mars11 0 Posté(e) le 23 avril 2009 Sauver la planète? avec sa fourchette Urgence d'agir ! Quoi faire de plus pour la planète si déjà on recycle, on composte et on a réduit l'utilisation de l'auto ? Réduire grandement ou éliminer la viande est une des actions les plus efficaces pour améliorer le sort de la planète. Tous les organismes qui voient à la santé de la planète sont unanimes : la production massive de viande est un des plus grands fléaux environnementaux. À titre de porte-parole d'Expo Manger Santé et Vivre Vert, il me fait plaisir de partager avec vous ces donnés révélatrices, qui portent à réflexion et à passer à l'action. Gaz à effet de serre La FAO (Food and Agriculture Organisation), une organisation de l'ONU, a sonné l'alarme dans un rapport de 2006 : « L'élevage intensif des bovins cause davantage de gaz à effet de serre que toutes formes de transport, voitures, camions et avions réunis. » Les bovins sont responsables de 37 % des émissions de méthane (une tonne équivaut à 23 tonnes de CO2) et 65 % des émanations d'oxyde nitreux (une tonne équivaut à 296 tonnes de CO2). Dans le tableau suivant, on voit que c'est le bœuf qui est le grand gagnant pour ses émissions en CO2 : 65 fois de plus que la pomme de terre et 16 fois de plus que le blé. Équivalent de kilos de CO2 par kilo d'aliment Bœuf 13 kg Porc 6,2 kg Poulet 4,5 kg Blé 0,8 kg Patate 0,2 kg Source : Cool Farming, Greenpeace Mauvaise utilisation des grains En 2001, le département de l'Agriculture des États-Unis a évalué la quantité de grains nécessaire pour produire une livre de chair animale. Dans le monde, il s'abat près de 55 milliards d'animaux par année pour satisfaire notre goût pour la viande. S'il y avait moins d'animaux à nourrir, il serait alors possible de reconstituer les réserves mondiales de céréales et d'assurer un approvisionnement suffisant pour les pays où les humains souffrent de la faim. Nombre de livres de grains Agneau 21 lb Bœuf 13 lb Porc 8,4 lb Poulets 3,4 lb Économie d'espace La superficie moyenne des terres consacrées à l'agriculture en Amérique du Nord est de 3,5 acres par habitant. Avec une baisse marquée de la production de viande, cette superficie pourrait être réduite à 0,5 acre par habitant (sept fois moins). La production animale occupe 70 % des terres agricoles de la planète. Espace pour produire un kilo d'aliment Bœuf 323 m2 Porc 55 m2 Poulet 53 m2 Riz, pâtes 17 m2 Légumes et patates 6 m2 Source : WWF Switzerland Si l'on produisait moins de viande au Québec, on aurait davantage d'espace pour produire une belle diversité de légumes, de fruits, de grains, de graines et de légumineuses. Ainsi, nous aurions moins besoin de les faire venir d'ailleurs. Le pétrole Il faut 25 kilocalories (kcal) de combustible fossile pour produire un kcal de viande, mais il n'en faut que 2,2 pour faire un kcal de végétaux, c'est-à-dire 11 fois moins. Toute cette énergie est nécessaire pour : produire les fertilisants à base de pétrole; la machinerie pour cultiver les céréales; le transport en camion des grains, des animaux, de la viande transformée, etc.; la réfrigération de la viande. L'eau La commission pour le développement durable de l'ONU a évalué, en 2004, qu'il fallait 7 000 litres d'eau pour produire 100 grammes de bœuf. À peine croyable ! Environnement Canada nous apprend également que 40 livres de fumier sont produits pour chaque livre de viande comestible. Ces déjections provoquent de graves perturbations dans les cours d'eau, la faune et la flore. Un sujet évité! Seulement 5 % des articles parus sur l'environnement parlent de l'importance de manger moins de viande. Pourtant, c'est une action accessible à tous et ce, trois fois par jour. En plus, cela ne demande aucun investissement et pourrait se faire à très court terme. Un plaisir non coupable ! Manger végétarien donne une double satisfaction : un plaisir gustatif, certes, mais c'est également gratifiant de savoir que l'on participe à protéger notre planète. Dorénavant, il faudra penser plus loin que sa langue. Oui, il faudra avoir du plaisir à manger, mais il faudra aussi penser aux conséquences de nos choix alimentaires sur l'environnement. La FAO recommande de réduire de moitié la production mondiale de viande. Pourtant les prévisions vont dans l'autre sens : en 2050, il se mangera deux fois plus de viande sur la planète. URGENCE ! Il faut revoir nos habitudes alimentaires. PAR ANNE-MARIE ROY, DIÉTÉTISTE NUTRITIONNISTE Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Cath10 0 Posté(e) le 23 avril 2009 C'est vrai! C'est tellement vrai que le sujet est évité. Je m'attendrais à voir des tas d'articles au sujet des bienfaits du végétarisme sur l'environnement dans les chroniques du journal et dans les magazines, mais j'en vois peu. Je trouve ça dommage, parce que, comme Anne-Marie Roy l'affirme dans cet article, c'est une action accessible à tous! Et c'est plus simple à faire qu'on ne pourrait le croire.Je peux associer celui, assis, mange une bouchée de steak, à celui qui se tiendrait debout à côté du robinet et laisserait couler l'eau plusieurs minutes, gaspillant litre après litre pour un petit plaisir temporaire. Le gaspillage de l'eau potable m'affecte, parce que c'est pour moi un symbole de vie... On estime que les bovins boivent entre 10 et 20 gallons par jour! C'est sans compter l'eau qui aurait dû servir à produire la nourriture qu'on leur donne. C'est terrible, et j'en frémis juste à penser à la quantité énorme de déchets que l'industrie de la viande génère... tout ça, quand c'est tellement simple de se passer de viande. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
mars11 0 Posté(e) le 25 avril 2009 Végétalien et végan,ça serais mieux et plus rapide !!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 25 avril 2009 Citation :C'est tellement vrai que le sujet est évité. Je m'attendrais à voir des tas d'articles au sujet des bienfaits du végétarisme sur l'environnement dans les chroniques du journal et dans les magazines, mais j'en vois peu. C'est un sujet tabou qui remet en cause non seulement des habitudes alimentaires fortement ancrées mais aussi une puissante industrie subventionnée. Mais malgré tout, les mentalités changent et la situation évolue. On en parle bien plus maintenant. Au début, on passait pour des hurluberlus, puis il y en a qui ont commencé à penser qu'on pourrait ébranler leur sacro-sainte institution, alors, ils se sont mis à nous craindre, à nous percevoir comme une menace contre les fondements de leurs industries, mais nous avons persisté envers et contre tous et des études ont appuyé ce qu'on disait, alors certains se sont mis à penser que nous pouvions avoir raison, et on peut voir s'amorcer des changements. Il y a par ci par là des articles dans les revues, des émissions de télé, même. Il y a de l'espoir... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites