Animal 0 Posté(e) le 20 novembre 2009 Publié le 20 novembre 2009 à 15h25 | Mis à jour à 15h27 Surpopulation de chats à Québec La stérilisation apparaît parmi les moyens intéressants pour contrôler le nombre de chats. Autrement, les chats errants sont ramassés, évalués et proposés à l'adoption et, dans certains cas, euthanasiés. Yves Therrien Le Soleil (Québec) Dans quel secteur de Québec trouve-t-on le plus de chats errants? Centre-Ville, Limoilou... mauvaises réponses. C'est dans Beauport et dans Vanier que la Société protectrice des animaux (SPA) de Québec fait le plus d'interventions alors qu'il y a très peu d'appels du genre pour Sainte-Foy ou Cap-Rouge. «Il y a une surpopulation de chats dans la ville, raconte Denys Pelletier, directeur général de l'organisme. Par contre, à Québec, il n'y a pas de réglementation pour les licences comme avec les chiens. On pourrait avoir une licence qui permettrait de retrouver le propriétaire quand le chat se sauve, mais aussi avoir un incitatif pour la stérilisation avec une licence coûtant plus cher pour un animal non stérilisé.» Les chats se reproduisent rapidement et en grand nombre. Un couple de chats non stérilisé aura plus de 20 000 descendants après quatre ans. La famille dépassera les 420 000 après sept ans. À Québec, il y en aurait plus de 100 000. La stérilisation apparaît parmi les moyens intéressants pour contrôler le nombre de chats. Autrement, les chats errants sont ramassés, évalués et proposés à l'adoption et, dans certains cas, euthanasiés. Mais la licence ne règle pas tout, car même les propriétaires de chien ne respectent pas le règlement municipal. Quelque 22 500 propriétaires de chien ont payé la licence de 35 $ et 4000 récalcitrants refusent d'effectuer le renouvellement. Pourtant, si on extrapole les données d'une enquête de 2006, il y aurait au moins 65 000 chiens sur le territoire de Québec. Si tout le monde payait la licence, la SPA ne manquerait pas d'argent. «Nous effectuons un recensement complet aux trois ans, explique M. Pelletier, et une fois les frais payés, moins la part de la Ville, il nous reste environ 16 $ par licence. Nos locaux vieux de 30 ans sont vétustes et trop petits pour que nous puissions remplir notre mission dans les meilleures conditions. Il nous faudra un nouveau bâtiment et un grand terrain, ce qui devrait coûter entre 4 et 5 millions $. Notre partenariat avec Québec nous assure les budgets pour payer l'hypothèque, mais ce n'est pas assez pour la mise de fonds, soit 40 % du total.» Campagne de financement La campagne annuelle de financement a pour objectif la concrétisation du projet de relocalisation et faire en sorte que la SPA puisse devenir ainsi une référence pour toute question animale sur les territoires desservis. Avec des locaux répondant aux normes actuelles, M. Pelletier affirme que la SPA pourrait créer de nouveaux services en plus de l'adoption, notamment aider les gens à choisir le bon animal en fonction de leur tempérament. «Nous pourrions ajouter de nouveaux services et développer des partenariats avec des vétérinaires pour offrir la stérilisation sur place, poursuit-il. Nous serions mieux équipés pour remplir notre mission de refuge, d'éducation et d'adoption, car un animal adopté est un animal sauvé. C'est ça notre salaire.» L'an dernier, la SPA a recueilli 12 000 animaux, dont 70 % étaient des chats. Juillet, la période du déménagement, et le début de l'hiver sont les périodes les plus problématiques à cause des nombreux abandons d'animaux et du manque de place dans le refuge. On peut obtenir des renseignements à propos des animaux à adopter et de la campagne de financement sur le site www.spadequebec.ca. http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/200911/20/01-923619-surpopulation-de-chats-a-quebec.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites