Animal 0 Posté(e) le 14 janvier 2011 Le Vendredi 14 janvier 2011 | Mise en ligne à 3h36 | Commentaires (23)La Chine, amie des phoques… et des morues?NDLR: Afin d’encourager un débat ouvert et respectueux, le Blogue de l’Édito ne publie que des commentaires signés. Merci de votre collaboration.François Cardinal (écologiste....)? La Chine vole finalement au secours des chasseurs des Îles-de-la-Madeleine, abandonnés par l’Union européenne, qui a imposé un embargo sur les produits dérivés du phoque.L’entente bilatérale entre Ottawa et Pékin va permettre d’exporter autant la viande du phoque que ses dérivés, comme les huiles à base d’oméga 3 par exemple.Ce faisant, la Chine vient en aide à cette industrie… mais aussi à l’environnement!Car au-delà des hauts cris démagogiques et émotifs de l’Europe, qui a fait une Brigitte Bardot d’elle-même en optant pour l’interdiction sans nuance, il y a une sérieuse question environnementale rattachée à la chasse aux phoques.Ces derniers, en effet, se comptent par millions. Des millions de phoques qui ont faim et qui mangent toutes les morues qu’ils trouvent sur leur passage. Ils agissent ainsi telle «une flotte de pêche non contrôlée», pour reprendre l’expression de Jean-Claude Brêthes, professeur à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski.Avec l’impact que l’on imagine sur les stocks de morue, qu’on tente avec toute les difficultés du monde de faire revivre. Voilà pourquoi ceux-ci ont récemment atteint un creux historique, malgré des années de restrictions de la pêche.Les défenseurs des animaux rétorqueront que cela ne justifie pas, selon les mots de Bardot, une «boucherie à ciel ouvert». Or encore là, de sérieuses nuances sont nécessaires.Un rapport rédigé par neuf vétérinaires indépendants a conclu, il y a peu, que la méthode préconisée pour tuer le phoque n’est pas le bain de sang déploré.«La majorité des phoques étudiés dans la chasse au Canada, soit 98%, ont été abattus de façon non cruelle», a indiqué Pierre-Yves Daoust, membre de l’Association canadienne des médecins vétérinaires.«Ce taux, ajoutait-il, se compare favorablement aux résultats d’études menées dans les abattoirs d’Amérique du Nord.»À quand l’embargo sur les produits dérivés des bœufs? Vous désirez commenter cet article? Ouvrez une sessionhttp://blogues.cyberpresse.ca/edito/2011/01/14/la-chine-amie-des-phoques%e2%80%a6-et-des-morues/?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_bloguesaccueilcp_BO3_accueil_ECRAN1POS4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites