Animal 0 Posté(e) le 13 avril 2009 Du boeuf musqué pour souper? Dany Doucet Le Journal de Montréal 13/04/2009 08h12 Charles Verdo et son guide inuit Isaac Agnatuk posent devant leur prise historique. Robert Roy Deux têtes de boeufs musqués seront bientôt accrochées à un mur quelque part à Sherbrooke. Charles Verdo et Robert Roy sont en effet devenus les premiers chasseurs sportifs du Québec à participer avec succès à la chasse au boeuf musqué dans leur propre province. Ce n'est pas banal quand on pense que plusieurs ne savent même pas encore qu'il existe maintenant une population de boeufs musqués au Québec, ce gros animal qui ressemble à un bison du Grand Nord avec ses longs poils et ses quelque 500 kilos. En fait, il n'y avait aucun boeuf musqué au Québec avant 1968, année durant laquelle on en a importé d'une île de l'Arctique pour tenter d'en faire l'élevage pour leur laine, près de Kuujjuaq, village inuit qui s'appelait alors Fort Chimo. L'élevage ne s'est pas avéré viable sur le plan économique, de sorte que, quinze ans plus tard, on a relâché les 55 bêtes dans la nature. Celles-ci se sont tellement bien acclimatées au Nord du Québec que le cheptel atteindrait maintenant 1400 têtes, principalement entre Kuujjuaq et Tasiujaq, le prochain village inuit au Nord-Ouest, sur la péninsule de l'Ungava, à l'embouchure de la rivière aux Feuilles. Une chasse à 20 000 $ La chasse au boeuf musqué existe depuis longtemps dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut. ... http://www2.canoe.com/infos/societe/archives/2009/04/20090413-081201.html --------------------------- Boeuf musqué Une chasse dans un climat extrême Dany Doucet Le Journal de Montréal 13/04/2009 08h12 Le boeuf musqué s’est bien reproduit au Québec, de sorte qu’on pratique maintenant une chasse dite expérimentale. Le plus difficile lorsqu'on chasse le boeuf musqué, c'est de le trouver et de se rendre sur place. En effet, le climat particulièrement rigoureux durant cette saison, en février et mars, sur la péninsule de l'Ungava, rend ce sport assez extrême. Il faut parfois rouler longtemps en motoneige avant de repérer un troupeau dans cette vaste étendue blanche parsemée de grosses roches, qui ressemblent justement à ces animaux peu mobiles. Le duo Verdo-Roy a fait 140 km de motoneige avec le guide avant de trouver l'objet de leurs recherches. On peut s'approcher des troupeaux en motoneige jusqu'à 400 mètres, après quoi il faut pratiquer la chasse fine dans un endroit où n'y a à peu près rien pour se camoufler. Lorsqu'ils sentent le danger, les animaux se collent les uns contre les autres pour protéger leurs petits. C'est ainsi qu'ils se protègent du loup, leur seul vrai prédateur. ... http://www.canoe.com/infos/societe/archives/2009/04/20090413-081202.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites