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Caro18

La nouvelle recette du Commensal

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La nouvelle recette du Commensal

(Montréal) Après avoir révolutionné le menu de ses restos Pacini, Pierre Marc Tremblay ouvre maintenant les portes du Commensal à tous les types de clients.

«Ce n'est pas seulement pour les végétariens, précise le président, en entrevue à ses bureaux de La Prairie. Oui, c'est de la nourriture saine, oui c'est santé, mais c'est pour tout le monde. En fait, c'est pour tous ceux qui, de temps en temps, n'ont pas le goût de manger de la viande.»

Pour «démocratiser la marque», le dirigeant a commencé par changer l'image de l'entreprise.

L'ancien logo vert a été remplacé par un petit bonhomme orange en mouvement. Du coup, le Commensal devient synonyme de santé, de vitalité, de couleurs et de vie.


«On ne mange pas du Commensal pour être en santé, dit M. Tremblay. Mais on mange du Commensal parce qu'on est en santé.»

À cette nouvelle vision, le nouveau propriétaire a lancé une série d'initiatives pour «dépoussiérer» l'entreprise fondée en 1977.

«J'ai acheté le Commensal en 2007 pour deux raisons: la notoriété de la marque et les questions liées à la santé et à l'environnement.»

Toutefois, même s'il est un «amateur depuis toujours», il trouvait que les menus n'évoluaient pas beaucoup au fil des ans.

Nouveaux produits

Qu'à cela ne tienne! Dans trois ans, la société aura lancé plus de 30 nouveaux produits.

Déjà, cet automne, on mettra en marché, dans toutes les épiceries du Québec, cinq vinaigrettes réfrigérées: câpres et quatre poivres, moutarde et romarin, miel et agrumes, érable et goji de même que tomates séchées et ail.

«Ce sont des vinaigrettes de grande qualité, sans produits de conservation, sans gras trans et sans saveurs ni colorants artificiels», explique le président.

Pour créer ses nouveautés, le Commensal met la R&D à l'avant-plan. Au cours de la dernière année, la société y a investi environ un million de dollars.

Le groupe de recherche, installé dans une nouvelle cuisine ultramoderne et performante, est formé de sept personnes spécialisées, dont une possède un doctorat et deux autres, des maîtrises.

Ensemble, ils mettent au point de nouvelles gammes dans quatre secteurs différents: les vinaigrettes, les soupes et les produits frais, les produits surgelés en portions individuelles et les desserts.

Dans les épiceries, le Commensal connaît beaucoup de succès avec ses soupes (légumes, minestrone, tomates et orge, lentilles, etc.) et ses potages (courge, carottes, brocoli, etc.).

«Nous détenons environ 70% du marché de la soupe fraîche au Québec, souligne Pierre Marc Tremblay. On a aussi du succès avec nos sauces chili, bolognaise végé, etc. Et la croissance se poursuit.»

En fait, le patron veut profiter de la demande pour les produits santé pour exporter à l'extérieur du Québec.

Ontario et New York

Le mois prochain, le Commensal réalisera ses premières ventes dans les épiceries Sobeys en Ontario, révèle le président. Au même moment, elle fera aussi son entrée dans une grande chaîne d'alimentation de la ville de New York, dans Manhattan.

«Mon plan est de multiplier notre chiffre d'affaires plusieurs fois au cours des prochaines années», dit-il.

Le Commensal pourra y arriver en ajoutant de nouveaux produits et de nouveaux marchés. De plus, elle ajoutera aussi des établissements et elle rénovera ses restos québécois.

«Nous misons sur une stratégie de proximité qui accorde beaucoup d'importance à nos employés et aux relations humaines, dit-il. Nous allons le plus loin possible pour nous rapprocher des clients, en nous occupant de chaque détail pour qu'ils ressentent l'attention qu'on leur porte.»

Synergie du groupe

Pierre Marc Tremblay fera aussi profiter le Commensal d'une synergie avec les activités de Pacini. «Il y a des économies à faire du côté des achats de fruits et légumes et de certains autres fournisseurs, dit-il. En plus, nos équipes de vente, de marketing et d'administration travaillent pour les deux sociétés.»

L'usine de Boisbriand fabrique des produits Commensal et Pacini.

Côté marketing, le Commensal vient de s'engager dans une campagne liée à ses valeurs environnementales.

«Nous sommes une entreprise québécoise axée sur la santé et consciente de l'environnement, dit-il. Nous voulons devenir une marque active. On veut aider la planète en étant un leader social en environnement et en santé.»

Pour cela, l'entreprise participe à une campagne internationale sur les changements climatiques qui culminera à Copenhague à la fin de l'année. «Les gens peuvent se rendre sur notre site internet pour participer à ce grand projet, dit-il. C'est une façon de démocratiser notre marque et d'accomplir des gestes pour la planète.»

L'ENTREPRISE

Sur le thème «santé et vitalité», le Commensal offre des aliments sains et naturels dans huit restaurants, dont un à Toronto. Ses mets préparés sont aussi distribués dans 800 points de vente au Québec, dont les grands supermarchés. L'entreprise, détenue à 51% par Pierre Marc Tremblay et à 49% par la Fondation Lucie et André Chagnon, réalise des revenus de plus de 20 millions. Elle emploie 250 personnes. M. Tremblay est aussi propriétaire de Pacini.

DÉFIS

Démocratiser la marque et grandir à l'extérieur du Québec.

STRATÉGIES

Créer de nouveaux produits, exploiter de nouveaux marchés (Ontario, New York), ajouter des restaurants et faire du marketing social.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/commerce-de-detail/200909/08/01-899499-la-nouvelle-recette-du-commensal.php

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[quote]Le Commensal pourra y arriver en ajoutant de nouveaux produits et de nouveaux marchés. De plus, elle ajoutera aussi des établissements et elle rénovera ses restos québécois.

«... Nous allons le plus loin possible pour nous rapprocher des clients, en nous occupant de chaque détail pour qu'ils ressentent l'attention qu'on leur porte.»

Ha oui?


Ça fera du bien rénover et de «décrotter» certains de ses restos québécois. Celui de la Rive-Sud de Montréal est dégueulasse ! La dernière fois où j'ai été mangée là a été la dernière: Tout était sale, chaises, planchers, tables, etc., les plats sensés être chauds étaient «froids», il y avait de grosses croûtes épaisses qui recouvraient les restes de sauces et de soupes dans leur fond de chaudron, j'ai même trouvé un cheveu dans un ragoût de je ne sais plus quoi ... entre autres, car je pourrais en rajouter... ! La personne qui m'accompagnait en était à sa première visite à ce restaurant et n'a rien mangé car il n'y avait rien de bon- juste des restes de table secs, froids et inmangeables. C'est vrai qu'il était vers une heure trente de l'après-midi, mais quand-même ! Le resto était ouvert, même s'il n'y avait que 2 clients à l'intérieur!
Bref, j'ai eu très honte d'avoir invité cette personne à ce restaurant.
J'ai écrit deux fois à la direction pour me plaindre, mais on n'a même pas daigné me répondre!

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C'est dommage que le resto Commensal dans la région de Montréal est si mal entretenu. Mad

Heureusement, à Québec, (au moins la dernière fois que je suis allée là) le Commensal a une ambience beaucoup plus agréable. . . Mr. Green

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Heureusement, à Québec, (au moins la dernière fois que je suis allée là) le Commensal a une ambience beaucoup plus agréable. . .


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