Animal 0 Posté(e) le 16 mars 2010 Malgré de mauvaises glaces, les quotas pour la chasse aux phoques augmententLA PRESSE CANADIENNEà 18h29 HAE, le 15 mars 2010.OTTAWA - Le gouvernement du Canada a accru le total autorisé des captures (TAC) de phoques dans l'Atlantique, malgré que les conditions des glaces soient si mauvaises, selon certains pêcheurs, qu'ils renonceront à chasser cette année. La ministre des Pêches et des Océans, Gail Shea, en a fait l'annonce lundi. Pêches et Océans Canada a fixé à 388 200 le total de captures de phoques du Groenland, de phoques gris et de phoques à capuchons pour 2010 - soit 50 000 plus que le quota de l'an dernier. Cette hausse s'explique par une augmentation de 50 000 phoques du Groenland. La population qui pourrait se situer entre 6 et 7,7 millions, est estimée présentement à environ 6,9 millions de têtes. Elle a plus que triplé depuis les années 1970, a fait remarquer Mme Shea. Le TAC de phoques du Groenland en vigueur pour un an comprend une allocation de développement de 20 000 phoques afin d'appuyer trois projets à valeur ajoutée proposés par l'industrie du phoque du Canada atlantique. Ces nouveaux projets s'inscrivent dans les efforts déployés par Pêches et Océans Canada pour amener l'industrie à utiliser les carcasses des animaux capturés dans toute la mesure du possible, peut-on lire dans un communiqué. Par ailleurs, le TAC de phoques gris et des phoques à capuchon est le même que celui de l'an dernier, c'est-à-dire 50 000 têtes et 8200 têtes, respectivement. On estime que les populations de phoques gris et de phoques à capuchons s'établissent à plus de 300 000 et 600 000 têtes respectivement, et qu'elles augmentent d'année en année. Comme par les années précédentes, environ 70 pour cent du TAC est accordé aux chasseurs du Front (les eaux situées à l'est de Terre-Neuve-et-Labraodor), tandis que ceux du golfe du Saint-Laurent reçoivent environ 30 pour cent du TAC. Selon Mme Shea, le gouvernement fédéral accorde son soutien unanime aux milliers de chasseurs de phoque canadiens des régions côtières qui dépendent de la chasse au phoque pour assurer leur subsistance. La chasse au phoque est une activité durable qui s'appuie sur des principes de conservation rigoureux, a-t-elle ajouté, dans le communiqué. http://vtele.ca/infos/2010/03/N031559AU.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites