Animal 0 Posté(e) le 30 mars 2009 Discours entre le lion et la gazelle 30 mars 2009 par David Ruffieux On reconnaît le ton d’un carnivore dérangé dans sa tanière à ces formules: «Végétarien, t'es donc sérieux?» ou encore, «Es-tu en carence de protéines, c'est pas dangereux?» En effet, c'est tout un choc culturel qui vient de frapper l'ingénu questionneur, pour lequel il est difficile d'imaginer qu'on puisse vivre différemment. On trouve aussi ces omnivores, ceux qui aimerait goûter aux plaisirs végétariens, mais du bout des lèvres et pas en public, pour ne pas être vus des copains et des copines branchés et pour ne pas être à contre-courant de la pensée confortablement commune. Mais le carnivore, ainsi émoustillé, lutte intérieurement pour garder son sang-froid devant une telle revendication, car disons le tout net que c’est bon, la viande! J'ai fait maintes fois l'expérience d'un repas végétarien avec des non-végétariens dubitatifs, inquiets, anxieux, crispés, hésitants, mal à l'aise, et même parfois en proie à une volonté irrépressible d'articuler sans relâche, à en perdre haleine, la loi de la sélection naturelle, entre deux radis, sel et beurre... ... suite: http://david-ruffieux.over-blog.fr/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites