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Maltraitance - Il enferme ses vaches : 60 cadavres

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Soupçonné d’avoir abandonné une partie de son troupeau sans eau ni nourriture, un éleveur comparaîtra devant le Tribunal correctionnel de Tarbes (65). La Fondation 30 Millions d’Amis sera partie civile au procès.

C’est un appel anonyme qui déclenche la visite des gendarmes dans une ferme de Bordères-Louron (65), le 8 mai 2009. Un spectacle cauchemardesque attend les forces de l’ordre : 60 cadavres de vaches entassés dans une étable. Laissés à l’abandon, les bovins ont succombé les uns après les autres, sans que leur propriétaire ne s’émeuve de leurs meuglements et de l’odeur de putréfaction qui entourait les lieux.

Un calvaire de plusieurs semaines

Depuis combien de temps les vaches étaient-elles là ? Nul ne le sait avec précision. Mais leur état de décomposition indique que le supplice a duré plusieurs semaines. Bloqués par des barrières, les animaux n’ont pu accéder aux bottes de foin disposées seulement à quelques mètres d’eux. Une affaire qui s’accompagne de détails particulièrement sordides : « Certains animaux avaient les oreilles coupées, afin d’empêcher leur identification, s’indigne Frédéric Freund, directeur de l'OABA (Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs). Quand l’éleveur est retourné à l’étable pour mutiler les corps, il a été écœuré par l’odeur de décomposition. Certaines vaches étaient encore vivantes, agonisantes. Il n’a pourtant rien fait, il est parti ».

Des justifications douteuses

Interrogé par les gendarmes, le propriétaire tente de s’expliquer. Suite au décès de son père, lui aussi éleveur, il aurait été submergé de travail et n’aurait pas pu s’occuper des deux cheptels. « Les investigations démontrent que parmi les cadavres figurent des vaches issues de son propre élevage », s’indigne néanmoins le président de l'OABA. Habitant tout près de l’exploitation, l’éleveur ne pouvait en outre ignorer la situation de détresse de ces animaux. L’éleveur devra répondre de ses actes présumés le 10 juin prochain devant le Tribunal correctionnel de Tarbes. Il y comparaîtra pour abandon d’animaux, un délit passible de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende [article 521-1 du Code pénal, NDLR].

La Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile dans ce dossier, vous tiendra informés des suites de cette affaire.



Maltraitance - Il enferme ses vaches : 60 cadavres - 07/06/10
http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/1930-il-enferme-ses-vaches-60-cadavres.html

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