Le Parti vert demande aux députés de ne pas tolérer l’import

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Le Parti vert demande aux députés de ne pas tolérer l’importation de fourrure de chats et de chiens


10 Février 2011 - 10:51am


OTTAWA – Contrairement à nos voisins des États-Unis et à l’Union européenne, le gouvernement canadien refuse d’interdire officiellement l’importation de fourrure de chats et de chiens. Chaque année, des millions de chats et de chiens sont brutalement abattus et écorchés, notamment en Chine, pour les industries du vêtement et du jouet. Pire, le gouvernement du Canada a trouvé le moyen de faire entrer ces produits discrètement en adoptant une politique de non-étiquetage pour le commerce du textile sur l’ensemble de son territoire.

Chaque fois que la question a été soulevée par des citoyennes et des citoyens préoccupés par la situation, les ministères se sont renvoyé la balle l’un après l’autre pour éviter d’en assumer la responsabilité. « Je sais que lorsqu’il s’agit des animaux, la seule question posée est pour savoir si les populations et l’espèce sont en santé; nos députés devraient aussi faire preuve d’éthique lorsqu’ils signent des accords commerciaux. Je les invite à prendre connaissance des conditions dans lesquelles vivent les chats et les chiens élevés sur les fermes à fourrure, puis à expliquer en quoi ces animaux sont différents de nos animaux domestiques », a dit Sameer Muldeen, porte-parole des verts pour le bien-être des animaux.

En 2000, les États-Unis ont donné l’exemple, suivis de l’Europe en 2008, en légiférant pour éliminer le commerce des produits en fourrure de chats et de chiens. « Notre gouvernement rechigne à imiter ce geste simplement parce qu’il souhaite éviter tout débat sur la délicate question de nos lois sur le bien-être des animaux. La chasse au phoque inutile et coûteuse, par exemple, lui fait craindre de créer un précédent en matière d’éthique animale. Depuis 1982, aucune réforme juridique importante n’a été enteprise par nos dirigeants successifs en matière d’exploitation et de protection des animaux. Il est grand temps qu’on examine la question », a ajouté Muldeen.

« Parce l'étiquetage n’est pas obligatoire, les Canadiennes et les Canadiens risquent d’acheter des jouets ou des vêtements avec de la fourrure sans réaliser que cette fourrure est peut-être celle d’un chien ou d’un chat élevé en Chine dans des conditions horribles. Même si nous n’avons pas encore réussi à nous entendre sur la question de la chasse au phoque, nous pouvons certainement admettre que les chats et les chiens, que plusieurs d’entre nous considèrent comme des membres de notre famille, ne devraient jamais être utilisés de cette manière », a dit la chef du Parti vert Elizabeth May. « Imaginez un peu quelle serait votre réaction si vous appreniez que le jouet de votre chien est fabriqué avec de la fourrure de chien. Faites savoir à votre député que c’est inacceptable. »

ni les chats, ni les chiens, ni les renards, ni les ratons-laveurs, ni les vaches, ni les cochons, ni les phoques, ... ni aucun animal ....

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Renseignements :
Debra Eindiguer
Attachée de presse
Parti vert du Canada
media@partivert.ca
c : 613.240.8921


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