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Animal

La chasse à L'OURS POLAIRE au Canada, décriée par les Brits

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Canada's polar bear hunt sparks British outrage

By Tiffany Crawford, Canwest News Service
March 20, 2009

OTTAWA ‹ As Arctic nations debate whether to increase protection for polar
bears, a group of hunters has sparked international outrage by continuing to
hunt the animals for sport in Canada.

A Friday story in the British newspaper the Independent caused a flurry of
angry comments after it quoted a hunter who owns a business in Yellowknife
called Adventure Northwest and is taking customers to hunt polar bears.
Owner Boyd Warner told the newspaper a group of hunters left earlier this
week for Pond Inlet, Nunavut, where they will track and kill up to six
bears.

"Barbaric, despicable, wrong, wrong, wrong," wrote one respondent to the
British article, while another wrote: "As a Canadian, I am ashamed and
appalled that this occurs."

On Friday, Boyd told Canwest News Service he had received threatening
e-mails over the article and wanted Canadians to know he represents Inuit
people who are trying to earn a living with their resource.

"I do it for a living. And I eat organic meat from the wild as much as
possible," he said. "The people in Pond Inlet choose to make a living with
their wildlife resource that they have. It's no different than a herd of
cattle."

And he argues that of the $29,500 he charges customers, $23,000 goes back
into the community by paying local people to outfit and guide the hunt.

He said his customers are good people and not "bloodthirsty people who just
want to kill."

Conservationists, however, argue that as the iconic polar bear faces
population depletion and threats from global warming, hunting the species
should be banned.

After three days of meetings, five Arctic countries, including Canada,
Norway, the United States, Russia and Denmark, declared Friday in Tromsoe,
Norway that climate change is the most important threat facing polar bears.

The countries all signed the 1973 Agreement on the Conservation of Polar
Bears, which was originally designed to protect the bears from hunting.

Of the five, only Canada allows the hunt.

The Canadian Humane Society says Inuit hunters in Nunavut are allowed to
kill polar bears for subsistence, but they also can sell their services to
foreign sport hunters who pay native guides anywhere from $25,000 to
$40,000.

However a recent American ban on importing polar bear skins has put a dent
in the business as many hunters are unlikely to shell out thousands of
dollars if they can't bring their prize home.

suite...

http://www.timescolonist.com/Technology/Canada+polar+bear+hunt+sparks+British+outrage/1411484/story.html

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Avec l'accord de notre gouvernement, les Inuits viennent à peine d'abattre 600 NARVALS (BALEINES menacées d'extinction) à Pond Inlet ! Ça n'est pas encore assez ????????????????????????????
Il faut aussi continuer à Pond Inlet, d'abattre des ours polaires, eux aussi menacés d'extinction ?
Mad

-----------------------

DavidRuffieux, Jeudi, Décembre 11, 2008 -


L’abattage de quelques 600 narvals pris dans les glaces à Pond Inlet au Nunavut à de quoi soulever le cœur des écologistes.



La première question qu’on doit se poser est celle-ci : a-t-on tout fait pour tenter de sauver ces animaux ? Ces narvals étaient dans une situation de détresse de laquelle ils ne pouvaient s’échapper, nous dit-on. La mort de faim ou d’asphyxie dans les glaces en formation était-elle inexorable ? Dans un pays qui compte de puissants brise-glaces et comptant sur l’aide des Inuits, si soucieux du bien-être des animaux, on s’attendait à un autre spectacle ; celui de la délivrance et de la vie. Et bien non.

Le Canada aura encore brillé par sa magistrale cruauté envers la faune sauvage. Dans un pays, dont le gouvernement conservateur fait l’apologie de la chasse commerciale jusqu’au cœur même de l’Europe, et utilise l’argent public dans des proportions intolérables pour subventionner cette chasse, la vie de ces quelques narvals comptait bien peu. Mr. Harper, que notre malheur commun a reconduit au pouvoir, et les hauts fonctionnaires du Département des Pêches et Océans feront preuve encore d’un manque de compassion affligeant. Non contents d’avoir gagner des votes chez les Inuits, dont la culture, invariablement, semble nécessiter la mort de mammifères marins, des ministres fédéraux sortent de leurs igloos, pour critiquer les propos excessifs de Paul Watson. Le Président de la Sea Shepherd Conservation Society, dont on réclame sa destitution, est un habitué des formules chocs et réitère ses exploits médiatiques en assimilant la tuerie des narvals à Pond Inlet, au massacre de My Lai, lorsque des soldats américains massacrèrent les habitants de tout un village, durant la guerre du Vietnam.

Paul Watson pouvait compter sur la réaction d’un ministère rompu aux manipulations de masse, et aux techniques d’intimidations, qui feignant l’indignation, pousse le ridicule jusqu’à demander des excuses pour des commentaires de nature « blessante » envers la culture Inuit. Watson sortira toujours vainqueur face à une institution de contrôle des pêches, qui ne perd jamais une occasion de se tourner en ridicule. Ayant les intérêts des chasseurs à cœur, quoiqu’il en coûte à l’image du Canada, une image déjà bien ternie par ces amoncellements ensanglantés de peaux de phoques, comment pouvons-nous respecter un gouvernement conservateur et des institutions qui détruisent la faune sauvage et saccage l’environnement avec une telle indifférence et une telle férocité.

Que le narval ne soit pas une espèce en voie de disparition pour mériter qu’on lui vienne en aide, est un argument fallacieux, qui traduit autant le manque de réflexion des uns que le manque de compassion des autres. Il serait bien de se rappeler qu’au Canada, il n’est pas trop tard pour protéger la faune et l’environnement et pour mettre un terme à l’arrogance de Mr. Harper et de son agence fédérale de destruction massive.

Author:
David Ruffieux
http://www.cmaq.net/node/31657

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