Animal 0 Posté(e) le 24 janvier 2011 A la suite de cet article aux propos usés, dépassés, poussiérieux, on peut lire un excellent commentaire http://www.capacadie.com/chroniques/2011/1/21/ouate-de-phoque=======================le vendredi 21 janvier, 2011Ouate de phoquePartagez | Cliquez pour agrandirLa chasse au phoque demeure un sujet controversé au Canada et en Europe. (Associated Press: National Park Service) Par: Claude LeBouthillierborga@nb.sympatico.caUn roman de Jean Christophe Rufin intitulé Le parfum d'Adam vaut le détour. Il évoque le paradis perdu et le parfum d'Adam qui, selon une légende, apprivoisait les animaux les plus farouches. Ce roman parle de l'univers terrifiant de l'écologie radicale qui veut débarrasser la Terre de ses milliards de pauvres sous prétexte que la planète ne peut fournir. Ainsi, la protection de l'environnement n'a pas toujours le visage sympathique qu'on lui prête. Ce mouvement qui milite aussi pour la protection des animaux joue dans les extrêmes; à leurs yeux, une vie animale vaut autant qu'une vie humaine. Ce qui compte c'est de préserver à tout prix l'équilibre végétal et animal de la Terre. On peut se demander si cette philosophie n'a pas des adeptes dans certains mouvements écologiques. Cela expliquerait peut-être en partie le radicalisme chez certains mouvements de protection de la nature qui sont prêts à la violence contre les humains pour protéger les animaux. Évidemment, peu d'adeptes sur la place publique défendront la thèse qu'une vie animale équivaut à une vie humaine. Je ne sais pas si on est rendu à placer les insectes dans la balance? Comme quoi chaque mouvement a ses talibans. Cela m'amène à vous parler du phoque. Longtemps cette chasse fut un mode traditionnel de survie pour les Inuits, un peuple qui respecte la nature et l'écologie. De même pour les pêcheurs acadiens des Îles-de-la-Madeleine et ceux de Terre-Neuve. Ce mode de vie est menacé par les lobbys avec Bardot et Cie qui ont réussi à faire en sorte que les produits du phoque soient interdits sur les marchés européens. J'espère que ces gens sont logiques avec eux-mêmes, qu'ils ne mangent pas de viande ni de foie gras poêlé! Car abattre un boeuf n'est pas plus glorieux qu'abattre un phoque.Le respect des animaux, j'en suis, et cela témoigne de notre évolution comme humains, mais il faut dire la vérité. Lorsqu'on nous montre d'adorables blanchons dont le sang rougit les banquises, on fait de la désinformation, car cette pratique n'est plus en vigueur. Mais la force de l'image demeure: le blanc de la neige teinté du rouge de la vie émeut face à un être qui fait penser à un bébé sans défense. Curieusement, on n'a pas encore de mouvements équivalents pour certains lézards des îles Galapagos ou des scorpions d'Amazonie. Évidemment, ça fait moins mignon.Le problème se pose au Canada de façon de plus aiguë. La population de phoques est hors de contrôle et elle mange en grande quantité harengs et morues, cette dernière espèce est pratiquement en extinction. Qu'est-ce qui empêche Bardot de venir au secours de la morue? Les phoques sont en train de détruire les filets et se lancent maintenant à la chasse aux éperlans. On en voit même dans la Péninsule à l'intérieur des terres. Avis aux touristes. Venez voir nos phoques qui se passent la tête dans les trous des cabanes à éplans. Des études récentes confirment ce que tout le monde sait et surtout les pêcheurs. Les troupeaux de phoques dans le golfe détruisent la ressource. On n'a eu qu'à analyser le contenu des estomacs. Et l'île de Sable au large de la Nouvelle-Écosse est en train de sombrer sous le poids des phoques!L'équilibre naturel est rompu et il faudra alors augmenter les prises de phoques pour le rétablir. Demandons à nos politiciens de travailler plus fort pour augmenter les quotas. Et encourageons nos pêcheurs à ne pas abandonner, bien sûr, tout en utilisant les méthodes de chasse les moins souffrantes.Il faut continuer de lutter contre la désinformation et à la mesure de nos moyens faire comprendre aux Européens que notre respect de l'animal est aussi présent. Cela afin de faire infirmer la décision de la Communauté européenne de ne plus acheter des produits du phoque. Vive les végétariens, pour ceux qui en sont adeptes, mais à bas toute forme de dogmatisme, qu'il soit de gauche, de droite, d'en haut ou d'en bas ou enrobé de religiosité. Qu'on laisse en paix ceux qui aiment manger de la viande, cela n'empêche pas de prendre conscience qu'une protéine animale coûte plus cher à produire et a des effets plus dévastateurs sur l'écologie qu'une protéine végétale.Bonne nouvelle toutefois puisque les pêcheurs pourront écouler certains produits du phoque en Chine. Si ce marché développe un engouement en ce sens, on pourra à la fois revigorer l'industrie, rétablir l'équilibre et certainement contribuer au renouveau des stocks de morue.Ouate de phoque, cela n'existe pas. Vous avez deviné que cela remplace l'expression un peu vulgaire qui se prononce de la même façon pour exprimer la frustration qui alimente ce débat.http://www.capacadie.com/chroniques/2011/1/21/ouate-de-phoque Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 24 janvier 2011 Citation :L'équilibre naturel est rompu et il faudra alors augmenter les prises de phoques pour le rétablir. Demandons à nos politiciens de travailler plus fort pour augmenter les quotas.Les gens s'inquiètent d'un prétendu équilibre naturel que lorsqu'il est prétexte à tuer des animaux ! Il y a longtemps qu'on lui a fait un sort à l'équilibre naturel. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites