Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Animal

...

Messages recommandés

Les végétariens n'aident pas à lutter contre le réchauffement climatique
Un rapport scientifique démontre que la réduction de la consommation de viande et de produits laitiers n'aurait pas de véritable impact dans la lutte contre le réchauffement climatique.


| Mercredi 31 Mars 2010


C'est la dernière controverse scientifique environnementale en date; une controverse d'envergure qui ne concerne rien moins que la consommation de la viande et du lait par l'espèce humaine. On assiste, depuis quelques mois à ce que l'historien Jacques Le Goff, grand spécialiste du Moyen Age, dénommait il y a peu dans les colonnes du Monde «l'incroyable assaut à la consommation de la viande». Ce mouvement est, pour partie, la résurgence d'un argumentaire écologique développé il y a quelques décennies déjà. Il est sous-tendu par une thèse assez simple à comprendre: réduire la consommation d'aliments carnés et laitiers (et donc de facto le nombre et la taille des élevages bovins, porcins et avicoles) aurait un impact bénéfique sur l'environnement. Et ce en réduisant l'émission de gaz à effet de serre issus des animaux eux-mêmes (le ruminant, notamment, est un gros producteur de méthane) mais aussi de l'ensemble des multiples activités de transformation. Manger moins de viande, en somme, boire moins de lait aiderait à sauver Mère Nature.

Le dogme «Mangez moins de viande»
L'affaire est vaste. On a ainsi pu entendre à la tribune du Parlement européen un ancien Beatles (Paul McCartney, proche de l'association Peta) exhorter les peuples du Vieux Continent à se transformer en végétariens; au moins un jour par semaine (le vendredi?) pour commencer. Puis on a vu des participants au sommet de Copenhague annoncer à grand renfort de trompettes qu'ils allaient observer une «grève de la viande», qu'un refus du carné était, tout bien pesé, plus efficace que de réduire le chauffage des habitations ou d'abandonner son véhicule automobile au profit de la bicyclette et des transports collectifs. Signé de Fabrice Nicolino, un livre récent développe cette thèse à la mode: Bidoche, l'industrie de la viande menace le monde (éd. Les liens qui libèrent).

«Moins de viande = moins de chaleur». Des scientifiques sont aussi montés en chaire pour rappeler que l'élevage avait une part non négligeable dans les émissions totales de gaz à effet de serre, plus encore que les transports; sans même parler des multiples dégâts collatéraux: pollution des eaux, érosion des sols et de la biodiversité, etc.

Et ces mêmes scientifiques de traduire en équivalent-kilomètres automobiles les repas sans viande et sans lait, de rappeler qu'il faut entre trois et neuf calories végétales pour produire une calorie animale et que près de la moitié des céréales cultivées dans le monde sont destinées à alimenter des animaux dont les chairs ou le lait sont destinés à la consommation humaine. Tout ceci alors que cette consommation progresse dans les pays qui ne cessent de se développer: d'une moyenne de 28kg par an aujourd'hui elle devrait, si Sir Paul McCartney ou Allain Bougrain-Dubourg n'étaient pas entendus, passer à 37kg dans vingt ans. En France, elle est passée de 150g par jour en 1999 à 117g en 2007.
...

suite et pour commentaires

http://www.slate.fr/story/19137/rechauffement-climatique-vegetariens-viande

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...