Les sophismes de la corrida - Jean-Baptiste Jeangène Vilmer

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Tout est dit dans la loi. La corrida est en France une exception à l’interdiction de pratiquer des «sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux» (art. 521 du code pénal). Elle est donc, de fait, reconnue par le législateur lui-même comme un sévice grave ou un acte de cruauté, mais qui, à la différence des autres, n’est pas puni.

Pourquoi cette impunité ? Parce qu’elle a lieu là où «une tradition locale ininterrompue peut être invoquée». Voilà donc une pratique punie à Brest, au nom de la sensibilité de l’animal, mais permise à Nîmes, malgré la sensibilité de l’animal. Cette aberration est fondée sur l’appel à la tradition, qui est un sophisme connu depuis 2 000 ans sous le nom d’argumentum ad antiquitam.

(...)

Les sophismes de la corrida - 31/08/10
http://www.liberation.fr/societe/0101654975-les-sophismes-de-la-corrida

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Réaction de Francis Wolff, philosophe aficionado, à l'article de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer ci-dessus :

La vaine rhétorique des avocats des taureaux - 07/09/10
http://www.liberation.fr/culture/01012288600-la-vaine-rhetorique-des-avocats-des-taureaux

Réponse de J.-B. Jeangène Vilmer

Descartes, la corrida et l'animal-machine - 18/10/10
http://www.liberation.fr/sports/01012296806-descartes-la-corrida-et-l-animal-machine

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Encore toute une gang de lâches odieux !