que sur les populations qui vivent de cette pratique commerciale depuis plusieurs générations.

« Il est grand temps de rétablir les faits avec exactitude et d’arrêter le recours au sensationnalisme qui met en péril une industrie basée sur des pratiques parfaitement légales et dénuées de cruauté », a conclu Raynald Blais.

http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/03/16-chasse-au-phoque.qc

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C'est tellement frustrant! ''Dénuée de cruauté''... mon oeil!
Comment est-ce que fracasser la tête d'un phoque avec un bâton (ou lui tirer dessus) pour faire des manteaux, des bottes, d'autres produits qui ne sont pas indispensables à notre survie, peut être considéré par ces gens comme un gagne-pain pour les pauvres pêcheurs, et que cette pratique peut-elle être acceptée et même encouragée pour les produits uniquement sans prendre véritablement en considération le bien-être des animaux ?! Bien sur, autant de vétérinaires pourront dire que la chasse est la plus ''humaine'' qui soit, je pense que ce massacre inutile qui pourrait être évité devrait l'être. De toute façon, ''humain'' devient un qualificatif très populaire pour excuser toute sorte d'exploitation de de mauvais traitements envers les animaux.

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Ecrivez un petit mot au Bloc http://www.blocquebecois.org/fr/joindre.asp concernant la chasse aux phoques.

J'ai bien fait comprendre dans mon message que le Bloc ne pourra plus compter sur mon support à cause de cette prise de position!

Il faut que nous soyons plusieurs à le faire pour avoir un impact alaide

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C'est fait !!!!!!!!!!!! et je fait suivre Mad

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Chasse aux phoques - Une motion soutenant les chasseurs de phoques du Québec est adoptée à l'Assemblée nationale MadMadMad
QUÉBEC, le 19 mars /CNW Telbec/ -

Le député de Berthier et porte-parole de l'opposition officielle en matière de tourisme, faune et parcs, André Villeneuve, a fait adopter unanimement à l'Assemblée nationale une motion soutenant les chasseurs de phoques du Québec. Cette motion vise à dénoncer la recommandation de la Commission du marché intérieur du Parlement européen d'imposer un embargo sur les produits du phoque. Cependant, cette recommandation ne s'appliquera pas aux produits provenant de la chasse pratiquée par les populations inuites du Canada et du Groenland.

Le Parti Québécois s'objecte à cette décision de la Commission du marché intérieur du Parlement européen car celle-ci repose uniquement sur des faits idéologiques plutôt que pratiques. Le député de Berthier a tenu à rappeler que cette chasse ancestrale est pratiquée dans le golfe du Saint-Laurent depuis plus de 350 ans, autant par les Inuits du Canada et du Groenland que par les populations de la Basse-Côte-Nord et des Iles-de-la-Madeleine. «Le motif invoqué par la Commission du marché intérieur du Parlement européen, à l'effet que la chasse aux phoques fait partie de l'histoire des Inuits afin de permettre l'importation de leurs produits, est également applicable aux populations de l'est du Québec», a déclaré M. Villeneuve.

Mentionnons que cette chasse ne nuit en aucun cas aux populations de
phoques et que l'espèce n'est nullement menacée d'extinction. Le député de Borduas et responsable de la région Gaspésie/Iles-de-la-Madeleine, Pierre Curzi, a affirmé «qu'au contraire, les populations de phoques sont très largement au-dessus du seuil de danger et que si ce niveau est maintenu à son seuil actuel, cela menacera inévitablement les stocks de poissons dans le golfe du Saint-Laurent, plus particulièrement la morue».
«Je souhaite vivement que le gouvernement du Québec prenne ses
responsabilités et qu'il s'assure que la motion adoptée à l'unanimité
aujourd'hui se rende jusqu'au Parlement européen afin que cela fasse réfléchir les parlementaires européens sur les conséquences désastreuses qu'un vote favorable à cette recommandation aurait au niveau économique. En agissant de cette façon, le gouvernement démontrerait concrètement son appui aux chasseurs de phoques québécois», a conclu le député de Berthier.

http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Mars2009/19/c2579.html

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