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Singer - It's time to stop exploiting animals for food

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There’s been a high level of awareness about factory farming in Britain for a long time, but much less in the United States. That has changed in recent years, particularly thanks to a wave of new writing on food, like Michael Pollan’s work and Eric Schlosser’s Fast Food Nation. It was in this context that I decided to write Eating to address not just the animal issues that I talked about in Animal Liberation, but also wider food issues, and environmental issues in particular.


There is a growing acceptance that factory farming of animals is indefensible. It is too confining for the animals, it doesn’t allow them a decent life and it’s something we shouldn’t put up with. It’s been great to see not only philosophers and animal rights activists, but also leading chefs, like Jamie Oliver and Hugh Fearnley-Whittingstall, taking that sort of stance about factory farming. There is now a growing movement against factory farming in the United States, though the US is some way behind Britain in this area.


The other big development is the increasing realisation that meat is a major contributor to climate change. People are starting to rethink their diets and that applies not only to factory farming, but also to free-range grazing of ruminant animals. For Western nations, that means beef, dairy and lamb. If we really want to reduce the impact we’re having on our climate, and we realise just how urgent action is, we have to cut the numbers of these animals fairly drastically.


Ultimately, we should be aiming to eat vegetarian diets. That might seem utopian to some people. Many people are suggesting that we should have a meat-free Monday to begin with and gradually phase out meat. It may be that that’s the best we can manage over the next few years, given how the public are about such things. But in the long term, I believe that if we aim to get to a sustainable place in terms of greenhouse gas emissions, it’s going to be very hard to have large herds of cattle and sheep as we do at present. That problem, combined with opposition to factory farming, really does mean we have to move towards vegetarian and even vegan diets in the medium term.


On a positive note, there has been a significant trend away from the worst forms of factory farming: battery farming of hens, the individual stall for pigs for breeding, veal crates and so on. That’s been particularly marked in Europe. A similar reaction is now becoming apparent in the United States, specifically following a referendum in California in November 2008 where the large majority voted against these forms of factory farming. There is also an increasing awareness about the climate impacts of meat and more people in the environmental movement are becoming vegetarian or vegan. We’re starting to head in the right direction, if rather too slowly.


Some have argued that factory farming and industrial-scale meat production must continue to allow meat to be affordable by the less well-off. It may be true that some people can’t afford free-range chicken, but that doesn’t mean you must eat chicken. Nobody has to eat chicken - or at least, nobody in Britain or America. There are plenty of very inexpensive plant-based foods available, like lentils and beans, that are good sources of cheap protein that would work out significantly cheaper per gram of protein then buying even factory-farmed chicken.


For us to cause avoidable suffering to animals is wrong. Even religious people who take the view that humans are made in God’s image and appointed by God to be stewards of creation would generally agree that stewardship doesn’t mean taking 20,000 chickens and putting them in a single shed with a very small amount of space per bird and treating them like they’re merely things to convert grain to flesh. That’s not stewardship, that’s simple exploitation of sentient beings.


On any ethical principle it is not acceptable to use other sentient beings in a way that disregards their interest in having a decent kind of life. That’s exactly what factory farming does and it is time to put an end to it.



This article is based on an interview by Rob Lyons.
Singer - It's time to stop exploiting animals for food
- sept. 2009
http://www.spiked-online.com/index.php/debates/fof_article/7354/

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Citation :
Singer - It's time to stop exploiting animals for food - sept. 2009


Comme s'il y avait d'autres raisons plus "valables" What the fuck ?!?

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Euh...je ne comprends pas ta remarque scratch Il dit juste "il est temps de cesser d'exploiter les animaux pour se nourrir", comme on dirait "il est temps de cesser d'exploiter les animaux pour la science ou pour les loisirs ou pour s'habiller.

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Je trouve bizarre que le titre soit formulé de cette façon car on pourrait en conclure que ce n'est que l'exploitation des animaux à des fins alimentaires qu'il faut éliminer, selon Singer.
Si tous les éleveurs de vaches pour le lait et la viande changent seulement de type d'exploitation en les élevant pour le cuir?
Il faut arrêter d'exploiter les animaux, point.

En plus, Singer étant un promoteur de la "viande heureuse", c'est ironique.
En tout cas, c'est ce que ça m'a fait en lisant ça.

Citation :
La diète végane, spécialement celle qui est centrée sur l’achat de produits biologiques issus des plantes, résout plus de problèmes éthiques entourant l’alimentation que n’importe quelle autre. Mais j’admets que ce n’est pas pour tout le monde et que ce sera long avant qu’elle devienne largement répandue. Aussi, je ne veux pas donner l’impression qu’il s’agit de la seule chose qu’une personne puisse faire pour manger de manière moralement acceptable. Simplement éviter les produits issus de l’agriculture intensive est un grand pas dans la bonne direction, même si vous continuez à manger, en quantités modérées, des produits provenant d’animaux élevés de manière biologique.
- Peter Singer


Sans compter que les propos de l'article cité sont encore une fois axés sur l'élevage industriel. Selon lui, et ce n'est pas la premiere fois que je le lis,
quand il parle d'exploitation, il ne parle pas nécessairement d'arrêt de l'exploitation, mais de "meilleure exploitation".

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Le sujet de l'article est l'exploitation des animaux à des fins alimentaires, je trouve normal que le titre en tienne compte.

Par ailleurs, l'exploitation des animaux pour la nourriture est celle qui fait souffrir et qui tue le plus grand nombre d'animaux. Et les conditions de vie en élevage industriel sont encore plus ignobles qu'en élevage traditionnel et c'est l'élevage industriel qui prévaut dans les pays riches, et qui est considéré comme le modèle à suivre par les pays émergents. Il n'y aura donc jamais trop d'articles sur ce sujet.

Beaucoup de gens sont accusés de promouvoir la "viande heureuse", alors que ce concept même les dégoutent totalement. Il y a une énorme différence entre reconnaitre qu'il existe des modes d'élevage pire que d'autres et promouvoir une "viande heureuse".

Citation :
Si tous les éleveurs de vaches pour le lait et la viande changent seulement de type d'exploitation en les élevant pour le cuir?

Si l'on cessait d'élever des vaches parce que l'élevage est reconnu comme cruel ou comme nuisible à l'environnement (raisons évoquées dans l'article), il ne serait pas logique de les élever pour leur peau.

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J'ai l'impression que tu ne comprends pas l'essence de mon commentaire. et c'est ok. J'aurais pu être plus claire ou simplement me taire car il était en essence sarcastique.

Si on me permet d'aller au-delà du but de l'article en parlant plutôt d'activisme pour le droit animal et de sa promotion dans les médias, je persiste de penser qu'il serait plus logique de parler d'arrêt de l'exploitation tout court, tant qu'à mettre de l'énergie à en parler.
Surtout, quand comme Singer, on a un beau discours tout en contradiction. Je ne vois aucune logique à mettre de l'énergie à répéter partout qu'il faut arrêter d'exploiter les animaux pour la nourriture tout en recommandant aux gens de continuer à manger des produits animaux.

Citation :
Beaucoup de gens sont accusés de promouvoir la "viande heureuse", alors que ce concept même les dégoutent totalement. Il y a une énorme différence entre reconnaitre qu'il existe des modes d'élevage pire que d'autres et promouvoir une "viande heureuse".


À des fins de clarifications, est-ce que tu fais référence à P. Singer ici?


Mais voilà, ton commentaire aborde quelque chose qui me chicote toujours. Je crois que tout est dans notre perception de ce qui est pire à telle ou telle chose. Je ne sais pas comment quantifier la souffrance quand il s'agit d'exploitation alors je ne peux pas faire ce genre de distinction. Je ne pourrais jamais recommander à quelqu'un d'exploiter un être vivant ou de participer à l'exploitation d'un être vivant, d'une manière "moins pire".

Citation :
Si l'on cessait d'élever des vaches parce que l'élevage est reconnu comme cruel ou comme nuisible à l'environnement (raisons évoquées dans l'article), il ne serait pas logique de les élever pour leur peau.

Exactement! C'est justement pourquoi je passais le commentaire.

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Citation :
je persiste de penser qu'il serait plus logique de parler d'arrêt de l'exploitation tout court, tant qu'à mettre de l'énergie à en parler.



Je respecte ton avis mais je ne le partage pas. Je pense qu’il est bien d’écrire sur l’exploitation des animaux pour la nourriture, et aussi sur l’exploitation globale des animaux, sur le spécisme, etc. (Et, je ne pense pas que Singer dépense énormément d’énergie pour écrire un article de quelques paragraphes wink ). De plus, chaque personne peut agir vis à vis de l'exploitation des animaux pour l'alimentation en refusant de manger de la viande ou de manger tout produit d’origine animale.

Il y a aussi les gens qui se bloquent immédiatement si on leur parle d’exploitation animale, mais qui peuvent + ou - écouter si on leur parle d‘un secteur de cette exploitation. L’exploitation des animaux est multiforme et les réactions des gens, leur sensibilité, leur capacité à écouter un discours qui les dérange et les remets en question sont différentes également. Aussi est-il bien, à mon avis, que l’exploitation des animaux ne soient pas abordée de façon uniforme.


Citation :
À des fins de clarifications, est-ce que tu fais référence à P. Singer ici?


Je vais essayer d’être claire : je parlais des personnes, militants ou théoriciens, qui ont comme point commun le fait de croire que si l’élevage est une pratique immorale et cruelle, l’élevage industriel est encore plus cruel pour les animaux. Si ces personnes là sont cataloguées, comme le fait systématiquement, par exemple, Francione et ses supporters, comme des promoteurs de "viande heureuse", c’est de la diffamation.

Si les gens auxquels on s’adresse n’ont pas l’intention de cesser de manger des œufs malgré notre discours, alors oui, je pense qu’il faut leur dire de faire au moins le petit effort d’acheter des œufs de poules qui ne sont pas en cage. Il ne s’agit en aucun cas de leur dire qu’en faisant ça la question est réglée et que leur achat est éthique ! Juste que l’œuf qu’ils mangeront a été pondu par une poule qui souffre et qui finira à l'abattoir mais dont la souffrance aura été moins pire parce que pas en cage. C’est tout. Ce n’est pas faire la promotion des œufs " heureux".

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En fait, je trouve bien d'aborder toutes les formes d'exploitation - et elles sont nombreuses et sournoises. Si je peux apporter une correction ou une clarification, je ne veux pas dire qu'il faut seulement en parler globablement, je veux dire plutôt que la base de la discussion devrait être, en tout cas beaucoup plus souvent, l'exploitation elle-même. Dans les médias, et je parle surtout de certains personnages qui sont beaucoup médiatisés et ce depuis des années, il me semble qu'il serait grand temps qu'ils parlent à la base de l'exploitation des animaux en abordant ensuite les différentes formes ou que lorsqu'ils parlent d'une forme d'exploitation en particulier, de ne pas en parler comme si c'était la seule forme à éliminer (la raison pourquoi le titre - et ensuite l'article - m'a fait réagir).

Je suis d'accord qu'il faut lancer cette question sous tous les côtés mais je pense qu'il est plus que temps que le côté global de l'exploitation prenne une place plus importante, et je rêve, même centrale. Quel soit le point d'où on part. J'ai commencé à m'intéresser au végéta*isme en 1996 et le discours de l'époque était, déjà à ce moment là, centré sur l'élevage industriel. En 13 ans, qu'y a-t-il de changé? Est-ce que les élevages industiels sont "Moins pires"? Non, on pourrait facilement dire le contraire. Il y a des années que le travail qui est fait (et P.Singer fait beaucoup plus qu'écrire un petit article une fois de temps en temps!) ne fait que déplacer le problème.

Citation :
Si les gens auxquels on s’adresse n’ont pas l’intention de cesser de manger des œufs malgré notre discours, alors oui, je pense qu’il faut leur dire de faire au moins le petit effort d’acheter des œufs de poules qui ne sont pas en cage. Il ne s’agit en aucun cas de leur dire qu’en faisant ça la question est réglée et que leur achat est éthique ! Juste que l’œuf qu’ils mangeront a été pondu par une poule qui souffre et qui finira à l'abattoir mais dont la souffrance aura été moins pire parce que pas en cage. C’est tout. Ce n’est pas faire la promotion des œufs " heureux".

Tu prends l'exemple des oeufs, mais pour ce qui est du lait, du beurre, de la crème? Dans le cas d'une vache exploitée "moins pirement", "le lait que vous boirez a été enlevé à la vache, à son veau, son veau a été abattu pour faire votre fromage, la vache a souffert de la séparation d'avec son veau (et on lui fera avoir un veau plusieurs fois), etc, donc c'est le lait d'une vache qui souffre mais sa souffrance est "moins pire" parce qu'elle a du gazon et plus d'espace."
Je comprends ce que tu dis mais c'est tout de même illogique pour moi de médiatiser une forme d'exploitation en la disant moins pire. Ma famille élargie a longtemps élevé des animaux, vaches, cochons, chèvres, poules, etc, et la souffrance d'une vache qui est séparée de son veau (parce qu'il est assez vieux pour être vendu afin de pouvoir profiter de plus de lait) et qui pleure, souffre d'anxiété, est tout à fait réelle et n'est pas justifiée même avec du gazon et un champ à sa disposition alors moi, en recommandant qu'on achète de cet éleveur, je me sentirais encore comme complice.
Il faut se demander sincèrement qui profite plus de "l'exploitation heureuse", les animaux ou les exploiteurs heureux (éleveurs et consommateurs).
Bref, je n'y vois plus de logique.

Je termine en disant que je ne suis pas une apôtre de Francione (c'est un autre débat que je n'ai pas le temps d'avoir :p) mais évidemment pas de Singer non plus. En fait, je fuis les messies, peut-être à cause des apôtres lol!

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Citation :
la souffrance d'une vache qui est séparée de son veau (parce qu'il est assez vieux pour être vendu afin de pouvoir profiter de plus de lait) et qui pleure, souffre d'anxiété, est tout à fait réelle et n'est pas justifiée même avec du gazon et un champ à sa disposition

Bien sûr, il n'y a rien qui justifie sa souffrance.

Citation :
Bref, je n'y vois plus de logique.


Si tu ne trouves pas cela logique, il est normal que tu préfères militer en te concentrant sur l'exploitation animale dans sa globalité. Il est important, pour être le plus possible efficace de militer selon sa sensibilité et sa raison. Pour moi, aujourd'hui - je n'aurais certainement pas dit la même il y a quelques années, il n'est pas contradictoire de promouvoir le véganisme et parallèlement, l'abolition de la viande, par exemple.

Citation :
Je termine en disant que je ne suis pas une apôtre de Francione (c'est un autre débat que je n'ai pas le temps d'avoir :p) mais évidemment pas de Singer non plus. En fait, je fuis les messies, peut-être à cause des apôtres

Pareillement ! Quand bien je serais globalement en accord avec les points de vue de l'un ou de l'autre, ce qui n'est pas le cas, la position d'apôtre et de groupie est une position qui me paraît plutôt nuire à la réflexion personnelle. wink

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hop a écrit:

Si tu ne trouves pas cela logique, il est normal que tu préfères militer en te concentrant sur l'exploitation animale dans sa globalité. Il est important, pour être le plus possible efficace de militer selon sa sensibilité et sa raison. Pour moi, aujourd'hui - je n'aurais certainement pas dit la même il y a quelques années, il n'est pas contradictoire de promouvoir le véganisme et parallèlement, l'abolition de la viande, par exemple.

Tout à fait d'accord. J'ai déjà pensé que ça allait dans le sens de ma logique, et rien ne dit que je ne peux pas encore changer d'avis mais comme tu dis, il y a une question d'intégrité dans l'efficacité.


hop a écrit:
Pareillement ! Quand bien je serais globalement en accord avec les points de vue de l'un ou de l'autre, ce qui n'est pas le cas, la position d'apôtre et de groupie est une position qui me paraît plutôt nuire à la réflexion personnelle. wink

alatienne

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