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Animal

Massacre de chiens: Québec et Ottawa doivent s'excuser

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Publié le 15 mars 2010 à 05h00 | Mis à jour le 15 mars 2010 à 11h23


Massacre de chiens d'attelage: Québec et Ottawa doivent des excuses


Les dizaines de témoignages que le juge Croteau a recueillis auprès de témoins de l'époque confirment qu'à de nombreuses occasions, des policiers arrivaient dans un village inuit pour ordonner aux habitants de faire abattre leurs chiens, ou pour tirer sur tout chien laissé en liberté.

Photo: archives La Presse
Agnès Gruda
La Presse


Dans les années 50 et 60, des policiers québécois ont tué plus d'un millier de chiens d'attelage au nom de la sécurité dans les villages du Grand Nord. Un massacre qui a bouleversé le mode de vie des Inuits et créé un ressentiment envers les autorités «blanches» qui dure encore à ce jour. Cinquante ans plus tard, un rapport du juge à la retraite Jean-Jacques Croteau établit pour la première fois la responsabilité des gouvernements québécois et canadien dans cette tragédie.

Les gouvernements du Québec et du Canada doivent s'excuser auprès des Inuits du Nunavik et leur verser une compensation pour l'abattage systématique de leurs chiens d'attelage, survenu à la fin des années 50 et au début des années 60, conclut un rapport qui doit être rendu public cette semaine.

Selon ce document, des policiers québécois ont tué, à l'époque, plus d'un millier de chiens d'attelage appartenant à des Inuits. Menées au nom de la sécurité des villages, ces tueries ont été réalisées de façon brutale, sans tenir compte du rôle central que ces animaux jouaient dans le mode de vie des Inuits.

Rédigé à la demande du gouvernement québécois et de la Corporation Makivik, qui représente les 14 villages du Nunavik, ce rapport établit pour la première fois la responsabilité des autorités «blanches» dans un épisode qui a marqué la mémoire collective des Inuits du Grand Nord québécois. Et qui a eu un impact douloureux sur leurs conditions de vie, mais aussi sur leurs relations avec les gouvernements du Sud.

«L'attitude inflexible et cavalière adoptée par la police provinciale a empêché les propriétaires de chiens d'exercer les activités traditionnelles qui assuraient leur subsistance», écrit l'auteur du document, le juge à la retraite Jean-Jacques Croteau.

Ces policiers «ont traité le problème des chiens comme une infraction au Code de la route ou à un règlement municipal, ce qui a créé un ressentiment qui dure jusqu'à ce jour», poursuit-il.
...

suite

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201003/14/01-4260605-massacre-de-chiens-dattelage-quebec-et-ottawa-doivent-des-excuses.php

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Encore des pauvres bêtes morte, tués par des hommes qui n'ont pas de''tête sur les épaules''. MadgetyouMadMad

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