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Programme "Un jour sans viande en France"

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A S S O C I A T I O N V É G É T A R I E N N E D E F R A N C E

29 mai 2009

LANCEMENT DU PROGRAMME «UN JOUR SANS VIANDE» EN France

L'information s'est largement répandue, mais le problème est toujours d'actualité : selon de dernier rapport de la FAO sur l'impact écologique de l'élevage sur notre planète, ce secteur est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre, ce qui place l'industrie de l'élevage comme premier responsable du réchauffement climatique, devant le secteur des transports. Production de nourriture, transport, fermentations, lisiers... la quantité de gaz à effet de serre produits par cette activité s'est multipliée ces dernières décennies, face à la hausse constante de consommation de viande dans les pays occidentaux et les pays émergents.

Pour répondre à ce problème, la ville de Gand, qui fait partie des 350 villes européennes pour le climat, a décidé de mettre en place, depuis le 13 mai dernier, une journée hebdomadaire écologique appelée « jeudi sans viande » : dans les cantines scolaires et les collectivités, élèves et employés municipaux sont invités à découvrir chaque jeudi les alternatives végétales, à base de céréales et légumineuses, le temps d'un repas. Une solution douce et pourtant efficace puisque l'EVA, l'association végétarienne belge à l'origine de cette initiative, a calculé que si les 240 000 habitants de Gand arrêtaient de manger de la viande pendant une journée par semaine, au bout d’une année, cela équivaudrait à 20 000 voitures qui ne rouleraient plus !

La nouvelle de cette initiative novatrice a fait le tour des médias d'Europe et d'Outre- Atlantique, et déjà plusieurs autres villes belges souhaitent faire de même. Qu'en est-il en France ? Pour lutter contre le réchauffement climatique, près de 50 maires de villes françaises telles que Annecy, Besançon, Bordeaux, Dijon, Dunkerque, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Paris, Rennes, et d'autres, se sont engagées au même titre que Gand à mettre en place des solutions pour le climat. Le modèle belge du « jeudi sans viande » va-t-il retenir l'attention de ces acteurs pour l'environnement ?

Pour faciliter le développement d'une telle journée hebdomadaire végétarienne en France, l'Association Végétarienne de France lance le programme « un jour sans viande ». Le site www.unjoursansviande.fr , véritable outil d'information et de communication dédié à ce programme, renseignera les villes candidates sur les procédures à mettre en place. L'AVF met à disposition des collectivités une documentation complète sur la nutrition végétarienne, ses bienfaits pour l'environnement et la santé, se met à l'écoute des problèmes rencontrés et se propose de chercher des solutions.

Plus d’informations sur www.vegetarisme.fr

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C'est pas beaucoup,un jour sans viande.J'espère qu'ils vont réussir! clown

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ça fait presque 2 mois par an ! Ca serait déjà un bon début !

Dommage encore une fois ce parti pris de ne pas inclure les animaux.

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Citation :
Dommage encore une fois ce parti pris de ne pas inclure les animaux.


Bien d'accord. Il me semble que cette exclusion ne soit pas une bien bonne stratégie.

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Un jour sans viande, c'est un début seulement si les gens ne se mettent pas à en manger plus les autres jours parce qu'ils penseraient "avoir manqué de quelque chose".

Ça me rappelle les fameux vendredi de l'époque, où la viande (mais pas le poisson, qui n'était pas un légume même en ce temps là! geek ) était interdite et je copie-colle un extrait de livre que mon père m'a envoyé :

Citation :
Un autre petit passage du livre “ Marie Major”

Marie Major, demeurait chez son amie Marguerite à Québec, après la mort de son mari.
Alors qu’elle aidait Marguerite à préparer le repas qui était un cuisseau d’ours, ce qui répugnait Marie puisqu’elle ne mange que très rarement de la viande, elle dit à Marguerite : "Ne trouves-tu pas étrange, que toi et moi qui aimons tant les animaux, nous ne nous privions pas d’en manger? Comment faisons-nous pour supporter que des volailles soient attachées vivantes par les pieds et exposées sur la place publique les jours de marché?"
Marguerite regarda longuement Marie. Elle se demandait si elle devenait folle, comme cette religieuse qu’on avait enfermée dans une cellule de l’Hôtel-Dieu parce qu’elle refusait de manger de la viande, Marguerite tenta de raisonner Marie.
"C’est bien assez qu’il faut s’abstenir de manger, non seulement de la viande, mais aussi des œufs et des laitages chaque vendredi et samedi, en plus des quarante jours de carême... s’il faut se mettre en plus à pleurer sur le sort des bêtes!"

Marguerite comprenait mal que Marie n’aime pas la chair animale.
« Dire qu’il y en a qui prennent de gros risques pour en manger », se dit Marguerite en pensant à un homme qui, parce qu’il avait consommé de la viande pendant le carême, avait été attaché au poteau public pendant trois heures et conduit ensuite à la porte de l’église, où, à genoux, il avait été obligé de demander pardon à Dieu, au roi et à la justice. Enfin, comme si ce n’était pas assez, il avait dû payer le tiers de son année de salaire à l’église. « Heureusement, certains curés, eux-mêmes gourmands, sont plus conciliants », songea Marguerite en souriant. L’un deux avait permis que ses ouailles mangent le gras des fèves au lard à la condition qu’il l’écrase bien soigneusement avec leur fourchette. Monseigneur de Laval avait même décrété que les castors étaient des poissons afin que tous puissent en manger le vendredi.

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