Animal 0 Posté(e) le 26 septembre 2009 Publié le 20/09/2009 08:20 | Pierre Mathieu C'est à Toulouse qu' il a trouvé comment éviter les tests sur les animaux! DDMEt il ne l'a pas trouvé tout seul. C'est avec le biophysicien Jean-François Tocanne que ce chercheur en biologie cellulaire, Christophe Furger, a mis au point dans les locaux de l'Insa, à Toulouse, le test Valitox. La particularité de leur découverte, aujourd'hui assortie d'un brevet, est d'offrir une alternative aux tests pratiqués sur les animaux. Pour démontrer la toxicité aiguë d'une substance, ces deux anciens du CNRS créateurs de la société NovaLeads en 2001 utilisent des cultures de cellules humaines au lieu de contaminer des souris jusqu'à ce que maladie ou mort s'en suive…L'avantage serait triple : une plus grande fiabilité, un coût cent fois inférieur, et le respect de la vie animale. Comment ça marche ? C'est d'ailleurs au nom de ce respect que plusieurs organisations, SPA, fondation Brigitte Bardot (lire La Dépêche du dimanche 13 septembre), 30 millions d'amis etc, ont financé une partie des recherches de NovaLeads. L'enjeu est de taille alors qu'est mis en place le programme européen Reach visant à mesurer la toxicité d'environ 130 000 composants chimiques mis en circulation avant 1981. Schématiquement, c'est par la lumière, la fluorescence, que Christophe Furger, Jean-François Tocanne et leur collègue Sylavain Derick parviennent à mesurer la toxicité d'une substance sur les cellules humaines qu'ils utilisent. Bombardées de rayons lumineux, l'ADN des cellules en bonne santé les absorbent sans pouvoir les émettre. Une fois intoxiquées, les cellules menacées réfléchissent les rayons grâce à l'espace libéré entre les molécules d'ADN endommagées. Dans l'étude confiée par les associations de la cause animale, le test Valitox appliqué sur une cinquantaine de substances a donné un taux de prédictivité (sorte de degré de confiance) de 82 % quand les tests sur les souris culminent à 60 %.Encore unique en Europe, Valitox pourrait trouver son utilisation dans le programme Reach qui s'étale sur une dizaine d'années… à condition d'obtenir à temps les feux verts techniques et administratifs. Auquel cas, plusieurs millions de souris lui diraient merci. Pour les huîtres Dès l'an prochain, Valitox a de fortes chances d'être utilisé pour le contrôle de qualité des huîtres. NovaLeads a répondu à un appel d'offres de l'AFSSA, l'Agence française de Sécurité sanitaire des aliments, pour remplacer le « test de la souris » qui montre ses limites de crédibilité et provoque des interdictions de vente contestées par les ostréiculteurs… Notamment ceux d'Arcachon qu'on a vus se régaler d'huîtres « contaminées » sans aucun problème de digestion (1)! D'autres acteurs s'intéressent de près aux tests sur les cellules humaines : les géants du cosmétique, qui n'ont plus le droit de recourir aux tests sur les animaux. Il semble que dans ce secteur aussi, les deux chercheurs toulousains le valent bien. http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/20/676751-C-est-a-Toulouse-qu-il-a-trouve-comment-eviter-les-tests-sur-les-animaux.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 26 septembre 2009 à l'opposé... Publié le 08/10/2007 16:41 | 2007 AFP Le Nobel de médecine à deux Américains et un Britannique pour des travaux sur des souris transgéniques AFP/Un. North Carolina Le prix Nobel de médecine 2007 a été attribué lundi à deux Américains et à un Britannique pour des travaux sur la création de souris transgéniques qui ont ouvert un nouvel horizon à la recherche sur des maladies, comme Alzheimer ou le cancer. Les travaux des Américains et Oliver Smithies et du Britannique Martin Evans ont permis de découvrir comment manipuler génétiquement des cellules souches embryonnaires de souris, a indiqué le Nobel dans son communiqué. Les trois savants ont conduit leurs recherches séparément. Leurs découvertes "sont à présent appliquées quasiment dans tous les domaines de la biomédecine - de la recherche fondamentale au développement de nouvelles thérapies", a indiqué le comité. Leurs travaux ont permis de mettre au point la technique du ciblage de gène souvent appelée "knock-out" de gène, c'est à dire sa neutralisation, ce qui peut permettre de réparer génétiquement des cellules malades. Pour le comité Nobel, les découvertes des trois lauréats "ont permis de mettre au point une technologie d'une immense importance" pour cibler les gènes de souris. "Les bienfaits pour l'humanité vont continuer à augmenter dans les années à venir", a estimé le comité. A ce jour, plus de 10.000 gènes de souris, environ la moitié du génome des mammifères, ont été mises K.O. Le champ d'application de ces découvertes est multiple pour l'homme, notamment pour trouver des traitements de maladies dégénératives comme Alzheimer, mais aussi le cancer, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Capecchi, né en 1937 en Italie, a célébré samedi dernier son 70ème anniversaire. Smithies, 82 ans, est né en Grande-Bretagne. Tous deux ont immigré aux Etats-Unis dont ils sont devenus citoyens. Les deux lauréats ont eu l'idée qu'il était possible de réparer des gènes en utilisant une méthode dite de "recombinaison homologue". Cette méthode consiste en un échange d'information génétique (fragment d'ADN par exemple), qui permet, dans le cadre des expériences sur les souris, de modifier spécifiquement un ou des gènes. Capecchi est professeur en génétique humaine et en biologie à l'Université de l'Etat de Utah à Salt Lake City. Smithies est professeur en pathologie et médecine à l'Univeristé de Caroline du Nord, à Chapel Hill. Le Britannique Martin Evans, né en 1941, est professeur de génétique à l'Université de Cardiff. Il a été anobli et porte le titre de sir Martin. Dans les années 80, Evans a isolé des cellules souches embryonnaires de souris et a travaillé sur des cellules de souris cancéreuses. Le chercheur britannique a appliqué le ciblage de gène sur des souris pour travailler sur des maladies humaines, comme la mucoviscidose ou encore l'hypertension et l'artériosclérose. L'année dernière, les Américains Andrew Fire et Craig Mello avaient remporté le prix pour la découverte d'un mécanisme qui permet de faire taire des gènes et de lutter contre des agents infectieux, offrant eux aussi un outil de recherches intensives sur les maladies humaines. Le prix Nobel de physique sera décerné mardi et celui de chimie mercredi. Suivront le Nobel de littérature jeudi, celui de la paix vendredi et lundi prochain celui de l'économie clôturera la saison des Nobel. Les prix seront remis officiellement lors de cérémonies à Stockholm et à Oslo le 10 décembre. Les lauréats du Nobel de médecine reçevront des mains du roi de Suède une médaille en or, un diplôme et se partageront un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (1,08 million d'euros). http://www.ladepeche.fr/article/2007/10/08/26666-Le-Nobel-de-medecine-a-deux-Americains-et-un-Britannique-pour-des-travaux-sur-des-souris-transgeniques.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites