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Jonathan Safran Foer - Faut-il manger des animaux

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au sujet de son livre Eating animals, qui paraît en France le 6 janvier sous le titre "Faut-il manger des animaux", aux Editions de l'olivier.

Un peu agaçant avec son obsession anti-prosélytisme, et par ailleurs l'interprète cafouille un peu... Mais il y est dit quand même des choses importantes sur la cruauté de l'élevage - c'est pas si fréquent - et un jour de réveillon !

On peut l'écouter ici :

http://www.franceculture.com/emission-la-grande-table-grand-entretien-avec-jonathan-safran-foer-2010-12-24.html

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Oui !!!!

Faut-il manger les animaux ? L’essai de Jonathan Safran Foer qui suscite passions et polémiques dans le monde
http://www.cdurable.info/Faut-il-manger-les-animaux-L-essai-de-Jonathan-Safran-Foer-qui-suscite-passions-et-polemiques-dans-le-monde,3157.html


Dans l'article il est dit que le journal Télérama de la semaine prochaine lui consacre un dossier
"Les animaux : êtres sensibles ou comestibles ?" avec un entretien croisé avec Jonathan Safran Foer et la philosophe Elisabeth de Fontenay

Et il devrait être question de ce livre (parmi d'autres) à l'émission Le masque et la plume du 16 janvier, France Inter, 20h

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Il y a une présentation du livre dans l'éditorial du Magazine Littéraire :


...L’Olivier publie, en cette rentrée de janvier, un livre exemplaire de sa démarche : faire connaître de jeunes auteurs, sélectionner le meilleur de la littérature américaine, provoquer le débat. Cet ouvrage est celui de Jonathan Safran Foer (1) : Faut-il manger les animaux ? Nous avons déjà souligné ici combien les écrivains disposent d’une bonne longueur d’avance - les philosophes restant des carnivores - sur la question des rapports entre l’humanité et l’animalité. La place de l’animal est à reconsidérer. Et, encore une fois, seule la littérature rend aux bêtes la parole qu’elles n’ont pas.

Jonathan Safran Foer a été l’élève de Joyce Carol Oates à Princeton. Il est déjà l’auteur de deux romans majeurs, Tout est illuminé et Extrêmement fort et incroyablement près . Dans son dernier ouvrage, il met tout le poids de son talent littéraire au service d’un vibrant plaidoyer contre l’élevage industriel et l’abattage des animaux. J’écris « plaidoyer », et déjà le mot se dérobe : car Safran Foer est plus dans la peau de Truman Capote que dans celle d’un avocat. Ce qu’il nous donne à lire et donc à voir n’est pas seulement juste : c’est, au sens propre, hallucinant. Bien sûr, l’actualité, avec la crise de la vache folle, ses destructions et ses bûchers d’animaux, a ouvert une large brèche dans les esprits ; mais il s’agit ici de bien davantage. Je ne suis pas sûr que, dans cet éditorial, il soit bienvenu de présenter des extraits de Faut-il manger les animaux ? et de s’appesantir sur les becs et les groins tranchés à vif, les yeux arrachés, les poux de mer... Vache, veau, porc, poisson, rien n’est épargné - c’est l’arche de Noé à l’envers. Pour ma part, je ne crois pas être sorti indemne de la lecture de cet essai. D’autant que les acteurs de ce massacre (ouvriers, bouchers, éleveurs, propriétaires...) ne sont pas sur le banc des accusés. Aucune moraline dans ces pages. Lorsqu’il doit tracer le portrait de l’un des tortionnaires, l’auteur écrit simplement : « Il parle fort et sans détour. Il est du genre à réveiller tout le temps les bébés qui dorment. » Tout est dit.


Si l’on s’attache à la question de l’industrialisation, on se souvient, comme l’a écrit Élisabeth de Fontenay, que ce sont les abattoirs de Chicago qui ont inspiré la division du travail à Henry Ford, antisémite notoire, adepte et ami d’Hitler. Voilà pourquoi Isaac Bashevis Singer, Elias Canetti et Vassili Grossman ont placé au coeur de leurs oeuvres « une interrogation pressante sur la manière pogromiste, nazie, qu’ont les hommes de traiter les bêtes ». Que nous apporte ce livre ? Bien plus qu’une défense et illustration du végétarisme. Un retour à ce que Blake appelait le « chant de l’innocence » de l’agneau par opposition à l’ordre terrible (fearful symmetry) du tigre. Dans une publication récente, Cécile Guilbert définissait ainsi ce champ trop souvent laissé en jachère : « L’innocence, cette contrée sans mémoire, d’où le mal est absent et qui n’a d’autre objet que la pure et indéfinie faculté d’être (2). » À ce souci, le romancier américain répond par une question : « La personne qui fait l’effort d’agir pour son innocence doit-elle vraiment être vue avec commisération ? » Son essai nous fera-t-il suffisamment honte pour que, comme le disait Kafka, le souvenir nous revienne ?

Joseph Macé-Scaron


http://www.magazine-litteraire.com/content/editorial/article?id=18089

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"Faut-il manger les animaux ?" C'est la question dérangeante que pose le romancier américain Jonathan Safran Foer. Et c'est aussi le titre de son dernier écrit. L'auteur, plus habitué aux romans best-sellers, livre un essai à charge contre la production industrielle de viande. "Faut-il manger les animaux ?" a fait un tabac aux Etats-Unis, mais aussi en Italie et en Allemagne. Il sort jeudi en France aux éditions L'Olivier. De passage à Paris, Jonathan Safran Foer a confié à Denis Michelis comment il a mené l'enquête.

Extrait (vidéo) du journal d'Arte consacré au livre :

http://www.arte.tv/fr/3627082.html

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Dans le magazine Le Point,

un article :

"Faut-il manger des animaux ?" désosse notre appétit de viande
http://www.lepoint.fr/culture/faut-il-manger-des-animaux-desosse-notre-appetit-de-viande-05-01-2011-127036_3.php

et un entretien avec l'auteur :
"La façon de traiter les animaux que nous mangeons dégrade notre être moral"
http://www.lepoint.fr/culture/la-facon-de-traiter-les-animaux-que-nous-mangeons-degrade-notre-etre-moral-05-01-2011-1282484_3.php

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2 articles dans le supplément du Monde ; le Monde des Livres


"Faut-il manger les animaux ?", de Jonathan Safran Foer : on achève bien les animaux - 06/01/11
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/01/06/faut-il-manger-les-animaux-de-jonathan-safran-foer_1461622_3260.html

L'élevage industriel entre littérature et morale - 06/01/11
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/01/06/l-elevage-industriel-entre-litterature-et-morale_1461644_3260.html

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Il y a 1 commentaire à cet article :

cerisiere (17)

Une vérité dure à avaler.

Libé ou l'impossibilité de penser le rapport abusif aux autres animaux.
Le canard qui a pris le parti de défendre l'infamie sous forme de la corrida ne pouvait pourtant pas pas ne pas parler de ce livre dont tout le monde parle, mais, en même temps ne pouvait pas le lire au sens littéral du terme. Comment faire avec cet objet incandescent quand on n'a pas les gants de la réflexion sensée? on ne le touche pas, on le jette ds la cheminée.
C'est ce que fait ERIC LORET dont il est logique que les propos soient du coup, fumeux, au sujet de ce réel intolérable, ce réel de "notre" ignominie. Il n'y a que des pointes ironiques, ne sachant que faire de ce qui est dit là. Alors, en résumé, voici sa stratégie pour parler d'un livre qui parle du réel impossible à voir du lieu où il s'est posé: raillons, déraillons, et surtout étiquetons étique cette riche démonstration éthique.
Ce qui est rigolo, d'un sens, c'est que la tragédie de Foer est celle de tous les révolutionnaires idéologiques d'avant-garde: comment le dire ? comment parler à celui qui n'est pas prêt à entendre? il semble qu'il faille prendre des gants, justement. on parle là à de grands malades, des gens qui vivent sur un nuage, des somnambules dont le réveil peut les tuer.

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Bon commentaire.

Du reste il est probable que le journaliste n'a lu du livre que des petits bouts de ci de là et qu'il avait d'avance décidé de ce qu'il en penserait.

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La grano urbaine de Montréal dit qu'elle va désormais manger de la viande directement de la ferme Thumb down

http://blogues.cyberpresse.ca/granos/2010/01/03/une-resolution-pour-2010

Elle répond à une intervention qui fait remarquer que ce n'est pas plus digne de manger du bio que de l'industriel, que l'on ne va pas arrêter de manger de la viande du jour au lendemain... Shit

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C'est un peu le danger du livre de Foer, surtout pour les gens qui ne le lise que d'un oeil.

Toutefois, même s'il considère qu'il y a - je sais plus... moins d'1% d'éleveurs qui élèvent dans de "bonnes conditions" les animaux ou presque - parce que tout de même castrés et tout de même marqués au fer etc... il admet tout de même qu'au niveau de l'abattoir, même si certains parmi ces rares éleveurs payent beaucoup plus pour que le temps soit pris d'étourdir efficacement chaque animal, et blablabla...les animaux ont quand même peur, et il sont quand même tués. (Foer demande à ce fameux "plus gentil de tous les éleveurs" comment il fait pour "supporter" ça et l'éleveur répond : "Je prend une profonde respiration". ShockedRolling Eyes )

Bref. Si un lecteur omnivore peu désireux d'arrêter la viande voulait, suite à la lecture du livre, prendre une "très petite bonne résolution omnivore" il lui faudrait chercher les coordonnées de cet éleveur quasi unique en Amérique du Nord pour savoir où se procurer cette viande.

Sinon, à part cette bienveillance vis-à-vis de ces 2 ou 3 éleveurs (dont une végétalienne pour raisons éthiques, et ouais Rolling Eyes ), il dit bien que l'humanité des élevages bios, plein air, c'est du flan.

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Peut-être qu'à la longue, la réflexion se fera tout de même chez certains qui n'auront lu que d'un oeil comme cette grano. Je l'espère tellement.

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Sur nonfiction.fr :
La banalité du mal de Stéphane-Hacam Afeissa
http://www.nonfiction.fr/article-4138-la_banalite_du_mal.htm

Sur le site Fluctuat.net :
Meat is murder par Fabrice Colin
http://livres.fluctuat.net/jonathan-safran-foer/livres/faut-il-manger-les-animaux/12036-chronique-Meat-is-murder.html


La chronique d'Alexis Lacroix (très bonne) que l'on peut écouter ici (4 mn) :
http://www.franceculture.com/emission-la-chronique-d-alexis-lacroix-faut-il-manger-les-animaux-de-jonathan-safran-foer-l-olivier-


Dans le journal de la semaine des Inrockuptibles de la semaine, un dossier :
Entretien avec Jonathan Safran Foer
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/57745/date/2011-01-18/article/faut-il-manger-les-animaux-entretien-avec-jonathan-safran-foer/
et
Notre poison quotidien ; il y a un lien entre viande rouge et cancer
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/57616/date/2011-01-15/article/notre-poison-quotidien-il-y-a-un-lien-entre-viande-rouge-et-cancer/


Dossier qui n'a pas plus au journal Marianne, qui a appelé le Centre d'Information des Viandes à la rescousse :
La viande tue... mais fait vendre les Inrocks
http://www.marianne2.fr/La-viande-tue-mais-fait-vendre-les-Inrocks_a201863.html

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Le moins que l'on puisse dire est qu'il s'agit d'un livre qui ne passe pas inaperçu et suscite énormément de commentaires.

Citation :
Dossier qui n'a pas plus au journal Marianne, qui a appelé le Centre d'Information des Viandes à la rescousse :
La viande tue... mais fait vendre les Inrocks


La couverture choc a choqué !

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Merci hop! Ça fait plaisir de voir qu'on en parle aussi au Québec ! thumleft

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