Animal 0 Posté(e) le 9 avril 2010 Le vendredi 9 avril 2010 Chroniques Julien CabanaPas nouveau, la chasse urbaineDepuis quelques jours, certaines personnes se disent étonnées de savoir qu’il y a de la chasse à proximité de Québec et même sur le territoire agrandi de la ville. Pourtant, ce phénomène existe depuis des dizaines d’années. Selon les données fournies par les spécialistes du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, 70 % du prélèvement par des activités de chasse se font en milieu urbain et péri-urbain. Ces activités se font principalement dans le sud du Québec et dans le corridor du fleuve Saint-Laurent, où on retrouve la majorité de la population du Québec. Si certaines personnes croient faussement que la chasse signifie régions éloignées, elles se trompent drôlement. Seule une infime partie des chasseurs québécois vont dans le Grand Nord. La majorité du temps, ce territoire est utilisé par les non-résidents. Dans le cas du chevreuil, les principales activités de chasse se font en Estrie et en Montérégie, là où on retrouve beaucoup de population. L’automne dernier, j’ai participé à une excursion de chasse dans les Cantons de l’Est au travers des maisons, des routes et de tout ce qui nous rattache à une ville. Pour les gens de ces endroits, c‘est une pratique acceptée et souvent demandée. En effet, la surpopulation de chevreuils dans ces endroits entraîne souvent des dommages aux récoltes et même au fleurs et aux haies de cèdre. Les chasseurs ne sont surtout pas vus comme des intrus ni comme dangereux. Région de Québec En ce qui a trait à la région de Québec, la pratique d’activités de chasse se fait depuis des générations. « Pour la chasse de la sauvagine et de l’oie blanche dans le corridor du fleuve dans la région de Québec, il s’agit d’une activité qui se fait depuis des dizaines d’années, explique le directeur général de la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs, Alain Cossette. Au Mont-Bélair, certaines personnes chassent le chevreuil depuis 40 ans. On peut aussi mentionner des endroits comme Stoneham, où des gens chassent l’orignal tout près des habitations depuis des décennies. Jamais il n’y a eu d’accident ni de conflit entre les chasseurs et les personnes qui demeurent dans ces secteurs. ...http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/chroniques/juliencabana/archives/2010/04/20100409-094343.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites