Les Madelinots à l'attaque des préjugés sur la chasse aux ph

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Les Madelinots à l'attaque des préjugés sur la chasse aux phoques



Écrit par David Patry-Cloutier
Vendredi, 08 avril 2011 09:22
Mise à jour le Vendredi, 08 avril 2011 09:37


Opération séduction pour les Madelinots, qui souhaitent démystifier la chasse aux phoques pour les Montréalais en leur donnant la chance de goûter à cette viande sauvage mal aimée afin de contrer le discours des animalistes.



Les Madelinots ont décidé de ne plus cacher leur chasse contestée. Ils la font connaître et en parlent. Jeudi, des journalistes dont nous faisions partie ont été invités à un souper-conférence au restaurant Les Îles en ville, à Verdun. Au menu : rillettes, saucisse et terrine de phoque en entrée, et loup marin bourguignon ou en burger pour plat principal.

« Bienvenue à la première édition du Festival du loup marin ! » a lancé notre hôte, Ginette Painchaud.

Rappelant que le nombre de phoques du Groenland ne cesse de croître depuis le milieu des années 80, le conférencier Léonce Arseneau a vanté les mérites de la chasse, notamment pour le contrôle de la population. La viande est biologique et bourrée de fer, dit-il. L'huile contient des oméga-3. La fourrure est naturelle, et même les valves du cœur auraient le potentiel d'un jour permettre les greffes.


Au menu : rillettes, saucisse et terrine de phoque en entrée, et loup marin bourguignon ou en burger pour plat principal. Photos Annik MH de Carufel

Léonce Arseneau a vanté les mérites de la chasse, notamment pour le contrôle de la population.



L'abattage

M. Arseneau n'a pas tenté d'occulter la méthode utilisée pour abattre les phoques. Les chasseurs les frappent avec un agapit, sorte de maillet avec un pieu au bout, et fracassent le crâne de l'animal. « Certaines personnes nous disent : Évoluez ! Ça date de la préhistoire votre afffaire ! C'est vrai. Mais vous savez quoi ? Ça vient de la même époque que l'invention de la roue. Est-ce que la roue est carrée ou triangulaire, aujourd'hui?, Non, parce qu'il n'y a rien de plus efficace. »

La mort est instantanée, dit-il. Alors qu'avec une arme à feu, il est possible de manquer son coup et de blesser l'animal. Selon lui, la technique ressemble en tous points à celle utilisée en abattoir pour les bovins. « Brigitte Bardot l'accepte pour les bovins, mais pas pour le phoque », fait-il remarquer.

Répondre à la propagande

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