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Observation des blanchons: la saison encore à l'eau

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Publié le 25 février 2011 à 16h43 | Mis à jour le 25 février 2011 à 20h43


Observation des blanchons: la saison encore à l'eau



Seulement deux saisons ont été annulées en 22 ans d'observation des blanchons pour l'entreprise hôtelière Château madelinot, et elles se suivent.

Photo Château madelinot
Gilles Gagné, collaboration spéciale
Le Soleil


(Cap-aux-Meules) Pour une deuxième année de suite, la saison d'observation des blanchons au large des Îles-de-la-Madeleine est annulée parce que la banquise n'est pas suffisamment formée pour supporter les hélicoptères utilisés pour véhiculer les touristes.

La saison devait débuter demain. Près de 150 visiteurs avaient réservé des forfaits offerts par le Château madelinot au cours de la semaine à venir. Des dizaines d'autres attendaient la confirmation d'une formation de banquise pour converger vers les Îles.



«L'Internet permet à la planète de consulter le service des glaces. Il y a pas mal de monde qui surveille ça», précise Jean-Yves Thériault, copropriétaire du Château madelinot en parlant des gens qui improvisent. Les gens qui avaient réservé venaient surtout d'Asie, d'Europe et des États-Unis.


Seulement deux saisons ont été annulées en 22 ans d'observation des blanchons pour l'entreprise hôtelière, et elles se suivent.


«C'est inquiétant»


«C'est inquiétant», ajoute M. Thériault au sujet de l'avenir de ce produit touristique. Il fait néanmoins remarquer «qu'il neige au Texas, qu'il y a eu 12 ou 13 tempêtes de neige à New York. C'est difficile de convaincre les Américains que la planète se réchauffe».


Jusqu'au début de la semaine, les Madelinots croyaient qu'il serait possible de sauver la saison. «Il faut plusieurs nuits assez froides, sans vent. Une bonne banquise prenait forme jusqu'au 14 février. Mais la tempête du 15 et 16 février, où le vent a soufflé à 80 kilomètres à l'heure, avec des pointes de 100, a tout brisé. À la lecture des cartes [...] on est sur la slush. Les hélicoptères ne pourraient se poser. Et il a trop venté depuis pour que la banquise se forme de nouveau», explique M. Thériault.


La firme hôtelière perd un chiffre d'affaires de 400 000 $, alors le reste de l'industrie touristique de l'archipel perd autant. Jean-Yves Thériault précise que 40 de ses 63 employés perdent l'équivalent de trois semaines de travail, ce qui exclut l'effet dans les autres hôtels et les pourvoyeurs de services.

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