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Animal

Les éléphants des zoos au Québec

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Valère Audy bad
La Voix de l'Est



L'organisme ZooCheck, supposément voué au bien-être des animaux sauvages, cherche à sortir les éléphants des zoos canadiens, dont celui de Granby, sous prétexte que ces animaux souffrent d'un manque d'espace lorsque gardés en captivité ainsi que du froid dans un pays nordique comme le nôtre. Le porte-parole de l'organisme qualifie par ailleurs de «vieille façon de penser» la volonté des dirigeants zoologiques d'offrir une diversité animale élargie à certaines espèces exotiques.

Or, ZooCheck semble mal informé quant à l'espace accordé aux pachydermes de Granby, ne leur attribuant que la moitié de ce dont ils disposent et ignorant l'attention portée au contrôle de la température de leurs habitats. Sûr qu'un zoo, ce n'est pas la grande nature sauvage. Mais alors, que devrait-on faire des girafes, hippopotames, rhinocéros, lions, tigres, gorilles et singes, etc.? Si ZooCheck gagne sa cause avec les éléphants, ce sont ensuite les autres animaux qu'il voudra libérer.

Cette campagne rappelle à quelques égards celle de Mme Bardot contre la chasse aux blanchons. Une chasse qui ne se pratique plus depuis plusieurs années, mais dont on présente toujours des images truquées pour éviter que Brigitte et ses fans perdent la face, pour que les produits du phoque soient bannis. On ment, déforme et camoufle au nom de la cause, ce qui vend bien. Ce qu'on fait aussi avec un type d'amiante, en présentant des images et techniques dépassées. C'est puissant la désinformation!

Mais restons-en aux éléphants pour rappeler que le Zoo de Granby n'a pas eu besoin de ZooCheck pour améliorer les habitats et soins, non seulement d'une espèce, mais de l'ensemble de son cheptel. Et, aussi, pour se départir des ours polaires. Cela fait des années qu'il modernise ses aménagements en veillant à ce qu'ils s'apparentent le plus possible au milieu de vie naturel des espèces présentées. Et il réussit assez bien puisque les animaux y vivent vieux et qu'il y a reproduction en certains cas. Ce qui porte à croire qu'ils y sont bien traités.

Quant au qualificatif «vieille façon de penser», il n'est pas moins déplorable que le reste de la stratégie de ZooCheck. Certes, la nature africaine est-elle le milieu de vie idéal pour les éléphants, girafes, tigres et autres espèces quand on ne les y massacre pas pour la chasse, l'ivoire, la fourrure. Mais il n'y a rien de mieux pour faire connaître et apprécier ces animaux que d'en présenter des spécimens vivants aux visiteurs, grands et petits, qui n'auraient autrement pas la chance d'en observer de près. À la condition qu'on se limite à quelques-uns et qu'ils soient bien traités.
Il importe aussi de rappeler que le Zoo de Granby n'est pas qu'un centre touristique. Bien sûr, doit-il inviter et percevoir pour assumer ses frais et accorder toute l'attention requise à ses pensionnaires. C'est également une institution qui collabore à la sauvegarde des espèces en danger d'extinction, qui participe aux efforts de reproduction de celles qui posent certaines difficultés, qui poursuit, à travers ses présentations animales et autres activités, des objectifs hautement éducatifs.

Les organismes voués au bien-être des animaux sauvages et à la surveillance de leurs habitats ont leur raison d'être. Mais cognent-ils aux bonnes portes en s'en prenant aux zoos bien établis? Pourquoi ne s'en prennent-ils pas plutôt aux cirques, aux animaleries, à ceux et celles qui gardent des animaux sauvages en captivité à la maison où ceux-ci souffrent sans doute davantage qu'aux zoos? Peut-être parce que c'est plus facile et que ça fait un plus gros show. Comme on le voit d'ailleurs avec leurs visées concernant les zoos de Toronto et Granby.

N'en déplaise à ZooCheck et ses activistes, le Zoo de Granby n'a pas à se départir de ses éléphants. Incomplets et sur les bords fallacieux, leurs arguments vont à l'encontre des objectifs d'une éducation populaire de masse visant à faire prendre conscience de la diversité et de la fragilité de la vie animale de notre planète et de la nécessité de les préserver.

http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/opinions/collaborateurs/201105/16/01-4400083-nos-elephants.php

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Publié le 14 mai 2011 à 05h00 | Mis à jour le 16 mai 2011 à 05h01


La fin des éléphants dans nos zoos??
«L'espace des éléphants à Granby est extrêmement petit. Les éléphants ne peuvent marcher que quelques minutes avant de frapper une clôture?», affirme Rob Laidlaw, directeur de ZooCheck.

Étienne Fortin Gauthier
La Voix de l'Est


(Toronto) Le Zoo de Toronto a pris la décision, jeudi, de se départir de ses éléphants. Le jardin zoologique n'était tout simplement plus capable d'offrir une qualité de vie correcte à ses trois pachydermes sans investir des millions de dollars. ZooCheck, qui a mené le combat pour le retrait des éléphants, appelle maintenant les autres zoos canadiens à imiter cette décision. Le Zoo de Granby est dans la cible de l'organisation.
«?Les biologistes sont très clairs sur le fait que les éléphants, plus que tout autre animal, ont besoin de bouger et qu'ils ont besoin de grands espaces. Ce sont des animaux uniques, difficiles à garder en captivité?», affirme Rob Laidlaw, directeur de ZooCheck, qui dénonce depuis plusieurs mois les installations du Zoo de Toronto, où sept éléphants sont morts depuis 1984. Ses critiques des installations du zoo torontois ont d'ailleurs en partie été reprises par un rapport d'une firme de consultants indépendants et remises aux dirigeants du Zoo de Toronto, il y a quelques jours.

Ce rapport estimait que pour offrir une qualité de vie appropriée aux trois éléphants du zoo, des investissements de 16,5 millions de dollars étaient nécessaires pour quadrupler l'espace leur étant dédié. Les consultants suggéraient d'abandonner purement et simplement le programme des éléphants et d'opter pour leur déménagement. Le Zoo de Toronto a décidé d'entériner cette recommandation, jeudi.

Si le plus grand zoo au Canada a pris cette décision, d'autres doivent aussi suivre, affirme Rob Laidlaw. Il s'inquiète pour les autres éléphants en sol canadien, notamment ceux de Granby. «?L'espace des éléphants à Granby est extrêmement petit. Les éléphants ne peuvent marcher que quelques minutes avant de frapper une clôture. À Toronto, il y a au moins une montagne, ce qui n'est pas le cas à Granby. Les gens n'ont qu'à ouvrir un livre sur les éléphants pour comparer les habitudes de ces animaux dans la nature à celles qu'ils ont au Zoo de Granby et les gens pourront tirer leurs propres conclusions?», dit M. Laidlaw. Selon lui, les éléphants ont besoin de plusieurs hectares pour pouvoir vivre une vie relativement normale.


Le directeur de ZooCheck martèle que les éléphants n'ont tout simplement pas leur place au Canada. «?Outre le manque d'espace dans les zoos, il y a les conditions météorologiques qui sont un problème, surtout à Granby où l'hiver est encore plus dur qu'à Toronto. Pendant l'hiver, les éléphants n'ont pas la capacité de conserver la chaleur, comme le font d'autres animaux nordiques. C'est absurde de voir un éléphant dans la neige?!?», dénonce-t-il.

Il juge sévèrement les parcs zoologiques qui tiennent absolument à présenter des éléphants à leurs visiteurs. «?Les dirigeants de la plupart des zoos croient encore qu'ils doivent offrir tous les animaux possibles à leurs visiteurs, dénonce-t-il. Selon moi, c'est une vieille façon de penser les zoos.?»




http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201105/13/01-4399402-la-fin-des-elephants-dans-nos-zoos.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4400083_article_POS2

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Publié le 14 mai 2011 à 05h00 | Mis à jour le 14 mai 2011 à 05h00


Contrairement au Zoo de Toronto, il a investi pour améliorer ses installations


Les éléphants ne sont pas près de disparaître au Zoo de Granby. Leurs quartiers intérieur et extérieur ont bénéficié d'importants investissements en 2006. Leur superficie a triplé, note le directeur des soins animaliers, Alain Fafard.
photo Stéphanie Mantha
Marie-France Létourneau
La Voix de l'Est


(Granby) Contrairement au Zoo de Toronto, le Zoo de Granby a pris la décision d'investir pour améliorer les installations de ses deux éléphantes. La superficie de leurs habitats intérieur et extérieur a triplé en 2006, a fait valoir hier le directeur des soins animaliers, Alain Fafard.
Ces travaux ont été réalisés dans le cadre des travaux de modernisation du Zoo, qui ont entraîné au fil des ans des investissements totaux de plus de 55 millions?$. Les éléphants en ont profité, mais aussi les girafes, les zèbres, les hippopotames, etc. «?D'année en année, on travaille pour améliorer les conditions de vie de nos animaux?», souligne M. Fafard.

Dans la savane africaine, c'est-à-dire dans leurs installations extérieures, les deux pachydermes du zoo, Sarah et Toutoune, profitent d'un terrain de jeu de près de deux acres, soit de 7377 mètres carrés, affirme le directeur des soins animaliers. Le terrain a du relief pour inciter les éléphantes «?à faire de l'exercice?». Elles profitent aussi d'un «?immense bassin d'eau d'une profondeur de 10 pieds?», expose Alain Fafard.

Ce dernier accueille ainsi avec un grain de sel les affirmations du directeur de ZooCheck, Rob Laidlaw. Il fait valoir que les très nombreux vétérinaires, biologistes et spécialistes qui oeuvrent au sein de l'Association of Zoos and Aquariums (AZA), dont le Zoo de Granby est l'un des 225 établissements accrédités, ont su développer une expertise et «des standards» pour la garde des animaux.


Qui plus est, les zoos jouent aujourd'hui un rôle primordial d'éducation et de conservation des animaux, autant en nature qu'en captivité, dit M. Fafard.

Et le Zoo de Granby ne fait pas exception à la règle. Il participe entre autres à un programme du Nature Conservation Research Center pour la conservation du singe colobe, au Ghana, menacé par la déforestation accélérée et la chasse. Au cours des dernières années, le Zoo a versé 20 000?$ annuellement à l'organisme ghanéen.

«ZooCheck est un groupe d'activistes. Ils ont des gens compétents, mais nos points de vue sont différents. Leur objectif est de faire fermer tous les zoos. C'est un débat de fond. Mais il faut reconnaître que nous (les zoos) sommes passés d'une ménagerie, où on gardait les animaux, à un centre de conservation et d'éducation. On s'implique dans la sauvegarde des espèces en voie de disparition. On est rendu là, à notre époque», laisse tomber le directeur des soins animaliers. (on est rendu là, mais on n'est pas rendu loin!!!) Mad



http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201105/13/01-4399394-contrairement-au-zoo-de-toronto-il-a-investi-pour-ameliorer-ses-installations.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4399402_article_POS2

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