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Nouvelles labo - bull été 2009

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OOps je viens de réaliser que je n'avais pas copié ici les nouvelles dont il sera question (a priori) dans la rubrique animaux de labo. Je me rattrape in extremis
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One Voice :

Expérimentation animale : la fin du test d'irritation cutanée sur lapins !


Tests pyrogènes sur lapins
La Commission européenne autorise enfin une méthode in vitro pour remplacer le test d’irritation cutanée sur les lapins. Cette mesure épargnera les souffrances et la vie de milliers de lapins chaque année. Elle donnera des résultats plus fiables sur la toxicité des produits.

Un test validé et disponible depuis plus de 2 ans
La Commission européenne a annoncé, le 23 juillet, l’adoption dans l’Union européenne (UE) d’une méthode alternative pour remplacer le test d’irritation cutanée sur les lapins. Il n’est donc plus permis d’utiliser des lapins pour tester le pouvoir irritant des produits chimiques et des cosmétiques. Dans ce type de test, la peau du lapin est rasée puis le produit est appliqué de façon répétée. Les chercheurs observent et quantifient ensuite les réactions cutanées qui peuvent se produire, notamment de douloureuses inflammations.
La méthode alternative retenue est un test in vitro réalisé sur de la peau provenant de personnes volontaires. Ses noms commerciaux sont EpiSkin, EpiDerm et SkinEthic. One Voice et toutes les associations de protection et de défense animales ont fait pression pendant des années pour que l’UE autorise cette méthode, qui a été validée par le Centre européen pour la validation de méthodes alternatives en avril 2007. Il est regrettable qu’il ait fallu plus de 2 ans pour qu’une méthode validée et commercialement disponible reçoive une autorisation officielle dans l’UE.

Un pas vers l’interdiction de toute expérimentation animale
Cette mesure constitue une étape importante vers l’interdiction de toutes les expérimentations sur les animaux dans l’UE.
Le docteur vétérinaire André Ménache, directeur d’Antidote Europe, précise que l'UE aurait pu effectuer cette démarche depuis longtemps. Il donne un deuxième exemple : le test d'activation des monocytes (MAT), qui pourrait remplacer les tests de pyrogénicité actuellement faits sur des lapins afin de déterminer si un produit pharmaceutique peut provoquer de la fièvre, a été mis au point en 1988. Le MAT se base sur les réactions de globules blancs de personnes qui ont donné du sang. Cette méthode est scientifiquement plus fiable que les tests sur les lapins et ne fait de mal à personne !

One Voice

Le public doit faire pression sur les autorités
Cette méthode a attendu jusqu'a 2006 - soit 18 ans - pour être reconnue apte à remplacer les tests sur lapins. En 2010, l'UE compte remplacer ces tests sur lapins par le MAT, ce qui épargnera la vie de 200 000 lapins par an. Il aura donc fallu attendre 22 ans pour mettre fin à cette pratique cruelle. Il serait souhaitable que le public fasse pression sur les autorités pour accélérer l'adoption de tests sans animaux.

Un test cruel utilisé depuis plus de 50 ans
Les médicaments qui s’administrent par voie parentérale (non digestive) sont contrôlés pour éviter toute contamination par des pyrogènes (facteurs provoquant de la fièvre). La principale substance pyrogène, une endotoxine présente dans la paroi d'une bactérie, peut provoquer la production de médiateurs de la fièvre par des globules blancs, en particulier les monocytes et les macrophages.

Le test d’apyrogénicité
Dans ce test, les chercheurs injectent la substance à analyser à des lapins dont la température corporelle est surveillée. L’injection est souvent faite dans les veines des oreilles, un lapin peut servir à plusieurs expériences. L’augmentation significative de leur température corporelle révèle la présence de pyrogènes. Cette méthode cruelle est utilisée depuis plus de 50 ans pour contrôler l’innocuité des médicaments.

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En Belgique, le nombre d’animaux de laboratoire a baissé de 7% en 2008
Une nouvelle loi impose la création d’un Centre belge des méthodes alternatives à l'expérimentation animale.


Sept 2009

GAIA: "C'est une bonne nouvelle, mais en l'absence des moyens d'action nécessaires, la mesure est inutile"

Alors que le nombre d'animaux utilisés pour des expériences a augmenté de 14% en Grande-Bretagne, le nombre total d'animaux exploités dans les laboratoires belges en 2008 a diminué de 7% par rapport à l'année précédente, pour atteindre 725.370 animaux. Pour la première fois en cinq ans, le nombre d'animaux de laboratoire a donc diminué et se situe désormais à un niveau proche de celui de 2005 (718.976 animaux à l'époque). La diminution est accueillie favorablement par l'organisation pour les droits des animaux, GAIA, mais son président, Michel Vandenbosch, se montre cependant prudent: "54.490 animaux en moins rendus malades, empoisonnés ou mutilés à toutes sortes de fins, c'est évidemment une bonne chose, mais la réduction pourrait aussi être le fruit du hasard. Le nombre d'animaux de laboratoire doit également continuer à baisser les années suivantes. Pour ce faire, un plan politique solide doit être élaboré par la ministre Onkelinx". GAIA demande, dans un premier temps, au gouvernement d'octroyer les moyens d'action nécessaires au Centre belge des méthodes alternatives à l'expérimentation animale instauré par la loi du 9 juin. La création d'une commission spéciale sur les expériences menées sur les singes est également applaudie par l'organisation de défense des animaux, qui exige depuis des années déjà l'interdiction des tests sur tous les primates.

Nouvelle loi portant création d'un Centre belge destiné à réduire le nombre d'animaux de laboratoire

Un plan politique sérieux, visant une diminution annuelle du nombre d'animaux de laboratoire dans toutes les catégories et pour toutes les espèces, s'impose selon GAIA. ‘Une réduction totale d'au moins 5% par an, telle que nous la demandons, devrait être réalisable, sur la base des statistiques officielles de 2008,' explique Michel Vandenbosch. ‘Nous sommes heureux qu'une nouvelle loi instituant le Centre belge des méthodes alternatives à l'expérimentation animale ait été annoncée. Cependant, en l'absence des moyens d'action nécessaires, la mesure est inutile.' GAIA souhaite également une plus grande transparence. ‘Les chiffres rendus publics sont très généraux et ne donnent pas suffisamment d'informations pour pouvoir évaluer la situation en connaissance de cause', indique Vandenbosch.

Commission pour les expériences sur les singes

GAIA salue l'initiative de madame Onkelinx, ministre de la Santé publique compétente pour le Bien-être animal, destinée à mettre sur pied une commission spéciale pour les expériences sur les singes. Son rôle sera d'examiner comment et à quel terme il peut être mis fin à l'utilisation de tous les singes pour des expériences dans notre pays. Le gouvernement a déjà décidé, sur proposition de la ministre Onkelinx, d'interdire légalement les expériences sur les primates. GAIA réclame depuis des années une interdiction des expériences sur les singes. Cependant, "il ne serait pas acceptable qu'une telle commission soit composée uniquement de partisans de ces expériences," souligne Michel Vandenbosch. "GAIA est d'ores et déjà candidate pour en faire partie."

Les expériences sur les animaux sont-elles nécessaires ?

GAIA met en doute le fait que toutes les expériences menées dans notre pays sur des animaux soient réellement nécessaires, contrairement à ce qu'affirme le service compétent de la ministre. ‘C'est fort discutable', précise Michel Vandenbosch. ‘Les autorités formulent cette affirmation, sans toutefois étayer leurs dires. Vu que les autorités belges se refusent à communiquer des données précises et complètes, nous ne pouvons contrôler'. ‘Le fait, selon les services de la ministre, pratiquement toutes les expériences toxiques, très douloureuses et mortelles, menées sur les animaux sont requises par la réglementation à des fins de sécurité et de qualité doit être nuancé et relativisé, indique GAIA. En outre, ‘requis par la réglementation', n'est en soi pas la même chose que nécessaire !

Positif
L'an dernier, environ un tiers en moins de rats, de souris et de cochons d'Inde ont été utilisés dans les laboratoires belges et presque la moitié en moins d'autres rongeurs. Une diminution significative du nombre de chevaux et d'ânes utilisés (presque 40% en moins), de furets et d'amphibiens et poissons (environ 1/3 en moins à chaque fois pour ces deux dernières catégories) est également à noter.

Encore pas mal de pain sur la planche

Les statistiques font hélas également apparaître une augmentation du nombre de chiens (788 comparé à 747 en 2007) et de chats (78 contre 47 en 2008) utilisés pour des expériences. Le nombre de lapins (+ 21 %), de hamsters (presque + 13 %), de cochons (plus de 11 %,), de chèvres (presque + 60 %), de moutons (+ 22, 34 %) et de bœufs (+ 6, 66 %) s'est aussi accru de façon sensible. Une très forte hausse a par ailleurs été enregistrée l'an dernier pour les cailles (+ 2294, 44 %, soit 18 animaux en 2007 pour 431 en 2008), de même que pour les autres oiseaux (+ 1/3) et les reptiles (+ 46 %).

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La Commission européenne et l’industrie cosmétique cofinancent des recherches pour réduire le recours à l’expérimentation animale


31/08/09

La Commission européenne et l’industrie cosmétique cofinancent des recherches pour réduire le recours à l’expérimentation animale

Aujourd’hui, lors du septième congrès mondial sur les alternatives à l’utilisation des animaux en sciences de la vie, à Rome, la Commission européenne et l’industrie cosmétique européenne ont présenté leur effort financier conjoint en faveur de la recherche sur les méthodes de substitution pour l’évaluation de l’innocuité. Le 30 juillet 2009, la Commission européenne a lancé un appel à hauteur de 25 millions d’euros pour des propositions dans ce domaine, et l’industrie cosmétique européenne, représentée par la Colipa (l’association européenne de l’industrie cosmétique) s’est engagé à fournir le même montant. En conséquence, jusqu’à 50 millions d’euros seront alloués à des projets de recherche qui visent à poser les fondements scientifiques d’essais d’innocuité futurs plus rapides et plus économiques que les expérimentations animales.

M. Janez Poto čnik, commissaire européen chargé de la science et de la recherche, et le vice-président Günter Verheugen ont déclaré: «nous sommes fiers de cette coopération inédite entre le secteur privé et la Commission européenne. Elle montre que nous sommes déterminés à éviter l’utilisation des animaux dans la recherche tout en rendant plus sûrs les produits pour les consommateurs. Le fait de disposer de méthodes de substitution plus rapides, plus économiques et plus fiables permettra à la fois d’assurer une meilleure sécurité et de renforcer la compétitivité des entreprises européennes. La mise en commun de ressources avec des partenaires privés, en l’occurrence avec l’industrie cosmétique, est indispensable pour financer la recherche de pointe à long terme permettant de relever ces défis.»

M. Bertil Heerink, directeur général de la Colipa, a déclaré: «Depuis plus de 20 ans, l’industrie cosmétique cherche à réduire l’utilisation des animaux dans le cadre des essais d’innocuité. Notre secteur est heureux de pouvoir contribuer au financement de cette initiative, qui joue un rôle essentiel afin d’assurer le remplacement, à terme, de toutes les expérimentations animales par des méthodes de substitution dans le domaine scientifique complexe de la toxicité systémique.»

Pourquoi des recherches sont-elles nécessaires?

L’appel à proposition porte sur la «toxicité systémique à dose répétée». Ce type d’étude vise à prévoir la toxicité de l’utilisation répétée, sur une longue période, de substances telles que celles couramment employées dans les cosmétiques. En dépit des progrès considérables réalisés dans le domaine des méthodes d’expérimentation non animales, il reste des lacunes à combler en matière de connaissances scientifiques afin de réduire encore l’utilisation des animaux lors des essais d’innocuité tout en continuant à garantir la sécurité des produits cosmétiques.

Sur quoi portera la recherche?

En réponse à son appel, la Commission européenne attend des propositions de projets de recherche auxquels participe un large éventail de partenaires dans toute l’Europe et qui portent sur les sujets suivants:

*le développement de dispositifs de simulation d’organes;
*l’utilisation de cellules cibles basées sur des cellules humaines;
*la définition de nouveaux seuils d’effet toxicologique et marqueurs intermédiaires;
*des techniques de modélisation computationnelle;
*l’exploitation d’approches développées en biologie des systèmes, ainsi que
* l’analyse intégrée des données et les services scientifiques.

Il est à noter que

*seules les propositions n’impliquant pas d’essais sur des animaux vivants seront admissibles;
* les résultats des projets pourront présenter un intérêt non seulement pour l’industrie cosmétique, mais aussi pour l’industrie pharmaceutique, pour l’industrie chimique et pour divers autres secteurs.

Comment les recherches seront-elles financées?

La coopération entre la Commission européenne et Colipa permettra de financer jusqu’à 100 % des coûts admissibles des projets retenus.

Contexte

Pour la Commission, il est absolument nécessaire de mettre au point des méthodes de substitution aux expérimentations animales. Le principe des 3 R ( Replacing, Reducing and Refining: remplacer, réduire et perfectionner les expérimentations animales) sous-tend plusieurs textes législatifs communautaires, notamment la directive sur les animaux utilisés à des fins scientifiques, le règlement REACH (sur les substances chimiques et leur emploi) et la directive cosmétiques. Sur 20 ans, la contribution de l’UE à la recherche sur des méthodes de substitution, financée au titre du programme-cadre européen pour la recherche et le développement technologique, s’est élevée à environ 200 millions d’euros. Le Centre commun de recherche de la Commission héberge aussi le Centre européen pour la validation de méthodes alternatives (ECVAM) et il a récemment lancé le site web TSAR pour suivre le développement de nouvelles méthodes d’essai de substitution.

La Colipa, l’association européenne de l’industrie cosmétique, représente plusieurs milliers d’entreprises du secteur européen des produits cosmétiques. La Colipa joue un rôle de premier plan pour le développement de méthodes d’essai de substitution et coopère déjà avec la Commission européenne et avec d’autres associations sectorielles par l’intermédiaire du Partenariat européen pour la promotion des méthodes de substitution à l’expérimentation animale (EPAA).

Pour plus d’informations:

L'appel à propositions FP7-HEALTH-2010-Alternative-Testing
Colipa (association européenne des industries cosmétiques)
http://www.colipa.eu/about-colipa.html

Partenariat européen pour la promotion des méthodes de substitution à l’expérimentation animale
http://ec.europa.eu/enterprise/epaa/index_en.htm

Méthodes de substitution ayant reçu le soutien de l’UE
http://cordis.europa.eu/documents/documentlibrary/106691831EN6.pdf
ECVAM
http://ecvam.jrc.ec.europa.eu/
TSAR
http://tsar.jrc.ec.europa.eu/



sce : europa.eu

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Polémique sur l'expérimentation animale en Europe

LE MONDE | 31.08.09

Pour protéger les Européens contre les effets des produits chimiques, faudra-t-il sacrifier 54 millions d'animaux de laboratoire au cours de la prochaine décennie, et non 2,5 millions, comme estimé à l'origine par les promoteurs du règlement Reach (Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction relatifs aux substances chimiques) ? Le coût pour l'industrie de ces expérimentations animales s'élèvera-t-il à 9,5 milliards d'euros, soit six fois plus que le "devis" initial envisagé par les autorités européennes ?

Le débat a été lancé dans la revue scientifique Nature, qui a publié, jeudi 27 août, une tribune dans laquelle le toxicologue Thomas Hartung (Johns Hopkins University, Baltimore, Maryland) et Costanza Rovida, une chimiste italienne, estiment que l'Europe ne pourra pas relever le défi posé par Reach.

De quoi s'agit-il ? Entré en vigueur en 2007, Reach met en demeure l'industrie chimique européenne de répondre, d'ici à dix ans, à la question suivante : les produits commercialisés avant 1981, qui représentent encore 99 % en volume des molécules présentes sur le marché, sont-ils sûrs pour la santé humaine et l'environnement ? Reach prévoit des analyses toxicologiques systématiques pour certaines classes de ces substances et a renversé la charge de la preuve : ce sont les industriels qui doivent démontrer que ces molécules sont sans impact sur la population.

Cette révolution est en cours : fin 2008, 65 000 entreprises avaient "préenregistré" 140 000 substances à analyser. Sachant que, jusqu'alors, l'Europe n'évaluait que quelques centaines de molécules par an, l'objectif de Reach paraît intenable aux signataires de l'article de Nature. "La toxicologie réglementaire n'a ni les méthodes à haut-débit ni les techniques alternatives à l'expérimentation animale pour tenir l'objectif", estiment-ils, appelant à un moratoire sur les tests de toxicologie de la reproduction (soit la majorité des tests sur animaux) tant que des alternatives ne seront pas approuvées.

Thomas Hartung n'est pas le premier toxicologue venu. Jusqu'à il y a peu, il dirigeait le Centre européen pour la validation des méthodes alternatives, un laboratoire de la Commission européenne. Il copréside le septième congrès mondial sur les alternatives à l'utilisation de l'animal dans les sciences de la vie, qui se tient jusqu'au jeudi 3 septembre à Rome. Le 9 juillet, il avait déjà publié, dans Nature, un article rappelant que l'homme "n'est pas un rat de 70 kg", où il appelait à une révolution de la toxicologie.

Que penser de ces estimations ? "J'ai le sentiment qu'il a systématiquement choisi les fourchettes hautes", note Eric Thybaud, de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris). Certes, admet Eric Thybaud, les premières évaluations du coût de Reach étaient fondées sur une Europe à 12 membres, et non 27. Certes, cela augmente le nombre de substances à évaluer, mais toutes ne sont pas produites dans les tonnages nécessitant les tests les plus "gourmands" en animaux. Eric Thybaud concède que les méthodes alternatives méritent d'être développées plus avant, "le paradoxe étant que, dans un premier temps, pour y parvenir, il va falloir augmenter l'expérimentation animale".

Pour le directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), Martin Guespereau, l'argumentaire de Thomas Hartung est assez proche de celui de l'industrie chimique : Reach serait infaisable et trop cher. "La question du coût donne lieu à des évaluations très variables, rappelle-t-il. Mais l'Europe estime le bénéfice à 50 milliards sur trente ans, en raison notamment du nombre de morts humaines évitées."

Sans surprise, la Commission européenne conteste les conclusions de l'article de Nature. D'après Ton Van Lierop, porte-parole du commissaire européen chargé de l'industrie, le nombre des substances enregistrées devrait au final rester proche des estimations initiales, soit quelque 30 000 produits.

Quant aux tests sur les animaux, la commission affirme vouloir les limiter, par le partage de données entre les industriels et les tests alternatifs. "Ils ne sont pas impératifs avant l'enregistrement définitif des produits. Il s'agit de proposer une méthode d'évaluation, c'est ensuite à l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) de dire s'il faut passer aux tests", assure M. Van Lierop.

Dans un communiqué diffusé le 28 août, l'ECHA affirme que l'analyse publiée dans Nature est "inexacte" et qu'elle surévalue par six le nombre d'animaux nécessaires. Mais elle reconnaît qu'il en faudra 9 millions et non 2,6 millions, comme avancé en 2004. Pour l'ECHA, le coût de ces tests sera bien de 1,3 milliard d'euros, et non 9,5 milliards.

L'industrie chimique reste, quant à elle, prudente sur les chiffres. "Nous ne disposons pas encore de l'inventaire des données toxicologiques manquantes, qui déterminera in fine le volume des essais animaux à faire", note Catherine Lequime, responsable Reach à l'Union des industries chimiques française.

Thomas Hartung maintient son analyse : "J'aimerais qu'on me prouve en quoi nos chiffres sont faux, car je veux que Reach réussisse. Mais nous démontrons que le test de reproduction constitue à lui seul un goulot d'étranglement. Il faut en tenir compte pour amender le système. Refuser des calculs relativement simples ne changera rien à l'affaire."

L'article de Nature va donner de précieux arguments aux associations de défense des animaux, qui se sont manifestées dans le même sens au mois d'août. D'après ces organisations, les obligations introduites par Reach "pourraient se traduire en souffrances et décès inutiles de plus de 4 millions d'animaux". La mécanique de Reach, ajoutent-elles, pousserait l'industrie à effectuer des "tests préemptifs", afin de respecter les délais, et non en dernier recours, comme stipulé par le règlement européen.


Hervé Morin et Philippe Ricard

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University of Minnesota Medical School to Stop Using Live Animals
From USAToday.net

More than 95 percent of U.S. medical schools now use human simulations instead of live animals.

The University of Minnesota plans to stop using live animals to teach emergency medicine to doctors in training. The Medical School will instead switch to high-tech simulations.

The Physicians Committee for Responsible Medicine (PCRM) alleged the university was violating the federal Animal Welfare Act.

A letter from the head of emergency medicine, Dr. Joseph Clinton, says the university significantly reduced the use of live animals on July 1, and will eliminate their use by the end of the year.

The Physicians Committee for Responsible Medicine says more than 95 percent of U.S. medical schools now use human simulations instead of live animals

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Un nouveau pas en faveur d’essais sans cobayes

Journal de l'environnement - 30/04/09


Le 27 avril, un accord de coopération scientifique visant à accélérer la validation des méthodes de substitution à l’expérimentation animale, a été signé entre plusieurs instances internationales: le Centre européen pour la validation des méthodes alternatives (Ecvam) (1), ses équivalents américain (Iccvam) et japonais (Jacvam), ainsi que le Bureau canadien de la science de la santé environnementale et de la recherche.

«Cet accord devrait donner un nouvel élan à la diffusion dans le monde entier de méthodes de substitution à l'expérimentation animale qui soient scientifiquement fondées», précise le Parlement dans son communiqué. Il devrait effectivement favoriser l’adoption de ces méthodes par les organismes de réglementation internationaux tels que l'OCDE et accélérer le recours à ces méthodes «alternatives» à celles chez l’animal. Environ 12 millions d’animaux sont utilisés chaque année à des fins expérimentales dans l’Union européenne (UE), qui désire réduire ce nombre.

(1) L’Ecvam a été fondé en 1992 à la suite de la directive 86/609/CEE sur la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales (http://ecvam.jrc.it/)

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From The Times

June 5, 2009

Animal experiments could end in a generation

Sam Lister, Health Editor Blog: Science Central


The use of animal experiments could be replaced by research on “virtual human beings” and tests on banks of living cells within a generation, scientists say.

Computer modelling and advances in cell biology will allow researchers to assess new drugs far more precisely and without the involvement of animals. One innovation is the development of “micro-lungs” — lung cells extracted from transplant tissue, grown in a laboratory culture and then tested with drops of toxicants such as cosmetics to assess the response.

Scientists attending The Times Cheltenham Science Festival described how such tools had the potential to replace the use of large numbers of animals.

Kelly BéruBé, a cell biologist from Cardiff University, said that the advances were now moving very fast, and offered the prospect of enough quantitative data to allow much greater use of “virtual tests” in the next decade.

“These models have the ability to be far more accurate. I sometimes think it is just tradition — that feeling that if it’s safe in an animal it’s safe in a human — which means so many animal tests are still carried out.

“By recreating tissue environments, we will improve understanding of many aspects of cell behaviour including wound healing and responses to therapeutic drugs without the use of animal models.”

Steven Manos, a computational scientist at University College London, said that an expanding database of computer simulation data — the Virtual Physiological Human Project — would lead to more effective treatments. But he added that even the most sophisticated computer models represented only “a small fraction of the complexity of animals”.

“Real reduction is therefore going to be a long-term, not near-term, goal,” he said.

There has been a fall in the number of animal experiments during the past 30 years to between two and three million a year, although in recent years the figures have started to creep up. The increases are mainly because of the growing use of genetically modified mice, which scientists are using to model human diseases, such as cystic fibrosis.

The vast majority of experiments take place on rodents, which are relatively easy to breed and keep, and share basic biology and chemistry with human beings. Dogs and cats are used much less frequently, with beagles the most common breed of dog used. In 1997 the Government ruled that no licences would be issued for the use of great apes — gorillas, orang-utans and chimpanzees — in animal research.

The “Beyond Animal Research” debate, supported by the National Centre for the Replacement, Refinement and Reduction of Animals in Research (NC3Rs), in association with New Scientist, also heard from the science fiction author Paul McAuley, a biologist who has written on advances in biotechnology and nanotechnology.

Future therapies would involve drugs “[That] are like highly trained snipers, precisely targeting affected cells and leaving everything else untouched”, he said, while people would look back on today’s medication as like Lung Kuro, the early 20th-century cure-all lung remedy that acted more like a painkiller palliative, containing alcohol, chloroform and heroin.

“In our granddaughter’s world, precise drug targeting, made possible by tests on microtissue cultures and virtual computer models of individuals, means that animal testing is no longer necessary,” he said.

The National Centre for the Replacement, Refinement and Reduction of Animals in Research funds and develops non-animal alternatives and, where animals must still be used, works to minimise numbers and suffering.

The concept, which is a part of British and European law governing the use of animals, was first described by researchers in The Principles of Humane Experimental Technique, a publication commissioned in 1959 to celebrate the centenary of Darwin’s On The Origin of Species.

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More animals 'being killed during medical research'

20/07/09


Growing numbers of animals are being used during medical research, official figures are expected to show, amid claims the majority die during experiments.

The Home Office figures are expected to show the seventh yearly increase in the number of animals used in research.

They are expected to show the number of experiments on animals rose for beyond 3.2m between 2007 and 2008.

Almost all animals used in laboratories either die in testing or are killed at the end of the experiment.

Last year's statistics showed a six per cent rise mainly due to the growing use of genetically modified (GM) rodents and fish.

GM animals were used 1.15 million procedures last year or more than a third of total experiments.

Experts say millions more could be "slipping under the radar" because under current rules, medical laboratories do not have to keep records of animals that are killed for their tissue or because they are surplus to requirements.

Scientists at the Dr Hadwen Trust for Humane Research called for new rules about disclosing animal deaths.

They expected the number to have risen again while the number of primates being used in testing may also have increased.

They said genetic modification had a "catastrophic impact" on animals and produced unreliable results.

Molecular biologist Dr Sebastien Farnaud, of the University of Westminister said animal testing was hindering medical progress.

This was because it focused on outdated methods.

He has called for a "road map to replacement" in a letter to Gordon Brown.

The science director of the non-animal research trust, said: "We are failing to make the vital shift away from traditional animal models of disease which so often prove inadequate, in favour of more advanced and relevant alternative non-animal research solutions."

Experiments on animals frequently produce "insufficient and misleading" results, Dr Farnaud said, with as many as half of the tests failing to provide an accurate prediction of the human reaction.

He blamed slow progress in the treatment of HIV, Parkinson's disease and multiple sclerosis on the "inadequate" nature of animal research.

A spokesman for the Home Office said: "Animal experimentation is a vital tool in developing improvements in health care, and in protecting people and the environment from other hazards.

"The Government is committed to finding alternatives to animal research and funds work to refine, reduce and wherever possible replace the use of animals in research."


sce : telegraph.co.uk

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Lundi 25 mai 2009

mini porcs comme modèle humain


L’Inra de St Gilles élève des miniporcs qui servent de modèles pour des recherches d’ordre médical conduites avec les CHU de Rennes et Nantes, principalement sur l’obésité et la nutrition des prématurés.

ls sont petits, très petits, ces miniporcs de la station de l’Inra de St Gilles. Adultes (avec une alimentation équilibrée), ils ne pèsent pas plus de 45 kg. Et comme tout porc, ils présentent au niveau de leur anatomie et de leur physiologie, de grandes similitudes avec l’homme. Beaucoup plus que les rats ou cobayes de laboratoire classiquement utilisés en recherche médicale. Ils sont donc devenus des supports convoités pour des recherches conduites par l’Inra avec les médecins des hôpitaux de Rennes et Nantes, mais aussi avec des médecins du sport, des industriels de la nutrition/santé ….(voir pages suivantes).

Ainsi, un premier programme portant sur l’obésité a permis aux chercheurs de l’Inra et aux médecins d’apporter des réponses très intéressantes. Il confirme que, sur ce problème de l’obésité, le miniporc est un bon modèle pour l’homme ; Les chercheurs sont parvenus à rendre ces porcs obèses en leur donnant un régime (type « fast food ») hypercalorique, enrichis en gras et en sucre. La répartition des masses adipeuses chez ces porcs est comparable à celle observée chez les humains obèses, avec une forte proportion de gras intra-abdominal. De plus, comme chez l’homme, ces porcs obèses deviennent diabétiques, leur cerveau fonctionne différemment et leur comportement alimentaire spontané est modifié : ils se gavent sur des repas très courts, puis fragmentent leurs repas. C’est le « grignotage » connu chez les obèses. « Ces multiples similitudes avec l’humain prouvent que ces miniporcs sont un bon modèle pour étudier les maladies métaboliques, l’adiposité et les déterminants nerveux de l’obésité » conclut David Val-Laillet, chargé de recherches à l' UMR SENAH.

L’Inra crée son propre troupeau de miniporcs

Aujourd’hui, le site de St Gilles compte une trentaine de miniporcs de race Göttingen, race qui a été créée en Allemagne en 1980 à partir de porcs Pittman-Moore (développés à l’Université du Minnesota) et de porcs vietnamiens.

L’idée de l’Inra est donc aujourd’hui de constituer son propre troupeau ici, à St Gilles, sur la base d’un croisement de miniporcs Pittman-Moore, vietnamiens et Yucatan. Des bâtiments ont été entièrement rénovés à cet effet.

Charles-Henri Malbert, en charge de ce dossier, prévoit que les premiers porcs de race pure vont arriver en mai 2009 avec pour objectif de disposer de porcs croisés à l'horizon 2012.


source : en direct des Labos, Le 11 mai 2009 par C.Gérard

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Citation :
OOps je viens de réaliser que je n'avais pas copié ici les nouvelles dont il sera question (a priori) dans la rubrique animaux de labo. Je me rattrape in extremis


Tu es dans les temps sans problème. Merci content

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