Animal 0 Posté(e) le 27 mars 2009 Mercredi 11 mars 2009 Les spécistes offusqués Arrêtez donc de faire les vierges offusquées et de raconter des histoires, messieurs/mesdames les spécistes ! Aucun de ces groupes (HSUS, PETA) ne cache leur désir et leur engagement d’en finir avec une exploitation des animaux cruelle et aveugle. Voulez-vous qu’on énumère pour votre information et celle de vos lecteurs la longue liste des abominations qu’on fait subir aux animaux sur cette planète. Par où commencer, ici au Canada? Au Québec, nous avons les usines à chiots, l’élevage industriel des porcs, la chasse au phoque, les élevages d’animaux à fourrure, les tests sur les animaux et la chasse. Le Canada se démarque particulièrement par sa cruauté envers les animaux, à l’instar de la Chine et d’autres pays. Cinquante milliards d’animaux sont élevés, transportés et tués à travers le monde pour la consommation humaine. Ce serait, je me permets la comparaison, 1250 holocaustes chaque année, ou 1.2 millions de 11 septembre. Les chiffres dépassent l’entendement et sont un réquisitoire contre le genre humain. Personne ne peut vous forcer à devenir végétarien, seule votre conscience vous dicte votre conduite. Il est certain que réduire votre consommation de viande aurait un impact immédiat en contribuant à la fois à un meilleur environnement et à un meilleur bien-être pour l’humanité. Peut-être votre estomac vous en garde. Epargnez-nous vos allégations ridicules selon lesquelles les groupes de défenses des animaux cachent un agenda “totalitariste,” “sectaire,” et “religieux.” Le monde qui vous entoure et déjà contaminé par de multiples idéologies doctrinaires, dont le spécisme. Le spécisme est à l’espèce ce que le racisme et le sexisme sont à la race et au sexe, c’est-à-dire un préjugé et la volonté ne pas prendre en compte les intérêts des autres animaux au prétexte que des différences réelles ou imaginaires existent. Les animaux sont chassés pour le plaisir, utilisés en recherche scientifique pour notre bénéfice, et seuls nos intérêts humains comptent. Que vous le vouliez ou non, vous êtes bien un animal humain, un mammifère pour être précis, un cours de biologie élémentaire devrait vous en persuader. Vous souffrez, ils souffrent autant, sinon plus. Vous avez vos joies et vos plaisirs, les animaux ont les leurs. Mais peut-être faites-vous partie de cette fraternité qui se pare d’un droit divin justifiant les pires crimes contre le règne animal. Je parle de ces judéo-chrétiens hypocrites pour qui la souffrance et la charité, ce n’est que pour les humains. Je ne pense pas que vous écriviez en connaissance de cause quand vous avancez que la chasse au phoque est “la plus réglementée au monde.” On peut avoir la plus stricte législation sans pour autant qu’elle soit appliquée ou, dans ce cas, applicable. Croyez-vous vraiment que les autorités peuvent contrôler toute la banquise! Chaque année les activistes documentent cette chasse malgré les tentatives du gouvernement d’entraver le travail des observateurs. On y voit des phoques découpés vivants, crochetés par la tête et traînés de force sur la glace. D’autres étouffent dans leur sang et leurs vomissures ou se noient, tout simplement. Cette chasse coûte aux contribuables canadiens 10 fois plus que les revenus qu’on en tire, comme le montre Mr. Murray Teitel dans un excellent article du Financial Post du 17 avril 2008. Vous aussi vous trouvez que les phoques sont une menace pour les stocks de morue, devenez végétarien et le problème est réglé. Dans tous les océans et toutes les mers du monde, les ressources disparaissent, il s’agit d’un véritable pillage et le seul coupable, c’est l’homme. Quant à la survie des populations côtières, on leur souhaite de pouvoir évoluer et d’abandonner des pratiques violentes avec notre bienveillante aide collective. Ne croyez pas que les défenseurs vont s’arrêter en si bon chemin, car il reste encore beaucoup de travail à faire pour offrir aux animaux une protection réelle. Le végétarisme est sans doute le moyen le plus simple pour améliorer notre rapport avec l’environnement et les animaux. Chaque personne a ce pouvoir, et le végétarisme nécessite, après tout, un peu de bonne volonté, un effort minimal et ses bienfaits sont immédiats. Néanmoins, nous sommes très loin d’un monde végétarien, qui vit en harmonie avec les autres créatures de cette planète. C’est la raison pour laquelle, des groupes s’organisent pour défendre les droits des animaux en prônant un végétarisme militant et radical. C’est tout un système de pensée spéciste qu’il faut changer. Il est illusoire de vouloir en appeler à la raison du gouvernement et de l’industrie des pêches. Devant la situation désespérée de milliards d’animaux qui souffrent par notre faute et devant l’urgence de la crise écologique globale, il faut des actions radicales… http://david-ruffieux.over-blog.fr/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites