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Le Conseil national ne veut pas d'avocat des animaux

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Les cantons ne doivent pas être obligés de créer un poste d'avocat pour les animaux. Fort de cet avis, le Conseil national a rejeté l'initiative populaire visant à une meilleure protection juridique des bêtes en cas de maltraitance.

La droite, majoritaire à la Chambre du peuple, l'a emporté par 107 voix contre 47, suivant ainsi le Conseil fédéral. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

"Il n'y a qu'un pas avant de dire que les animaux sont mieux traités que certains humains. Et ce pas risque d'être franchi avec ce texte", a dit Jean-Pierre Grin (UDC/VD) lors du débat entamé mardi. "On perd le sens des réalités", a renchéri sa collègue Alice Glauser en déplorant l'humanisation actuelle des bêtes.

Pour le PDC et le PLR aussi, l'initiative populaire va trop loin. Les cantons ont déjà la possibilité de mettre en place une fonction de défenseur des animaux,: celle-ci peut être exercée par le service vétérinaire, par le ministère public ou par un avocat privé, a énuméré la conseillère fédérale Doris Leuthard.

"Rendre cette fonction obligatoire constituerait une ingérence dans la liberté d'organisation des cantons", ont martelé divers orateurs, à l'instar de la ministre de l'économie. Et de rappeler que la nouvelle loi sur la protection des animaux est à même de répondre aux problèmes de maltraitance.

L'initiative "contre les mauvais traitements envers les animaux et pour une meilleure protection juridique de ces derniers" a été déposée en juillet 2007. La récolte des signatures a été lancée après que le Parlement a refusé en hiver 2006 d'obliger les cantons à créer un poste de défenseur du monde animal dans le cadre de la révision de la loi sur la protection des animaux.


Le Conseil national ne veut pas d'avocat des animaux - 11/06/09
http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20090611120547117172194810700_brf030.xml&associate=phf1037

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hop a écrit:
"Il n'y a qu'un pas avant de dire que les animaux sont mieux traités que certains humains. Et ce pas risque d'être franchi avec ce texte", a dit Jean-Pierre Grin (UDC/VD) lors du débat entamé mardi. "On perd le sens des réalités", a renchéri sa collègue Alice Glauser en déplorant l'humanisation actuelle des bêtes.

C'est bizarre, moi je n'entends pas parler d'être humains qui sont électrocutés analement puis dépecés vivants pour leurs peaux, assomés et égorgés pour leur viande, enfermés dans des cages, forcés à se reproduire intensivement toute leur vies ou encore vendus à des laboratoires...


"Rendre cette fonction obligatoire constituerait une ingérence dans la liberté d'organisation des cantons", ont martelé divers orateurs, à l'instar de la ministre de l'économie. Et de rappeler que la nouvelle loi sur la protection des animaux est à même de répondre aux problèmes de maltraitance.

La plupart des lois pour la protection des animaux sont insuffisantes et ne préviennent en aucun cas la maltraitance. Nous entendons parler tout les jours de cruauté envers les animaux, et aucunes lois ne sont là pour l'arrêtter.



Je suis au chapitre de mon livre qui parle du spécisme dans l'histoire de l'humanité. En 1821, un membre du Parlement des États-Unis, Richard Martin, a proposé une loi pour empêcher la maltraitance envers les chevaux. Lorsque le Président de la salle Alderman C. Smith a suggéré qu'une protection devrait être offerte aux chevaux, l'audience a éclaté de rires. Un journaliste de Times a dit qu'il avait eu de la difficulté à entendre ce qu'il disait tellement il y avait de bruits. Quelqu'un a réussi à crier par-dessus tout ce bruit : ''Et les chats!'' et la salle s'est esclaffée de plus belle. La loi n'a pas passée.

Notre vision des animaux a s'est améliorée depuis ce temps, mais le spécisme occupe toujours une place bien ancrée dans le cerveau de la majorité des gens. Un jour, peut-être, les gens regarderont en arrière et se diront : comment est-ce qu'ils ont pu traiter les animaux de la sorte?

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