Charlotte09 0 Posté(e) le 26 avril 2011 Le contrat du Berger Blanc suspendu à Boucherville21 avril 2011 - Christophe Béatrix et Maxime Dorais Suite au reportage de l'équipe d'Enquête de Radio-Canada présenté le 21 avril, la Ville de Boucherville suspend temporairement la reconduite du contrat de cette compagnie. La troisième reconduite du contrat de fourrière animale, pour la capture, le ramassage d'animaux morts, la location de cages et l'émission des licences de chiens, voté au dernier conseil municipal le 19 avril, sera suspendu jusqu'à ce que la Ville ait plus d'informations pour décider de la suite à donner.Le reportage d'Enquête a montré, à l'aide d'une caméra cachée, des pratiques inhabituelles lors des euthanasies d'animaux. Ceux-ci ne sont pas euthanasiés par un vétérinaire comme le prescrit la loi, l'opération est plutôt effectuée par un technicien. Les animaux ne sont pas anesthésiés avant de recevoir l'injection intracardiaque.Le reportage a montré des animaux en convulsions pendant de longues minutes. La mort des bêtes, qui devrait être quasi instantanée, peut parfois prendre jusqu'à plusieurs heures. L'employé infiltré pour Radio-Canada a même permis d'identifier que des animaux sont occasionnellement jetés aux ordures sans être morts. D'ailleurs, un vétérinaire devrait constater l'absence de signes vitaux, ce qu'omet de faire le technicien en charge des euthanasies.Plutôt que d'être incinérées comme le veulent les contrats avec la Ville de Montréal, les bêtes sont jetées au dépotoir dans des tranchées creusées à même les ordures.Retour à l'accueil Liens Source: http://mediasud.ca/nouvelle3997-le-contrat-du-berger-blanc-suspendu-a-boucherville.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 27 avril 2011 Très bonne nouvelle! Merci Charlotte pour l'avoir postée Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Charlotte09 0 Posté(e) le 27 avril 2011 Malheureusement, c'est autre chose à Laval: LAVAL - La Ville de Laval n’entend pas rompre le contrat qui la lie au Berger Blanc, malgré la diffusion, la semaine dernière, d’un reportage dénonçant entre autres les méthodes d’euthanasie de la fourrière.«Nous n’en sommes pas là, a expliqué Benoit Collette, porte-parole de la Ville de Laval. Pour le moment, on attend des explications.»Le Berger Blanc, une entreprise privée qui assure les services de fourrière de plusieurs municipalités, dont Laval, s’est retrouvé dans l’eau chaude la semaine dernière.Un reportage diffusé sur les ondes de Radio-Canada, la semaine dernière, a révélé que l’entreprise utiliserait des méthodes d’euthanasie illégales et ferait preuve de mauvais traitements envers les animaux.Le Service de la protection des citoyens de Laval prévoit mener des vérifications au cours des prochains jours afin de faire la lumière sur ces allégations. «Nous allons contacter les responsables afin de nous assurer que les lois sont respectées», a indiqué Benoit Collette.Selon les informations obtenues auprès de la Ville, le contrat liant le Berger Blanc et Laval stipulerait clairement que tous les services offerts doivent respecter la Loi provinciale sur la protection sanitaire des animaux et le Règlement canadien sur la santé des animaux.Les autorités municipales affirment mener régulièrement des inspections de routine au Berger Blanc, comme chez tout autre fournisseur de services. «Nous avons visité les installations lavalloises deux fois au cours des six derniers mois sans rien découvrir d’anormal», affirme le porte-parole de la Ville.Or, l’entreprise pratiquerait ses euthanasies presque en totalité à Montréal et non à Laval. La Ville n’aurait donc jamais pu inspecter ce point en particulier.Un évènement isoléDe son côté, la direction du Berger Blanc réfute les allégations de Radio-Canada. Sans minimiser les faits qui sont présentés dans le reportage, l’entreprise affirme qu’il s’agit d’un cas isolé.Sur son site Internet, le Berger Blanc indique que l’employé fautif était «faible, dépressif et qu’il surmontait de gros problèmes tels le séisme en Haïti qui a touché plusieurs membres de sa famille ainsi que l’incendie de son logement».L’entreprise affirme également que le reportage ne présente qu’un seul côté de la médaille.«Nous désirons rassurer la population et leur exprimer tout notre désarroi et notre tristesse face à cet évènement isolé qui ne reflète en rien nos méthodes usuelles, indique le président Pierre Couture. Nous allons maintenant faire valoir nos droits.»La direction du Berger Blanc n’a pas voulu commenter directement les images diffusées à la télévision en raison de l’enquête en cours. Le président Pierre Couture mentionne que l’entreprise aurait été mise au fait des évènements à la fin du mois de mars. L’employé fautif aurait été congédié depuis.http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/04/20110426-192127.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 27 avril 2011 Citation :L’entreprise affirme également que le reportage ne présente qu’un seul côté de la médaille. Après avoir vu ces images horribles, qui a besoin de voir l'autre côté de la médaille ! Cette affirmation est totalement débile ! Ça me fait penser à ces enquêtes filmées en caméra cachée par des activistes dans des élevages de canards «gavés» du Québec il y a quelques années.Malgré des preuves vidéo que des canards étaient torturés, rien n'a été fait. Protégés par l'industrie, les éleveurs s'en sont sortis pattes blanches, comme si de rien n'était. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Charlotte09 0 Posté(e) le 28 avril 2011 Animal a écrit:Citation :L’entreprise affirme également que le reportage ne présente qu’un seul côté de la médaille. Après avoir vu ces images horribles, qui a besoin de voir l'autre côté de la médaille ! Cette affirmation est totalement débile ! Ça me fait penser à ces enquêtes filmées en caméra cachée par des activistes dans des élevages de canards «gavés» du Québec il y a quelques années.Malgré des preuves vidéo que des canards étaient torturés, rien n'a été fait. Protégés par l'industrie, les éleveurs s'en sont sortis pattes blanches, comme si de rien n'était. Après toute les enquêtes avec caméra cachée dans les labo en ce qui concerne la vivisection faut pas s'étonner si les labos n'ont aucunes conséquences comment espèrer que le Berger blanc en ait Il y a une nouvelle pétition: http://www.petitions24.net/berger_blanc_-_devant_les_tribunaux pour les amener devant les tribunaux mais malheureusement, je ne crois pas qu'ils risquent grands choses Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Charlotte09 0 Posté(e) le 28 avril 2011 Peut-être que le vent tourne après tout :Berger Blanc dans la mire du SPVMJeanne Corriveau 28 avril 2011 Montréal Déjà dans la mire de l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec et du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), la fourrière Berger Blanc intéresse aussi le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui a ouvert une enquête. Le sergent Ian Lafrenière, des relations avec les médias au SPVM, n'a pas pu préciser si des accusations criminelles pourraient être portées contre des employés ou les dirigeants de la fourrière. Le SPVM a par ailleurs entrepris une enquête criminelle à la suite de menaces qui auraient été proférées la semaine dernière contre des membres du personnel de Berger Blanc.Rappelons que le Code criminel interdit la cruauté envers les animaux. Dans un reportage diffusé jeudi dernier à Radio-Canada, l'émission Enquête faisait état de mauvais traitements infligés à des chats et des chiens ayant échoué à la fourrière.L'Ordre des médecins vétérinaires et le MAPAQ, qui ont qualifié d'«inacceptables» et d'«extrême cruauté» les pratiques d'euthanasie montrées dans le reportage, ont effectué, vendredi dernier, une inspection conjointe et des sanctions pourraient être imposées.Dans une mise au point publiée sur le site Internet de Berger Blanc, le président de l'entreprise, Pierre Couture, précise que le reportage de Radio-Canada a été réalisé il y a trois mois, que la situation a été rectifiée et que l'employé fautif a été congédié. «Nous désirons rassurer la population et leur exprimer tout notre désarroi face à cet événement isolé qui ne reflète en rien nos méthodes usuelles», écrit-il. http://www.ledevoir.com/politique/montreal/322063/berger-blanc-dans-la-mire-du-spvm Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites