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Animal

Chasse au phoque/Sondage pour le compte de l'Inst. Fourrure

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Le bourbier du phoque gris découle des attaques contre le marché des produits du phoque, selon l'Institut de la fourrure

Ottawa, le 28 mai 2010 - Le plan du ministère des Pêches et des Océans visant l'abattage sélectif et l'incinération de quelque 220 000 phoques gris au large de l'île de Sable, en Nouvelle-Écosse, est un exemple du « bourbier » écologique créé par le mouvement de défense des droits des animaux contre l'utilisation durable des produits du phoque, a affirmé l'Institut de la fourrure du Canada.

Le plan, qui coûterait aux contribuables canadiens jusqu'à 35 millions $, prévoit soit l'abattage à grande échelle et l'élimination de phoques gris, soit un programme ciblé de contraception visant la population de phoques gris du Canada, forte de 300 000 individus et maintenant considérée comme un danger pour le rétablissement des stocks menacés de poisson démersal.

L'Institut de la fourrure estime que tous les efforts déployés par l'industrie pour l'utilisation des animaux conformément aux quotas établis par le gouvernement ont échoué au cours des dernières années et ce, principalement à cause du vaste lobby mené par les animalistes contre l'utilisation des animaux.

« Depuis des années, nous répétons qu'il n'existe que deux options pour la gestion des populations abondantes : comme ressource durable ou comme animaux nuisibles », a précisé Rob Cahill, directeur exécutif de l'Institut.

Les membres de l'Institut de la fourrure oeuvrant dans le secteur de la transformation du phoque ont fait savoir que les pressions exercées par le mouvement anti-chasse et anti-abattage des phoques a empêché l'élaboration d'un plan viable pour l'utilisation commerciale des phoques gris au cours des dernières années.

« Nous espérons que l'abattage qui vient d'être annoncé servira d'avertissement pour les Canadiens qui s'interrogent au sujet de l'utilisation commerciale des phoques du Groenland, dont la population est de 23 à 1 par rapport à celle du phoque gris », a déclaré M. Cahill.


Faits en bref au sujet de la chasse au phoque au Canada

- Un sondage mené en avril 2010 par TNS Canadian Facts révèle que deux Canadiens sur trois acceptent la chasse au phoque si les populations ne sont pas menacées et si on respecte le bien-être animal.

- Le même sondage indique que 85 p. 100 des Canadiens sont conscients qu'il faut gérer les populations de phoque par rapport à l'abondance des importants stocks de poisson.
- La population de phoques du Groenland du Canada consomme environ 8 millions de tonnes métriques de poisson par année. En revanche, toutes les pêches au Canada produisent moins d'un million de tonnes métriques par année.

L'Étude du Réseau des phoques et de la chasse au phoque a été menée par le biais du service téléphonique omnibus bi-hebdomadaire national de TNS Canadian Facts. Dans l'ensemble, 1 017 adultes canadiens représentatifs ont été interviewés entre le 12 et le 18 avril 2010. La marge d'erreur d'échantillonnage est de plus ou moins 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20 pour un sondage de cette ampleur.

28 mai 2010

http://www.redbookmediagroup.com/index.php?option=com_content&view=article&id=488&Itemid=55&lang=zh

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