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Un projet «mort dans l’œuf»

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Tout porte à croire que le projet d’implantation de poules pondeuses à Montréal est «mort dans l’oeuf».

C’est dans ces mots que l’un des coordonnateurs du Collectif de recherche en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable (CRAPAUD), Maxime St-Denis, s’est exprimé pour imager l’évolution du projet de son organisme, vendredi.

«On peut dire que ça ne s’est pas rendu loin. Même si certains arrondissements se sont montrés ouverts, en voyant que la population était plus ou moins intéressée, aucun n’a posé de gestes ou présenté de projet pilote», a-t-il indiqué.

En juillet dernier, le CRAPAUD a mis en ligne une pétition afin de réintroduire la poule pondeuse en ville, qui est interdite depuis les années 1960. Un mois plus tard, quelque 2 500 personnes et une vingtaine d’organismes signifiaient leur intérêt.

Louis Tremblay, porte-parole de l’arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie, avait alors démontré son intérêt pour l’idée. Et il maintient toujours son point.

«On va continuer d’étudier la question. Ça se fera au cours de l’année», a-t-il soutenu.

Le CRAPAUD n’entend pas baisser les bras et projette de suggérer un projet pilote «officiel» à l’arrondissement Rosemont.

«On pense à proposer un projet avec une trentaine de poules sur un terrain. L’autre option que nous avons, c’est de réunir 15 000 signatures sur papier, ce qui forcerait la Ville à faire une consultation publique, selon les principes du droit à l’initiative», a expliqué M. St-Denis. Aucun échéancier n’a toutefois été établi pour mener à terme le projet.

L’organisme songe également à modifier son approche en misant davantage sur la notion de culture urbaine.

«Selon nous, la poule prend trop de place par rapport à l’agriculture urbaine. On a tenté d’approcher la Ville pour voir si ce concept pourrait s’inscrire durablement à Montréal», a-t-il mentionné, sans toutefois donner davantage de détails.

Les arrondissements Ahuntsic-Cartierville et Plateau Mont-Royal avaient préféré attendre avant de se prononcer. Seuls Rosemont-la-Petite-Patrie et Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce comptaient étudier les impacts concrets des poules urbaines sur la santé publique, la santé animale en milieu urbain et le service d’inspection.


Un projet «mort dans l’œuf» - 18/09/10
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2010/09/20100918-153927.html

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