Caro18 0 Posté(e) le 12 octobre 2009 Le Canada est critiqué dans sa gestion de la conservation de la biodiversité (CP) – Il y a 20 heures TORONTO — Le Canada et plus de 100 autres signataires d'une convention des Nations Unies, ne respectent pas leur engagement de réduire significativement la perte de biodiversité d'ici 2010, affirment des scientifiques qui se réuniront en Afrique du Sud, cette semaine. Selon eux, des plantes, des animaux et les milieux dans lesquels ils vivent, disparaissent à une vitesse si rapide, que cela menace tout l'écosystème. Selon Andrew Hendry, un biologiste de l'Université McGill à Montréal, bien qu'il existe des signes encourageants venant de pays qui modifient leur façon de gérer les espèces et la protection des habitats, le tableau général reste sombre. La situation serait particulièrement préoccupante dans les pays pauvres. Le congrès de Cape Town en Afrique du Sud est organisé par l'organisation non gouvernementale, Diversitas. Les 600 scientifiques qui participent à l'événement discuteront de mesures visant à enrayer la perte de différentes espèces : des arbres, aux requins, en passant par les plantes et les insectes de la forêt tropicale humide amazonienne. Selon les chercheurs, d'importantes parcelles de terre sont détruites pour des questions d'intérêts commerciaux et pour nourrir un appétit croissant envers des ressources naturelles, telles que le bois d'oeuvre et l'eau. Cette pression des compagnies minières, forestière et de pêche, modifie les écosystèmes en détruisant des sources de nourriture, en réduisant la masse terrestre et en polluant les habitats naturels. Aux dires des scientifiques, des estimations conservatrices ont démontré qu'une superficie plus grande que la Californie de la forêt dense tropicale a été convertie afin de produire de la nourriture et du carburant. Selon Klement Tockner de l'Université libre de Berlin, les espèces d'eau douce sont celles qui sont les plus menacées d'extinction. Elles afficheraient des taux d'extinction de quatre à six fois supérieur à d'autres espèces marines ou terrestres. M. Hendry souligne que 123 pays ont signé la convention des Nations Unies sur la biodiversité et que certains commencent à saisir l'importance de maintenir et de protéger les écosystèmes. Le Costa Rica et l'Équateur ont ainsi investi dans la protection d'habitats, ce qui rapporte en écotourisme. Toutefois, M. Henry indique que le Canada ne fait pas assez pour sauvegarder certaines espèces et protéger certains milieux. C'est particulièrement le cas en ce qui concerne les sables bitumineux en Alberta, la diminution du nombre de poissons et le sort des ours polaires, qui sont mis en danger par la fonte des glaces. http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5g0H28z3v--sEUptSbIhZLYDVp3qw Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites