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Produits du phoque - L'embargo européen suspendu

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La Cour de justice de l'Union européenne suspend l'embargo sur les produits dérivés de la chasse aux phoques, qui devait entrer en vigueur vendredi.

Le tribunal accepte de se pencher sur la légalité de la loi adoptée par le Parlement européen à la demande de l'organisation canadienne Inuit Tapiriit Kanatami.

Rappelons que le gouvernement canadien conteste cette décision devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), prétextant que l'embargo résulte de la désinformation et qu'il s'agit d'une décision basée sur des absurdités émotives. Le gouvernement demande à l'organisation d'établir dès l'automne prochain un panel d'experts pour régler ce différend.

Le premier ministre Stephen Harper réitère que cette décision a été prise « sans aucune raison rationnelle. C'est tout à fait injuste envers la population du Canada. C'est une discrimination envers l'industrie du phoque. Nous allons continuer de défendre cette industrie et chercher d'autres opportunités commerciales à travers le monde pour nos produits », ajoute-t-il.

Pour sa part, l'Union européenne dit agir avec l'aval de l'opinion publique. Elle plaide qu'il s'agit d'une activité cruelle, puisque les phoques sont abattus d'un coup sur le crâne.

En 2008, le Canada a exporté pour 5,5 millions de dollars de produits de phoque vers l'Union européenne.

Même si l'embargo n'est pas encore entré en vigueur, les chasseurs affirment en ressentir les effets depuis un an. Certains d'entre eux disent que la demande a diminué considérablement.

Toutefois, même s'il souhaite qu'il soit levé, cet embargo n'inquiète pas le président de l'Association des chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine, Denis Longuépée.

« Les chasseurs terre-neuviens sont des gens braves, dit-il. On ne baisse pas les bras parce qu'il nous arrive un embargo comme ça. Il s'agit juste de trouver un endroit où on peut écouler nos produits et on va aller de l'avant avec ça. »

Depuis l'annonce de l'embargo, les chasseurs de phoque se tournent donc vers l'Asie pour développer d'autres marchés et tenter de compenser pour cette perte européenne.

Selon Denis Longuépée, la contestation du Canada sera longue. La durée moyenne pour les règlements de conflits au sein de l'OMC est de 15 à 24 mois.

La ministre canadienne des Pêches et des Océans, Gail Shea, est à Terre-Neuve jeudi pour rencontrer des représentants de l'industrie du phoque. Elle fait le point sur les mesures entreprises par le Canada pour contester l'embargo européen.

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Bon, semble-t-il maintenant que l'embargo entrera bien en vigueur tel que prévu...

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ATLANTIQUE (RC) - L'embargo qu'a décrété l'Union européenne sur les produits dérivés de la chasse au phoque entrera bien en vigueur vendredi, a affirmé jeudi une porte-parole de la Commission européenne à l'Agence France Presse.


Plus tôt dans la journée, l'organisation canadienne Inuit Tapiriit Kanatami a affirmé que la Cour de justice de l'Union européenne a suspendu l'embargo, le temps de se pencher sur la légalité de la loi adoptée par le Parlement européen.

Le bureau du premier ministre Harper maintient que l'embargo est suspendu.

Lors d'un point de presse donné à Saint-Jean, la ministre canadienne des Pêches et Océans, Gail Shea, s'est d'ailleurs réjouie de ce développement. « Les cours européennes ont conclu que les Inuits avaient le droit d'être entendus et le statu quo sera maintenu jusqu'à ce qu'on leur accorde leur audience », a-t-elle dit.


« La Cour ne siège pas en ce moment », a de son côté soutenu la porte-parole de la Commission européenne. L'Union européenne autorise seulement la vente « à des fins non lucratives » des produits provenant de la chasse traditionnelle pratiquée par les communautés inuites, a-t-elle ajouté.


Un embargo « irrationnel »


Rappelons que le gouvernement canadien conteste cette loi devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), prétextant que l'embargo résulte de la désinformation et qu'il s'agit d'une décision basée sur des absurdités émotives. Le gouvernement demande à l'organisation d'établir dès l'automne prochain un panel d'experts pour régler ce différend.


De passage au Nouveau-Brunswick, le premier ministre Stephen Harper a réitéré que cette décision a été prise « sans aucune raison rationnelle ».


Pour sa part, l'Union européenne dit agir avec l'aval de l'opinion publique. Elle plaide qu'il s'agit d'une activité cruelle, puisque les phoques sont abattus d'un coup sur le crâne.


Même si l'embargo n'est pas encore entré en vigueur, les chasseurs affirment en ressentir les effets depuis un an. Certains d'entre eux disent que la demande a diminué considérablement.


Toutefois, même s'il souhaite qu'il soit levé, cet embargo n'inquiète pas le président de l'Association des chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine, Denis Longuépée.


« Les chasseurs terre-neuviens sont des gens braves, dit-il. On ne baisse pas les bras parce qu'il nous arrive un embargo comme ça. Il s'agit juste de trouver un endroit où on peut écouler nos produits et on va aller de l'avant avec ça. »


Depuis l'annonce de l'embargo, les chasseurs de phoque se tournent donc vers l'Asie pour développer d'autres marchés et tenter de compenser pour cette perte européenne.


Selon Denis Longuépée, la contestation du Canada sera longue. La durée moyenne pour les règlements de conflits au sein de l'OMC est de 15 à 24 mois.


La ministre canadienne des Pêches et des Océans, Gail Shea, est à Terre-Neuve jeudi pour rencontrer des représentants de l'industrie du phoque. Elle fait le point sur les mesures entreprises par le Canada pour contester l'embargo européen

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