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Animal

Canadian Newfoundland Sealers admit to multiple Crimes

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Témoignages de chasseurs de phoques
http://www.gan.ca/campagnes/la+chasse+aux+phoques/fiches+d'information/t%C3%A9moignages+de+chasseurs+de+phoques.fr.html
Voici des témoignages directs de chasseurs de phoque, recueillis par des fonctionnaires du ministère de la Pêche et des Océans. Ces témoignages, obtenus grâce aux lois en matière d’accès à l’information, contiennent des descriptions crues d’actes de cruauté envers les animaux. Jusqu’à maintenant, sept accusations ont été déposées à la suite de l’enquête, mais une seule s’est rendue jusqu’au tribunal.
Dossier MPO, 1998, témoignages des chasseurs de phoques

Remarques :
L’utilisation de carabines de calibre .22 pour abattre les phoques a été interdite pour des raisons de cruauté – les carabines ne sont pas assez puissantes pour tuer rapidement les phoques.
Lorsqu’une mère est tuée et que son nouveau-né est abandonné sur la glace, il n’a aucune chance de survivre. Dans tous les cas, le bébé phoque serait lentement mort de faim.
« Avant le 8 mars 1998, la plupart des femelles étaient tuées enceintes. J’ai vu sept bébés être jetés par-dessus bord après le dépouillement de la femelle. J’ai en jetés deux moi-même. Un autre chasseur et moi-même avons convenu que c’était insoutenable et qu’il devrait y avoir une autre façon de tuer des phoques. Nous étions dans l’aire de mise bas le 10 mars 1998 parce que j’ai remarqué qu’il y avait, sur huit des dix radeaux de glace, de jeunes bébés phoques avec les résidus post-partum et d’autres débris suite à la naissance sur les glaces. Je me souviens entre autres d’une fois où un jeune phoque regardait ses parents être hissés à bord. Il a regardé le bateau qui les emportait s’éloigner. Les bébés n’ont pas été tués, ils ont été abandonnés sur la glace ». Déclaration d’un chasseur faite à Fergus Foley, du ministère des Pêches et des Océans, 10 juin 1998.

« J’ai bien vu des mères être tuées et leur bébé tomber sur le pont du bateau toujours vivant. (Nom supprimé) m’a dit de le jeter par-dessus bord, ce que j’ai fait. Il est monté sur un radeau de glace. La mère était pleine de lait, le lait s’est écoulé sur le pont lorsque le petit est tombé ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans, le 24 juin 1998.

« J’étais présent au moment où des phoques à capuchon femelles ont été dépouillées et j’ai bien vu des bébés phoques tomber sur le pont. Je l’ai vu deux fois et je sais que cela s’est produit de huit à dix fois lors du premier voyage. Je le sais parce que j’ai conversé avec les membres de l’équipage. Les deux bébés que j’ai vus sur le pont étaient vivants. Ils ont été jetés par-dessus bord, et à une occasion, j’ai vu un de ces petits nager dans l’eau. Je ne sais pas ce qui est arrivé aux bébés ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans, le 3 juillet 1998 à 15 h 33.

« J’ai vu une femelle être dépouillée et son bébé est sorti de son ventre lorsqu’on l’a éventrée. Le petit était mort. Le phoque était mort depuis un bon moment. Ce jour-là, on en avait attrapé cent soixante-dix. Quelqu’un a dit : « Si seulement Greenpeace était là pour voir ça ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans, le 22 juin 1998 à 15 h 15.

« Il est vrai que nous avons pris des phoques à capuchon femelles et laissé leurs petits sur la glace. J’étais sur le pont lorsqu’un bébé est tombé du ventre d’un phoque à capuchon femelle et j’ai dépouillé le phoque avec deux autres membres d’équipage. Je ne me souviens plus qui ils étaient. Le petit était toujours vivant lorsqu’il est tombé. Je l’ai tué et je l’ai jeté par-dessus bord ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans, le 6 juillet 1998 à 15 h 51.

« Nous chassions les adultes et, à plusieurs occasions, nous avons pris les phoques plus âgés et laissé les petits sur la glace. Des phoques à capuchon ont mis bas pendant que nous les chassions. Il est vrai que nous avons pris des femelles avant qu’elles ne mettent bas et, à une occasion, j’ai bien vu un phoque tomber sur le pont pendant que sa mère se faisait dépouiller. Ce bébé était vivant et il a été jeté par-dessus bord. Il était vivant et il nageait dans l’eau. Il s’est hissé sur la glace ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans, le 6 juillet 1998 à 11 h 11.

« Mon travail était de dépouiller les phoques et de me servir du fusil. J’étais présent lorsque le phoque à capuchon femelle a été dépouillé et que son petit est tombé de son ventre sur le pont. Cela s’est produit huit ou dix fois. Bien des remarques ont été faites. Par exemple, « Si seulement nous avions une caméra vidéo, nous ferions une fortune » et « On ne devrait jamais nous permettre d’aller les tuer ».

« Il est souvent arrivé que les phoques mâles et femelles soient tués et embarqués sur le bateau et que les petits soient laissés sur la glace. Parfois, le bébé avait du sang sur lui car il venait à peine de naître. Nous avons pris environ cinq cent cinquante phoques pendant ce voyage, dont quatre cents étaient des phoques à capuchon et au moins cent cinquante d’entre eux étaient des femelles ».

« Les phoques étaient toujours dans un filet dans l’embarcation à moteur et lorsqu’ils étaient hissés sur le bateau, il y avait beaucoup de douilles de carabines de calibre .22 parmi les phoques. Souvent, ils se déplaçaient sur le pont du palangrier. J’ai vu l’observateur Rex Hodder les ramasser et les jeter par-dessus bord. Il devait savoir que des carabines de calibre 22 avaient été utilisées. Elles font même un son différent qu’un fusil de calibre plus élevé. Il y avait même un effort concerté de cacher ces carabines à Rex Hodder. On les amenait à bord par les évents de la salle des machines. Dans les deux embarcations à moteur, elles étaient cachées dans des caisses. Pendant ce voyage, nous avons capturé plus de trois mille phoques. Nous sommes arrivés autour du 21 avril 1998. Je ne crois pas que les carabines de calibre .22 soient assez puissantes pour tuer même un brasseur. J’ai souvent vu des phoques en vie après avoir été hissés à bord des embarcations à moteur. Ils étaient achevés à l’aide d’un hakapik ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans, le 24 juin 1998 à 19 h 40.

« Nous avons pris toutes les femelles et laissé les bébés sur la glace. Le petit a été laissé sur la glace après la mort de la mère qui a été amenée au bateau ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans, le 14 juillet 1998.
« Quelques fois, il m’a dit de tuer le mâle et la femelle, et d’autres fois de tuer la femelle seulement. Le petit était toujours abandonné. Il me semble qu’il me disait de tout tuer lorsque les phoques étaient rares. Quelquefois, les phoques n’étaient pas très vieux parce qu’il y avait du sang à l’endroit où ils étaient nés ».

« À la fin de la journée, tout le monde aidait à dépouiller les phoques. Il y en a deux ou trois qui ont été tirés des femelles lors du dépouillage. Ils ont été tués et jetés par-dessus bord. Il y a eu beaucoup de discussions à savoir si cela était la bonne chose à faire. Tout le monde en était conscient ».

« La meilleure journée que nous avons eue est celle où nous avons tué environ cent quatre-vingts phoques. Ce jour-là, nous prenions les mâles et les femelles. C’était vers la fin de notre voyage. Il y avait beaucoup de bébés phoques autour et ils ont tous été abandonnés sur la glace. Le lendemain, nous avons tué quelques femelles qui étaient accompagnées d’un mâle et d’un petit ».

« Nous étions présents tous les quatre lorsque les bébés ont été sortis du ventre des femelles, (supprimé) était également au courant. Nous avions environ huit cents phoques pour ce voyage et environ un quart et même plus étaient des femelles ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans, le 10 juillet 1998 à 19 h 15.

« Au cours du deuxième voyage, nous avons abandonné quinze ou vingt bébés phoques après avoir pris les familles. Des erreurs ont été commises parce que des phoques à capuchon enceintes ont été tués. Cela s’est produit environ six fois, mais on n’a pas vu les bébés sur le pont. Je suis un chasseur de phoque d’expérience et je sais qu’elles étaient enceintes. Nous ne gardions pas la viande et, par conséquent, le petit était jeté à la mer avec la carcasse ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans le 11 août 1998 à 16 h 50.

« À quelques reprises nous avons pris des phoques à capuchon mâles et femelles et nous avons abandonné les petits sur la glace. Deux fois j’ai vu un bébé tomber sur le pont pendant que sa mère était dépouillée. Les deux petits que j’ai observés étaient vivants et ont été jetés par-dessus bord. J’ai vu les bébés se hisser sur la glace après avoir été jetés à la mer ».

« J’ai probablement tué de trois à quatre cents phoques avec un fusil de calibre .22. J’ai eu des conversations avec le capitaine et l’équipage pour cacher ces fusils à l’observateur ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans, le 29 juin 1998 à 10 h 45

« Après que les femelles eurent été dépouillées et les bébés tombés sur le pont, les petits ont été jetés par-dessus bord. J’en ai vu quelques-uns bouger dans l’eau derrière le bateau. Ils semblaient vivants et ils nageaient. Nous avons vu un petit qui était sorti de la femelle sur le pont tenter de se hisser sur une plaque de glace. À ma connaissance, il n’y est pas parvenu. Cela m’a dérangé de voir des phoques se débattre dans l’eau pour essayer de se hisser sur la glace ». Déclaration d’un chasseur de phoque faite à Cyril Furlong, du ministère des Pêches et des Océans, le 28 juin 1998 à 16 h 30.

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